5. Aurore

6h45. Le bruit de la porte de la salle de bain me réveilla. Lucie dormait encore. J'enfilai un caleçon et ouvris la porte du couloir. Georges sortait juste de la douche :
- Bonjour Simon. Bien dormi ?
- Bonjour, pas mal oui. Tu ne te couches que maintenant ?
- Tu plaisantes, j'ai effectivement croisé les derniers qui allaient se coucher, mais moi je pars travailler... Je te confie Nat' si elle a besoin de quelqu'un pour calmer ses ardeurs, je sais qu'elle peut compter sur toi.
Je retournai me coucher. Mais impossible de me rendormir. Je commençai à caresser Lucie. Sa peau tiède, d'une incroyable douceur, me redonna une érection immédiate. Elle se réveilla et me sourit :
- Salut... Il est tôt...
- Tu peux dormir encore.
- Mmmh, oui mais j'irai bien profiter de la piscine pour me réveiller.
Elle se leva et mit de l'ordre dans ses cheveux.



Elle s'enroula dans une serviette et sortit de la chambre. Deux minutes après, elle réapparut en bikini. Elle était allée se changer dans sa chambre, réellement décidée à aller se baigner sous le soleil levant.
- Tu m'accompagnes ?



- J'ai pas de maillot, mais je peux mettre un caleçon propre...
- Pourquoi tu t'en fais ? A cette heure-là, il n'y aura personne. Tu peux prendre un bain de minuit...
- A 7h10 ? Mouais... Alors que toi tu as un maillot ?
- Ou pas...



Elle passa la main dans son dos et dénoua le soutien-gorge. En quelques secondes, il se retrouva au sol. Elle s'attaqua aux nœuds du string qui suivit bientôt la même trajectoire. Elle m'apparut nue, superbe.



Nous traversâmes la maison sans un bruit. Tout le monde dormait encore et le silence y régnait. Le salon était dans un désordre sans nom avec des cadavres de bouteille et des déchets un peu partout sur le carrelage. Nous arrivâmes à la piscine :
- Tu vois, il n'y a absolument personne. On a la piscine pour nous tout seul !



Lucie s'assit sur le bord et moulina dans l'eau avec ses jambes. Puis, elle me lança un regard de braise et se retourna pour se laisser glisser dans l'eau. Mais elle n'y descendit pas, restant cambrée sur le bord de la piscine avec les cuisses écartées.



Elle tourna la tête vers moi :
- Bien... je n'en attendais pas moins de toi !
La vue de cette position terriblement érotique m'avait donné une érection terrible. Elle se remit sur le bord de la piscine, à quatre pattes et se passa une main à l'entrejambe :
- Bien, je ne vois pas trente six solutions pour te soulager, Simon...



Un quart de seconde, je ressentis une bête gêne d'être surpris par quelqu'un en flagrant délit. Heureusement, cela ne dura pas et mon désir de faire à nouveau l'amour à la délicieuse Lucie fut nettement plus fort que toute autre considération. Je vins me mettre à genou derrière elle. Elle se cambra en reculant son cul, venant s'emmancher sur ma tige sans que j'aie besoin de m'avancer vers elle.



Je me mis à la besogner tranquillement, voulant faire durer le plaisir de cette position aussi longtemps que possible. Mais la petite Lucie était bien excitée et elle eut rapidement un orgasme alors que j'en étais moi-même assez loin.



Je continuais à la prendre en levrette de plus en plus vite, espérant jouir à mon tour sans la faire trop attendre, mais elle m'échappa. Elle se sauva, me laissant à genou avec mon sexe encore palpitant d'émotion, et redescendit dans la piscine, toute souriante.



- Tu es vraiment un bon amant, Simon !
J'étais très fier du compliment bien que frustré qu'elle ne m'ait pas fait jouir. Elle regardait mon sexe toujours tendu. Je lui demandai :
- Je croyais que l'objectif était de me soulager ?
- Ne t'inquiète pas...
Elle entreprit de nager un peu sur le dos.



Elle ajouta :
- La journée va être bien courte d'ici le début d'après-midi.
- Tu dois repartir vers quelle heure ?
- J'ai mon train à quatorze heure, mais ça nous laisse quand même toute la matinée...
Elle sortit de l'eau, toujours en prenant des poses terriblement suggestives, ne laissant aucun répit à mon érection.



- Je vais prendre une douche. Tu viens ?
Je n'avais pas vraiment le choix. Je la suivis. La maison était toujours parfaitement silencieuse. Dans l'escalier, j'admirais son cul et son sexe nu alors qu'elle se déhanchait pour monter les marches. Elle s'arrêta soudain pour me demander :
- Tu veux peut-être passer devant ?



- Pour rien au monde !
- Petit pervers...
- Petite perverse, toi-même !
Je la laissai pour récupérer mes affaires dans la chambre. Quand j'arrivais à la salle de bain. Elle était déjà sous la douche.



Elle se retourna comme je m'approchais d'elle. Elle sembla satisfaite de constater que je bandais toujours parfaitement. Elle attrapa mon sexe et le posa dans le creux de sa main pour le caresser de son autre main, comme le ferait un enfant avec un oiseau tombé du nid. Elle se mit accroupie et me prit en bouche.



Sa bouche était un écrin de velours. Sa langue me caressait avec une dextérité incroyable. Quand j'avais vu Lucie pour la première fois, elle m'avait paru si sage... Cette image s'était bien vite envolée et je dois dire que cette rencontre donna une saveur inoubliable à ce weekend d'anniversaire. Je ne mis pas longtemps à exploser. Elle sortit mon sexe de sa bouche et se mit à l'astiquer vigoureusement jusqu'à ce mes jets de sperme viennent lui fouetter le visage alors que je gémissais de plaisir.



Quand elle m'eut complètement vidé, elle me sourit :
- Je crois que la douche est indispensable maintenant... Après on ira prendre le petit déjeuner.