Samedi dernier, Simon était de très joyeuse humeur. Je compris assez vite qu'il me préparait quelque chose et, connaissant généralement la teneur des surprises qu'il me faisait, j'étais particulièrement excitée toute la journée. Ce n'est que le soir qu'il m'annonça ce qui m'attendait :
- Ma chérie, je crois que tu as oublié le dernier gage de notre ami Euliso...
Je me souvenais assez bien de ce gage où mon objectif était, je crois, de faire jouir cinq mecs dans un bar.
- Si je m'en souviens, mais c'est vrai que je ne m'en suis pas encore occupée.
- Je m'en suis occupé pour toi.
- Ah oui ?
- Oui, tu as rendez-vous avec cinq garçons très sympas dans un petit bar du centre ville à 22h. Ce sera dans une salle privée et je te rappelle que tu n'auras qu'une heure.
- Ok ! Je m'habille comment ?
- Je te déposerais directement au bar et je t'attendrais dans la voiture, tu peux donc choisir quelque chose de très osé si tu veux...
- Mmmmh, je mettrais bien une nuisette qui puisse passer pour une robe, qu'est-ce que tu en penses ?
- Excellente idée !

Je commençais par essayer une nuisette noire transparente.



- Tu es magnifique là-dedans, mais ça fait plus déshabillée que habillée...
- Oui, tu as raison.
J'attrapai une petite nuisette rose en satin.



- Le rose ça fait un peu gnangnan quand même, non ?
- Oui... mais c'est dommage, j'adore ce tissu sur ma peau...
- Essaye la blanche.
Simon me sortit une nuisette blanche que j'enfilai sans culotte.



- Elle est un peu courte, non, chérie ?
- Bah, il me suffira de serrer les cuisses...



- Oh je ne pense pas que ce soit l'objectif de la soirée...
- C'est sûr, mais c'est toujours excitant de maintenir un peu de secret, non ?
- Oui. Qu'est-ce que ça donne de dos ?
Je me tournai.



- Mouais, là il n'y a plus vraiment de secret ma chérie...
- Tu crois qu'il vaut mieux que je passe une culotte ?
- Je ne sais pas trop... à toi de voir.
- Allez, j'en mets une. Une fois n'est pas coutume !



Simon me conduisit jusqu'au bar et m'arrêta juste devant. Je me tournai vers lui avant de descendre :
- Tu m'accompagnes ?
- Non je reste ici. Je t'attends et je chronomètre. Tu as une heure.
- Ok, à tout à l'heure !
J'étais passablement excitée et je me suis dépêchée de rentrer dans le bar car il faisait particulièrement froid dehors et ma petite nuisette était beaucoup trop légère.
Dès mon arrivée, le barman m’interpella et me déshabillant du regard :
- Ah, vous devez être Lisa. Les gars vous attendent dans la petite salle juste là.
Il me désigna une petite porte juste après le comptoir. J'entrai et découvris quatre hommes plutôt bien faits qui m'accueillirent avec de charmants sourires. Je n'en connaissais aucun.
- Bonjour messieurs !



- Bonjour Lisa.
- Mon temps est limité, alors on va peut-être commencer sans attendre le cinquième...
- Ah mais il n'a pas pu se libérer, on sera que nous quatre.
- Vous déconnez !
- Bah non, mais c'est pas si grave, on a de l'endurance, tu sais !
- C'est pas le problème : mon objectif est faire jouir cinq mecs... Du coup il va vraiment falloir faire vite car je vais devoir trouver un cinquième gars avant la fin de l'heure !
- Bon ben, c'est partie ma jolie !
L'un d'eux me demanda :
- On met des capotes ?
- Pas pour le moment, mais préparez-les à portée de main, je vous les enfilerai.
Les gars se ruèrent sur moi. Deux s'attaquèrent à mes seins, un à mon entrejambe et le quatrième resta en retrait pour prendre des photos.



- Eh ! Tu ne viens pas en profiter toi ?
Il ne se fit pas prier et posa aussitôt son appareil photo sur le bord d'une table pour venir nous rejoindre. Il s'intéressa lui aussi à ma poitrine.



Je sentis de nombreuses mains et langues partout sur moi. Cette sensation était délicieuse et je me laissais aller à leurs caresses pour qu'ils s'excitent eux-aussi au maximum.



Quand j'estimais que ces préliminaires avaient dû leur donner à chacun de belles érections, je les repoussai et me mis accroupie pour passer aux choses sérieuses :
- Maintenant à vous de me montrer vos queues !



En quelques secondes, ils se dessapent tous et viennent m'entourer pour se faire sucer.



C'était splendide de voir ces quatre belles queues tendues rien que pour moi. Je remerciais intérieurement Simon pour la pertinence de ses choix. J'attrapais la première me mis à la sucer. Puis j'essayai la suivante et finalement je les suçais toutes à tour de rôle.



Cela dura assez longtemps et ce fut un pur délice de sentir la tension monter en chacun d'eux. Petit à petit, je sentis qu'ils étaient au bord de l'éjaculation. Je fis donc une pause pour leur enfiler à chacun une capote. Je les repris en bouche l'un après l'autre aussitôt après pour ne pas perdre le bénéfice de mes fellations précédentes. Ils éjaculèrent tous dans les cinq minutes qui suivirent.



Ce fut à la fois frustrant de voir le sperme gicler à l'intérieur des capotes et à la fois très excitant de leur retirer ensuite les capotes comme de précieux trésors. Je ne perdis pas de temps. Dès la quatrième capote récupérée, je renfilais ma nuisette et ressortis. Le barman me regarda passer, béat, en voyant que je tenais religieusement des capotes pleines que je prenais garde de ne pas renverser. Simon m'ouvrit la portière dès qu'il me vit sortir :
- Parfait, tu as même réussi en moins de quarante minutes ! Il te reste vingt minutes...
- Bah non... il manquait un gars ! Il faut qu'on trouve un cinquième type !
- Ah merde ! Et... ça ne peut pas être moi ?
- Bah si, tiens, allons-y.
Il sortit aussitôt sa bite, déjà en érection.



Je posai mes capotes délicatement dans le vide-poche et me penchai sur Simon pour le prendre en main et le masturber.
Soudain, j'eus une pensée fulgurante :
- Mais... tu as une capote ?



- Ah merde ! Bah non...
- A mon avis, le gage n'est pas validé si je ne recueille pas le sperme dans une capote.
- C'est sûr. Attends, j'ai une idée, on n'est pas loin de chez Hubert.
Simon démarra et composa le numéro de téléphone de son copain.
- Hey Hubert, t'es chez toi ?
- Oui... ?
- Tu es des capotes ?
- Heu, oui... pourquoi ???
- Bouge pas, on arrive, ma femme a besoin de toi, on t'expliquera !
Simon sortit de sa place de parking en trombe et roula rapidement vers chez Hubert.
- Je te dépose devant chez lui. Tu montes et tu fais ton affaire.
- Heu... Ce ne serait pas plus simple que je récupère juste une capote et que je redescende pour m'occuper de toi ?
- Je ne peux pas être juge et partie ma chérie...
- Bon ben si c'est vraiment une question de minutes, autant gagner du temps.
Je retirais ma nuisette en me contorsionnant tout en gardant ma ceinture de sécurité. On arriva devant l'immeuble de Hubert. Je sortis totalement nue (il n'y avait personne à proximité) et je courus jusqu'à l'interphone.



- C'est Lisa !
- Monte, c'est au deuxième, la troisième porte à gauche. Hubert m'ouvrit aussitôt. Je montai les escaliers en courant. Hubert était sur le seuil de sa porte il allait demander "Qu'est-ce qui se passe ?" mais fut arrêté en voyant que j'arrivais vers lui toute nue.
- Ne fait pas cette tête-là et laisse moi entrer.
Il referma la porte et me demanda :
- Tu as un problème ? Tu veux des fringues ?
- Non ! Je te résume. J'ai un gage. J'ai maintenant quinze minutes pour te faire jouir dans une capote !
- Tu déconnes ?
- Pas du tout. Qu'est-ce qui te ferait venir le plus rapidement ?



Son visage s'illumina comme si on venait de lui annoncer qu'il venait de gagner au loto. Sa réponse se résuma à un seul mot limpide : "Sodomie !"
Je ne perdis pas de temps et me mis à genou sur le lit, lui présentant mon cul :
- Mets une capote !



Mais avec la surprise, il lui fallu quand même deux ou trois minutes pour retirer ses vêtements, se masturber pour avoir une érection suffisante et enfiler le préservatif. Quand il fut prêt, il s'approcha et me pénétra d'une traite. Il faut dire que j'étais moi-même si excitée que je n'avais pas besoin de préparation, même pour une sodomie.



Il me laboura tranquillement. Il semblait partager entre le fait de devoir jouir le plus rapidement possible et l'envie de profiter le plus longtemps possible de cet instant unique. Hubert avait déjà eu l'occasion de profiter de ma bouche et également de mon sexe, mais c'était la première fois qu'il explorait mon petit trou. Et il se débrouillait très très bien. Je sentis le plaisir monter assez vite.



Je n'essayais pas de retenir mon orgasme et je le laissai m'envahir, me faisant vibrer tout le corps et déclenchant finalement l'éjaculation de Hubert, probablement plus tôt qu'il ne l'aurait espéré.



Je récupérai la capote. J'avais réussi !
Je me tournai vers lui et l'embrassais sur la joue :
- Merci !
- Heu... ravi de te rendre service !
- Et en plus tu m'as donné un orgasme...



Simon me vit redescendre, enveloppée dans une couverture prêtée par Hubert, tenant fièrement la précieuse cinquième capote. Il me restait encore deux minutes, mais elles furent trop courtes pour arriver à mes fins avec Simon.