Le fétiche : 4. La grange
Le lendemain matin, je fus réveillé par le bruit de la porte. Fabienne n'était plus dans le lit et avait laissé un mot sur l'oreiller indiquant qu'elle était partie profiter de la fraîcheur du matin pour se promener aux alentours. Je fus un peu surpris qu'elle ose s'aventurer dehors toute nue sans moi, au risque de tomber sur des importuns. D'un autre côté, sa réaction de la veille au soir me laissait penser qu'elle n'était pas aussi sage qu'elle le paraissait à notre arrivée. Plutôt curieux de voir comment elle allait pouvoir gérer une éventuelle rencontre, j'entrepris de la suivre. L'avantage de pouvoir rester nu est que, sitôt sorti du lit, je pouvais sortir de la cabane. Elle n'était pas très loin et se dirigeait vers une partie déboisée qui se trouvaient de l'autre côté du village.

Je vis très vite sur ma gauche que je n'étais pas le seul à la suivre. Enrico, notre invité surprise de la veille, se trouvait plusieurs mètres devant moi. Il avança à grand pas vers elle et je pus entendre leur conversation :
- Mademoiselle ?
- Ah ? Bonjour Enrico. Je vois que vous avez adopté les coutumes vestimentaires d'ici.
- Oui... Je peux partager votre balade ?
- Ne le prenez pas mal, mais étant sans mon mari, je préfère éviter toute compagnie masculine...
Enrico ne répondit pas mais la laissa s'éloigner. Fabienne descendait vers une sorte de grange en bois.

J'étais plutôt fier de la réponse de ma femme. Mais Enrico ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. Dès qu'elle fut de l'autre côté de la grange, je le vis descendre à grand pas pour rejoindre ma femme. Intrigué, et un peu inquiet, je fis aussi le tour, mais en restant caché sous le couvert de la forêt. Un bruit derrière moi me fit sursauter. Il s'agissait de Siro qui passait sur un sentier un peu plus loin. Je n'y prêtai pas attention et me concentrai sur Fabienne qui, songeuse, s'étirait au soleil derrière la grange.

Vu qu'elle venait de rencontrer Enrico, je me dis qu'elle se remémorait sans doute son petit écart de la veille au soir avec le nouveau venu et que cela l'excitait un peu. Je me demandai même si elle ne mouillait pas un peu. Enrico surgit soudain à l'angle de la grange où il avait dû rester caché pour observer ma femme.
- Enrico ? Qu'est-ce que vous faites là ?
- Désolé, j'ai très envie de vous...
Fabienne mis une main devant son entrejambe, sans doute pour qu'il ne puisse voir son état d'excitation.

- Ecoutez Enrico, je préfère que vous me laissiez...
- Vous étiez beaucoup plus accueillante hier soir.
- Oui, j'avoue que je ne sais pas bien ce qui m'a pris. Jamais je n'avais été comme cela...
- Vous disiez que c'était sans doute la nudité. Là, nous sommes bien dans le même contexte, non ?
- Je ne sais pas...
Fabienne semblait troublée à l'extrême d'autant qu'Enrico commençait à se masturber sans la moindre pudeur, exhibant son sexe déjà long et dur à son regard.

J'aurais sans doute dû aller la rejoindre et demander à Enrico de la laisser tranquille. Mais j'étais moi-même très excité et je voulais voir si elle allait le chasser ou succomber à la tentation. D'un air résolu, elle s'adressa à Enrico d'une voix claire :
- Enrico, je ne souhaite pas tromper Cédric.
- Pourtant, hier soir...
- La fellation de la veille était exceptionnelle et Cédric était présent. S'il avait voulu s'y opposer, il aurait pu.

Enrico s'approcha d'elle en disant :
- Mais il ne l'a pas fait. Il m'a laissé jouir sur votre visage. Cela l'a excité. Je suis certain que ça l'excitera aussi quand vous lui raconterez tout à l'heure ce que nous avons fait...
Fabienne semblait réfléchir, doutant de sa propre détermination. Enrico l'embrassa dans le cou. Elle le laissa faire. Je sus alors qu'Enrico avait gagné. Elle ne marqua aucune opposition quand celui-ci appuya son érection contre ses fesses, ni quand il lui empoigna un sein pour la peloter.

Enrico fit ensuite descendre sa main vers l'entrejambe de ma femme. A ma grande surprise, ainsi qu'à celle d'Enrico, elle se dégagea et partie en courant pour se dissimuler derrière une meule de foin. Je n'eus pas à bouger beaucoup pour avoir un champ de vision dégagé sur ma femme qui regardait de derrière la meule pour voir si Enrico l'avait suivi ou non.

Malheureusement, Enrico l'avait suivi et avait repéré où elle s'était cachée. Il arriva derrière la meule de foin :
- Mademoiselle, je ne connais même pas votre prénom !
Ma femme était encore subjuguée par l'érection indécente de l'homme. Relevant le regard, elle rigola :
- Fabienne, mais ne me dites pas que c'est pour cela que vous me courrez après ?!
- Non, j'ai trop envie de vous...
- Moi je ne veux pas. Vous n'allez pas me violer ?
- Ne résistez pas. Je suis sûr que vous en avez aussi envie. Je peux vous soumettre très aisément.
- Et qu'est-ce qui vous fait croire que je ne suis pas assez forte pour me défendre ?

- Vous êtes une femme. Vous ne feriez pas le poids...
- C'est quoi ces propos de machos ? Qu'est-ce qui vous fait croire que je ne résisterai pas ? Si ça se trouve, je suis plus forte que vous !
J'étais étonné de voir que Fabienne avait réussi à donner un tout autre ton à la conversation en passant d'un harcèlement sexuelle à une querelle d'écoliers.

Enrico entra dans son jeu et répondit :
- Je suis certain que vous ne parviendrez pas à déplacer cette meule de foin en la poussant.
- En la faisant rouler ? Bien sûr que si !
Fabienne se mit devant la meule et s'appuya contre pour la pousser, mais sans succès.

Enrico se mit à rigoler. Il semblait très fier de lui, comme si le fait que Fabienne ne parvenait pas à bouger la meule allait ensuite lui donner un droit sur elle. Mais ma femme ne s'avoua pas vaincue : elle s'arque bouta contre la meule, jambes écartées et se mit à pousser de toutes ses forces. Elle ne se rendait vraiment pas compte du spectacle exceptionnel qu'elle nous offrait, exposant sa moule et son cul à nos regards pervers.

Alors qu'elle poussait, j'entendis à nouveau Siro repasser plus loin derrière moi, mais très concentré par le spectacle que nous donnait Fabienne, je ne me retournai même pas. Poussant de toutes ses forces, Fabienne parvint à faire bouger la meule de quelques centimètres. Prolongeant son effort, elle poussa encore et, soudain, la meule partie dans un creux, roulant deux mètres plus loin. Surprise, Fabienne se retrouva à quatre pattes, exténuée.

Enrico ne disait rien mais il bandait énormément. Moi aussi, je dois bien l'avouer. Et puis il se passa ce dont j'avais déjà été le témoin pour d'autres filles et aussi pour Fabienne la veille. Alors qu'elle était toujours à quatre pattes, elle se mit à gémir, ces gémissements de chatte en chaleur qui la veille m'avait donné instantanément envie de lui faire l'amour. Enrico resta quelques secondes interdit, ne comprenant pas le changement de comportement de Fabienne, puis vint s'agenouiller derrière elle pour venir la pénétrer.

Là encore, j'aurais dû intervenir : faire dégager Enrico, sauver ma femme de ce viol. Viol ? Elle ne semblait pas du tout le prendre comme cela. Elle gémissait de plus en plus, encourageant son partenaire. Elle ne protestait pas du tout et passa même une main derrière elle pour caresser les couilles de son amant tandis qu'il allait et venait en elle.

De voir ma femme se faire baiser ainsi, s'abandonnant totalement aux plaisirs, me mettait moi aussi dans tous mes états. J'avais très envie de les rejoindre et de donner ma queue à sucer à Fabienne mais je craignais que cela ne brise la magie de la situation. Je restai donc caché à me masturber en observant ma femme qui me trompait avec un autre homme.

Fabienne criait de plus en plus et Enrico la défonçait sans ménagement. C'était à la fois bestial et fascinant. Même si j'avais pu profiter de ma femme dans un état similaire la veille au soir, je l'enviais de pouvoir lui donner du plaisir ainsi en pleine nature. A force de subir les coups de reins de son amant, Fabienne se retrouva à plat ventre avec la bite d'Enrico toujours entre les cuisses.

Celui-ci tentait de continuer à la pénétrer mais les cuisses serrées de ma femme lui rendait l'accès très difficile. Cependant, dès qu'elle eut assuré son équilibre, elle écarta largement les cuisses pour qu'il puisse continuer à la baiser. Rapidement, j'entendis Fabienne hurler sans retenu. Jamais je ne l'avais entendu se lâcher ainsi pendant un orgasme.

J'étais partagé entre la jalousie que ce ne soit pas moi qui ai donné ce plaisir ultime à ma femme et l'immense excitation que me procurait mon statut de cocu-voyeur. Je sentis soudain le point de non retour alors que ma main continuait d'aller et venir sur mon membre. Je sentis ma semence monter depuis mes couilles et, soudain, gicler en grands jets et s'écraser sur les feuilles des buissons devant moi.

Enrico était lui aussi sur le point de jouir. Je le vis distinctement sortir son sexe de celui de ma femme et se mettre à éjaculer. Son sperme jaillit et explosa un peu partout, maculant le sexe béant de Fabienne, ses fesses, ses cuisses et son dos. Si je n'avais pas déjà éjaculé, je pense que la vision de cette scène aurait déclenché mon ultime plaisir.

Enrico s'éloigna alors que Fabienne gémissait encore. Après quelques minutes, les gémissements s'arrêtèrent et je la vis se relever, un peu honteuse, et attraper un seau d'eau pour se laver rapidement les fesses. Avant qu'elle ne prenne le chemin du retour, je la précédai rapidement pour être sûr de rentrer à la cabane avant elle. Sitôt arrivé, je me remis au lit et fit mine de dormir. Fabienne arriva quelques minutes plus tard et se glissa dans le lit.