4. Nuit

En retournant à ma chambre, je passai devant la chambre de mon hôtesse. Un léger rire me fit tourner la tête vers la porte. La lumière sortait dans le couloir car la porte n'était qu'entrebâillée. Le rire était bien sûr celui de Nathalie. Je me risquais à jeter un œil. Elle était dans sa robe si provocante et souriait manifestement à Georges, que je ne pouvais voir.



J'allais entrer dans ma chambre quand je la vis faire glisser les bretelles de sa robe. Je ne résistai pas au plaisir de pouvoir contempler sa nudité et restai à profiter du spectacle. Quand le tissu blanc tomba à ses pieds elle s'était tournée et je pouvais admirer ses fesses si sexys et le profil d'un de ses gros seins.



Je sentis un début d'érection me gagner. J'avais un peu honte de jouer les voyeurs dans la maison de mon hôtesse qui en plus était mon ex... Cette gêne me fit refaire un pas en arrière vers la porte de ma chambre. Mais quand Nathalie se mit à quatre pattes sur le canapé, cuisses écartées, j'avoue que le désire du voyeur l'emporta sur la gêne de l'invité.



Un frisson me parcourut l'échine quand elle tourna la tête vers moi un cours instant et me sourit. Elle savait donc que j'étais là à les observer. Mon érection était désormais plus que manifeste. J'avais une folle envie de sortir ma queue et de me masturber. Georges s'approcha derrière elle, nu comme un ver, et la prit en levrette. Elle se mit à feuler de plaisir. J'aurais donné cher pour être à la place de Georges et Nat' le savait car elle me lançait souvent des regards pour s'assurer que j'étais toujours là.



Mon sexe, comprimé dans mon pantalon, me faisait atrocement souffrir mais je ne me voyais pas déballer l'engin dans le couloir alors que n'importe qui pouvait arriver. Georges la prit ainsi quelques minutes avant de l'allonger sur le dos et de venir plonger entre ses cuisses son sexe toujours vaillant.



Malgré moi, je me caressais le sexe à travers le pantalon. Une douce voix murmura derrière moi :
- Le spectacle semble valoir le coup d'œil...
C'était Lucie, habillée d'un simple string, les seins magnifiquement nus. La découverte de cette vision faillit déclencher mon éjaculation mais je réussis à reprendre mes esprits.



Je bafouillais tout bas :
- C'est la chambre de Nathalie et Georges...
- Je sais et à ce que j'entends, ils sont bien occupés.
Elle porta un regard plein de tendresse à la bosse de mon pantalon et me prit la main :
- Viens, allons dans ta chambre, on va s'occuper de ça.
Lucie repoussa la porte derrière moi et commença à retirer son string.



Je n'avais pas trop de doute sur la suite des événements, d'autant qu'elle s'agenouilla sur le lit pour terminer de retirer son string. Elle sembla s'agacer un peu en me voyant rester debout à la regarder comme un abruti :
- Tu sais, ce sera nettement plus facile si tu retire tes vêtements.



Je m'exécutais et me mis nu rapidement, fier de mon érection particulièrement bien tendue. Elle s'allongea sur le dos, ses seins fermes saillant malgré la position. Elle me sourit :
- Tu aurais sans doute préféré être dans la chambre d'en-face ?



Là je répondis aussitôt en contournant le lit pour me positionner entre ses cuisses :
- Oh non ! Nathalie est déjà bien occupée et je préfère nettement le programme de cette chambre-ci !
Il faut dire que Lucie était particulièrement magnifique et, de toute évidence, impatiente de passer aux choses sérieuses.



Pourtant, je ne cédais pas à la tentation et, en vrai gentleman, je pris le temps de lui offrir quelques préliminaires. Je m'installai entre ses cuisses largement ouvertes et commençai à lui sucer la moule, tout en lui taquinant le clitoris du bout de la langue.



Elle se mit rapidement à vibrer sous ces caresses buccales. Je fis attention à ne pas la faire jouir trop vite. D'elle-même, elle me repoussa pour éviter que l'orgasme monte trop vite. Elle se mit à quatre pattes en me présentant ses fesses magnifiques et me dit d'un ton assez autoritaire :
- J'ai besoin d'un pompier tout de suite pour m'éteindre ce feu !



Le message était clair et explicite. L'heure n'était plus aux préliminaires. J'avançai mon pieu entre ses fesses et la prit en levrette en ayant la pensée fugace que c'était ainsi que Georges venait de prendre Nat' quelques minutes auparavant.



Après quelques minutes de gémissements de moins en moins discrets, Lucie se laissa basculer sur le dos tout en me maintenant en elle. Je m'installai donc sur le côté et continuai à lui faire l'amour.



Comme cette position ne semblait pas être sa préférée, elle se releva et vint s'empaler sur ma tige toujours bien raide. Elle se laissa descendre dessus presque jusqu'à la garde. Je la pris par la taille pour la faire monter et descendre. Ses gémissements commençaient à se transformer en des petits cris de plaisir qu'elle tentait d'étouffer tant bien que mal.



J'étais sur le point d'éjaculer et je sentais que Lucie allait avoir un orgasme quand la porte de la chambre s'ouvrit sur Nathalie, en nuisette, qui nous regardait, amusée. Lucie se mit à crier franchement sa jouissance alors que je me déversais en elle dans un pur moment de nirvana, regardant tous les deux notre hôtesse qui n'en perdait pas une miette.



- Simon, tu me devais bien ça, n'est-ce pas ?
Je me remettais à peine et ne trouvait qu'à baragouiner :
- Tu es maître chez toi...
- Oui, et en tant que maîtresse de maison, je suis assez jalouse du couple terriblement sexy que vous formez tous les deux...
Elle nous laissa et referma la porte. Lucie et moi nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre, nus et fourbus.