Chapitre : Promenade en forêt

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La forêt n'est pas juste à côté mais elle trouve un bus qui la dépose assez proche. Ce n'est qu'en arrivant dans la forêt qu'elle se demande si c'est une bonne idée. Entendant approcher quelqu'un, elle se dit que tout n'est pas perdu. Laura s'avance sur le sentier en direction des voix qu'elle entend.



Quand deux hommes apparaissent, Laura se dit d'abord qu'elle n'a vraiment pas de chance. En effet, les deux hommes en question ont certainement plus de soixante-dix ans et ce n'est certainement pas avec eux qu'elle s'amusera. Malgré cela, elle reste polie et les salue quand ils approchent :
- Bonjour messieurs.



Les deux vieillards restent quelques secondes en arrêt en voyant cette magnifique apparition :
- Bonjour mademoiselle. Êtes-vous un ange ?
Laura rigole à la question incongrue. Voyant que les deux hommes semblent, malgré leur âge, très intéressés par ses courbes, et en particulier ses seins, elle décide de s'amuser à les exciter, pour voir. Faisant mine de remettre sa boucle de chaussure, elle se penche, offrant une belle vue dans son décolleté :
- Je découvre ce sentier et je me demandais s'il y avait des endroits un peu plus fréquentés dans cette forêt.



- Plus fréquentés ? Non, je ne pense pas. Les rares gens qui viennent se promener ici l'apprécient surtout pour sa tranquillité, justement.
- Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier une rencontre opportune quand elle se présente.
Laura voit bien que les deux hommes ont les yeux rivés à son décolleté.



Peu à peu, tandis qu'elle défait et remet plusieurs fois sa boucle de chaussure, Laura se rend compte que les bretelles de son débardeur glissent de ses épaules. Quand elle se redressera, le débardeur risque de révéler une bonne partie de sa poitrine si ce n'est pas la totalité. Trouvant cette perspective amusant, elle se redresse mais le débardeur ne dévoile pas ses mamelons, même si sa tenue semble ravir les deux vieux hommes.



L'un d'eux dit :
- Méfiez-vous que le petit vent frais que l'on sent parfois est signe d'un orage d'été imminent. C'est la raison pour laquelle nous rentrons.
Laura rajuste son débardeur et regarde le ciel, sa poitrine faisant tendre le fin tissu du débardeur :
- Merci, je vais faire attention.



Comme les deux vieillards s'éloignent vers la route, Laura voit effectivement un gros nuage noir orageux approcher sur sa droite.

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