A l'écoute - 11

Le succès de ma mission de la veille m'a permis de bénéficier d'une journée de repos. Quand j'annonce cela à Paul le soir, il semble déçu :
- Mince, moi c'est trop tard pour que je pose un congé. En plus, Jérémy m'a proposé de passer profiter de sa piscine. Lui aussi est en congés. Demande-lui si tu peux passer, ça lui fera plaisir et toi ça te fera du bien.
- Et toi, ça ne te pose pas de problème que j'y aille sans toi ?



- Oh, je me doute bien que Jérémy ne va pas que regarder avec les yeux mais ce ne sera pas la première fois. Et je serais bien égoïste de vouloir garder ce corps de rêve pour moi tout seul.
Sa réponse ne me surprend pas vraiment et c'est même lui qui appelle Jérémy pour me faire inviter le lendemain après-midi.

Au matin, quand il me vois essayer un bikini rose, il m'arrête :
- Emmène-le si tu veux, mais ils ont prévu des températures atroces aujourd'hui. Je serais toi, j'enfilerais juste une petite robe. Tu mettras ton maillot une fois chez Jérémy.



Imaginant bien une idée perverse de Paul derrière cette proposition, j'accepte et, en début d'après-midi, je passe une petite robe avec rien dessous. Je sors pour aller à pied chez Jérémy. A peine suis-je sortie de chez moi que j'entends la voix métallique dans mon oreille :
# Déboutonne la robe...
Je regarde tout autour de moi, surprise.



Puisque j'ai obtenu ce jour de congés, pourquoi Fabrice me donne des instructions ? Et d'ailleurs, est-ce Fabrice qui me donne systématiquement ces instructions ? Je n'ai jamais osé lui posé la question même si j'avais trouvé étrange qu'il puisse être présent à la sortie du Club Aquaviva. Quelque soit la personne qui me donne ses instructions, je sens, comme d'habitude l'excitation monter à l'idée de l'exhiber un peu. Tout en marchant, je commence à déboutonner ma robe jusqu'au nombril, permettant à quelques passants de profiter du profil de mes seins nus par l'entrebâillement de la robe.



# Déboutonne davantage.
De toute évidence, la personne qui me donne des instructions me voit suffisamment bien pour savoir à quel bouton je me suis arrêté. Je regarde tout autour de moi pour chercher qui peut bien me diriger. Dans mes retournements inquisiteurs, une bretelle de ma robe glisse et dévoile la majeur partie de ma poitrine nue pour le plus grand plaisir de nombreux passants.



Un groupe de gars s'arrête devant moi, m'empêchant de progresser. Je m'arrête donc et replace correctement les pans de la robe sur ma poitrine :
- Ne vous gênez pas pour nous, mademoiselle. Vous semblez être exhibitionniste. C'est parfait, nous sommes voyeurs, mes potes et moi !
Je n'ai pas le temps de répondre que la voix reprend :
# Déboutonne tout le bas de la robe.
Je soulève donc le bas de la robe pour en retirer les boutons un à un, laissant s'écarter à nouveau les pans du haut qui dévoile alors mes seins.



Les gars semblent contents :
- C'est parfait ! Vous êtes magnifique. C'est un vrai régal.
Je me dis que je vais finir par me faire violer en publique par ces cinq mecs, mais ils semblent juste vouloir se rincer l'œil. Une fois le dernier bouton retiré, je les laisse donc admirer mon ventre nu.



La voix métallique retentit à nouveau dans ma boucle d'oreille :
# Les gars ont l'air cool. Tu peux t'en tenir là et continuer ton chemin mais interdiction de reboutonner la robe.
Je rabats les pans sur mon corps nu. Les gars sont effectivement sympas car ils me laissent le passage, manifestement satisfaits de ce qu'ils ont pu profiter de voir. Je passe entre eux en leur souriant.



Je m'attends à ce qu'ils me suivent mais ce n'est pas le cas. Le reste du trajet est plus calme même si de nombreuses personnes que je croise s'étonnent de voir que je maintiens ma robe déboutonnée. Les plis et mes mouvements laissant parfois apparaître un bout de sein ou un haut de cuisse dénudé.
J'arrive chez Jérémy sans encombre et il me sourit en découvrant ma tenue :
- Tu es si pressée que tu n'as pas attendu que je t'ouvre la porte pour commencer à déboutonner ta robe ?
- Non, j'ai traversé la ville à pied avec la robe déboutonnée...
- Un choix de Paul ?
- Oui...
Je n'ose lui parler de l'oreillette et de mes doutes quant à l'identité du donneur d'ordre. Il me laisse rentrer et je laisse la robe tomber au sol dans le salon dès qu'il a refermé la porte d'entrée.



Me découvrant nue, il ouvre de grands yeux :
- Ah oui ! Tu te baignes sans maillot ?
- Dans tes rêves. C'est Paul qui m'a dit de venir comme ça, soit disant que j'aurais trop chaud. Mais j'ai quand même apporté un bikini.
Je vois bien que Jérémy n'est pas déçu car il sait à mon regard de braise que je ne vais de toute façon pas conserver le bikini tout l'après-midi.



Il m'accompagne au bord de la piscine où je commence donc à enfiler mon bikini. Tout en me regardant, Jérémy se met aussi en maillot. Je vois qu'il bande déjà beaucoup mais il faut dire qu'il n'arrête pas de mâter mes nichons et mon cul. Il me dit :
- André doit venir aussi. Il ne devrait pas tarder.
- Paul était dégoûté de ne pas pouvoir venir...
- D'autant qu'il doit bien se douter qu'on ne va pas faire une belotte.
- Il n'est pourtant pas jaloux : c'est quand même lui qui m'a envoyé ici !
Je termine de nouer mon soutien-gorge.



Je m'apprête à descendre dans l'eau quand on frappe à la porte. Jérémy va ouvrir :
- C'est certainement André.
J'entends André se moquer de Jérémy et j'imagine qu'il a remarqué la proéminence indécente de son entrejambe. Quand André apparaît au bord du bassin, il semble à la fois surpris et heureux de découvrir ma présence :
- Ninon ! Je comprends mieux pourquoi Jérémy a une gaule d'enfer !
Je suis assez flattée par le compliment et je rougis.



Pendant qu'André se met en maillot, je commence à descendre par l'échelle dans le bassin. Jérémy arrive et explique à André, en faisant comme si je n'étais pas là :
- Toi vois, André, elle est venue avec une petite robe complètement déboutonnée. Elle a traversée la ville comme ça.
- Donc tout le monde a pu admirer son bikini...
- Tu rigoles ! Le bikini, elle l'a enfilé seulement en arrivant ici.
- Mince, j'ai manqué quelque chose alors.
- Oh, je pense qu'elle n'a pas fini de s'amuser et que le bikini ne va pas rester longtemps sur ce corps magnifique.
Comme pour lui donner raison, je m'amuse à me caresser les siens à travers le tissu du maillot, le faisant un peu glisser et révélant partiellement mes mamelons.



André est déjà en érection :
- Bon sang, que tu es bandante, Ninon.
Je lui réponds :
- C'est Paul qui m'a dit que le maillot serait superflu car il allait faire super chaud...
- Et il a raison !
Les seins à moitié à l'air, je commence à dénouer le bas de mon maillot.



Jérémy rigole :
- Il est fou, Paul !
André répond d'un ton désabusé :
- Tu parles, on profite d'une infime partie de ce que lui a au quotidien en vivant avec cette nana.
Je termine de retirer mon bikini et m'étire pour exciter les garçons.



Comme je descends dans l'eau, je les vois commencer à baisser leurs maillots, exhibant leurs érections. Je les arrête :
- Attendez, les gars. Je me baigne d'abord. On s'amusera après.
- Hé, on a autant le droit que toi de se mettre à poil.
J'admets qu'ils ont raisons mais la vue de leur deux bites dressées me donne quand même envie d'écourter ma baignade pour aller les rejoindre.



Nus, ils se mettent à faire les cents pas autour du bassin en suivant ma progression dans la piscine. Ils semblent chercher le meilleur angle de vue et s'arrêtent quand je m'appuie au rebord du bassin :
- Vous ne vous baignez pas les gars ?
- Non, nous on mate.
- Sans caméra, c'est courageux de votre part...
Ils rigolent, comprenant que je fais allusion à la fois où ils s'étaient amusés à placer une webcam sous mon bureau. Je rajoute :
- Paul m'avait dit que c'était un après-midi piscine...



Jérémy précise :
- Piscine, ça peut être dedans ou à côté... Peu importe. L'essentiel, c'est que tu sois là, Ninon.
Je me retourne alors pour m'appuyer sur le bord en me cambrant :
- Vraiment ? Vous n'allez pas descendre dans l'eau ?



André soupire :
- Ah là ! Tu nous tentes vraiment !
J'en rajoute :
- Regardez un peu ce que vous ratez...
Je me hisse un peu sur le bord et exhibe mon cul hors de l'eau en écartant franchement les cuisses pour bien exposer ma fente.



Comme André s'apprête à descendre dans l'eau, je me redresse et me retourne :
- Trop tard ! Vous êtes lents les garçons.
Je me dirige alors vers l'échelle et je sors du bassin, suivie par les regards pervers de mes deux collègues-voyeurs.



Jérémy commence à se masturber. André se retient. Je gronde Jérémy :
- Dis donc, tu pourrais te retenir !
- Tu en as de bonnes, toi ! Tu crois que c'est facile ? Et pour tout te dire, je ne me retiens pas de me palucher, mais je me retiens de te rejoindre pour autre chose...
- Précise ta pensée, ça a l'air intéressant.



- Je laisse faire ton imagination, ce sera moins cru que mes explications...
- C'est que tu ne sais pas ce que je suis capable d'imaginer !
D'un air désinvolte, je commence à remettre mon maillot, en prenant mon temps pour qu'ils puissent voir le plus longtemps possible mes attributs.



André est le premier à réagir :
- Mais qu'est-ce que tu fous, Ninon ?
- Bah tu vois. Je me rhabille. Il va falloir que j'y aille bientôt...
- Tu te fous de nous ?
- Quel est le problème les gars ?
Je les toise en essayant de rester sérieuse.



Jérémy désigne son érection :
- Le problème, il est là ! Tu ne peux pas te barrer en nous laissant comme ça !
- Vous n'avez qu'à vous masturber, non ?
- Ne joue pas avec nous. Tu nous as excités, tu assumes.
Les garçons ont l'air furieux et remontent leurs maillots. Je rigole et les rassure :
- Mais oui, les gars, je vous taquinais...
Il me rejoigne alors au bord du bassin et André me retire mon soutien-gorge.



Je peine un peu à baisser les maillots des garçons tant ils sont tendus par leurs érections. Jérémy me donne un coup de main pour se débarrasser du sien et je ne peux m'empêcher de saisir aussitôt la bite ainsi exposée :
- Mmmm, dommage que Paul ne soit pas là.
- On te fait confiance, tu lui raconteras ce soir !
- Evidemment...



André termine de retirer son maillot lui aussi et je masturbe les deux tiges, une dans chaque main, tandis que les gars me caressent les seins :
- Alors les gars, vous attendiez ça depuis un moment, non ?
- Ne fais pas celle qui s'en fiche. Je suis certain que tu as envie de nous sucer depuis qu'on les a sorties...
André a raison. Je m'agenouille entre eux et je commence à sucer Jérémy.



André se penche sur moi et défait les nœuds de mon string pour me le retirer :
- Je crois que ce sera inutile pour la suite...
Puis il reprend position pour que je le masturbe tandis que je suce toujours Jérémy.



André s'impatiente :
- Allez ! Pas toujours les mêmes. Préfère quelqu'un avec de l'expérience que ce jeune puceau qui n'a jamais été sucé par d'autres filles que toi...
Même si sa réflexion n'est pas très sympa, c'est vrai que j'ai une petite préférence pour la bite à Jérémy et que j'ai tendance à la privilégier à celle d'André. Je tourne donc la tête pour prendre la queue d'André en bouche et lui faire aussi une fellation.



Se sentant un peu délaissé et trouvant manifestement moins intéressant que je le masturbe, Jérémy s'allonge à côté de nous, la queue dressée :
- Allez ma belle. Elle est prête. Elle est pour toi. Et je sais que tu attends depuis le début de l'après-midi de te l'enfiler.
Je ne résiste pas. J'abandonne André et vient chevaucher Jérémy. En m'empalant sur sa tige raide, je gémis de plaisir.



Je commence à monter et descendre. Il me saisit les cuisses et me force à m'empaler plus loin sur lui. Je ne peut réprimer des gémissements de plaisir de plus en plus intenses. André décide de me clouer le bec en me fourrant sa queue dans la bouche. Je commence à le sucer, mais je m'écarte les fesses des deux mains pour dégager mon anus, espérant ainsi lui faire comprendre ce que j'attends.



Comme il n'est pas trop benêt, il se décide à abandonner la douceur de ma bouche pour s'essayer à d'autres aventures. Je ne me souviens plus s'il a déjà eu l'occasion de me sodomiser mais en tout cas il n'a aucune difficulté à trouver le chemin et, à peine a-t-il forcé mon anus avec son gland, André se met à donner de grands coups de reins pour s'enfoncer loin en moi.



Si la première pénétration anale n'est pas des plus plaisantes, le plaisir gagne heureusement rapidement et je gémis de plus en plus. Je me penche en avant pour qu'il puisse aller plus loin, ce qui ravit Jérémy :
- Oui ! Bonne idée !
Mes seins sont à portée de sa bouche et il ne se prive pas pour les sucer et les lécher.



André profite que je sois davantage cambrée pour essayer de s'engager presque totalement en moi. Je sens que nous sommes tous les trois proches de l'orgasme mais un mouvement dans la maison attire mon attention. Paul vient d'arriver !
- Je vois que j'ai bien fait de quitter le boulot plus tôt !
Il est déjà en train de se mettre à poil. André et Jérémy semble se moquer totalement de sa présence et continue à me prendre en sandwich.



Et puis tout s'accélère. André me défonce le cul sans ménagement. Je sens que Jérémy ne tient plus et, immobile, il se met à décharger en moi. Mon orgasme monte et se déclenche alors qu'André continue à m'enculer sans ménagement. Je sens les giclées de sperme de Jérémy alors que les spasmes du plaisir me gagnent. Je crie. André s'immobilise à son tour et l'instant d'après se met à m'inonder le cul de son foutre chaud.



Paul me regarde. Il semble ravi. Comme André s'apprête à se retirer, il l'arrête :
- Non, attends ! Je veux voir un truc. Ninon, tu vas te dégager des deux bites en même temps, OK ?
Dans l'état où je suis, je ne comprends pas vraiment ce qu'il me dit mais j'obéis et me dégage de Jérémy en même temps qu'André sort de mon cul. Je comprends ce que Paul voulait voir en sentant la semence des deux hommes s'écouler de mes deux orifices.



André et Jérémy se relève et viennent serrer la main à Paul. Je trouve cette scène un peu surréaliste dans la mesure où ils sont tous les trois tout nus :
- Vous vous croyez au boulot, les gars ?
Paul penche la tête et me regarde en souriant alors que je suis à quatre pattes :
- Et toi, ma chérie ? Est-ce qu'il t'arrive souvent d'être dans cette position au boulot ?



Un frisson me parcourt. Il parle bien sûr du fait que je suis nue et à quatre pattes, mais pourquoi associe-t-il ma position indécente au boulot ? Je me rassure en me disant que j'accorde trop d'importance aux propos d'un mec qui est surexcité. Il s'approche de moi, en érection.



Comme il s'installe à quatre pattes derrière moi, je le mets en garde :
- Jérémy et André ont tous les deux jouis en moi... Je suis pleine de leur foutre. Si tu préfères, je peux te sucer ?
Comme il engage son sexe dans ma fente, il me dit à l'oreille :
- Cela ne me dérange pas plus que quand je te baise le soir après que tu te sois faite un client pour le boulot.



Ainsi, il sait. Depuis combien de temps ? Je suis furieuse d'avoir manqué de discrétion et qu'il s'en soit rendu compte mais je suis rassurée de voir qu'il semble ne pas m'en vouloir. Mes réflexions ne portent pas beaucoup plus loin puisque il se met à me prendre en levrette avec une énergie incroyable.



Il faut dire que je ne me suis pas particulièrement ménagée avec André et Jérémy. Me caressant l'anus avec l'index, Paul me dit :
- C'était bien d'être prise en sandwich ?
- Ouiiii !
- Tu veux encore ?
- Non... j'ai eu mon compte...
Mais Paul ne semble pas d'accord et il se met à me branler le cul avec son doigt tout en continuant à me baiser.



Je ne m'y attendais pas vraiment et je dois avouer que cela me donne un plaisir inouï. L'orgasme me gagne et je me redresse en criant mon plaisir. Dans une demi-conscience, j'entends Paul dire :
- Qui t'a demandé de jouir, espèce de dévergondée ?



Ces quelques mots me coupent le plaisir. Paul sait-il pour le micro dans la boucle d'oreille ? Epuisée, je me laisse retomber à quatre pattes tandis que je le sens se retirer de moi. Aussitôt après, son sperme chaud vient s'écraser sur mes fesses et il gémit en me disant :
- Aaaaaah ! Qu'est-ce que je t'aime !!!



Une longue minute s'écoule avant que je refasse surface, épuisée par la plaisir mais aussi par les révélations que vient de me faire mon chéri. Je me redresse. Il me regarde en souriant :
- Ne t'inquiète pas, Ninon. Je suis au courant depuis un moment pour la teneur de tes nouvelles missions au sein de la boîte.
- Et tu n'es pas jaloux ?
- J'étais furieux au début mais je me suis rendu compte que ça m'excitait aussi beaucoup. Et puis tu m'as aussi montré que tu faisais bien la part des choses entre le boulot et notre couple.
Là, je suis subjuguée d'un point de vue aussi mature et je le regarde avec un amour encore plus grand.



Je lui demande :
- Fabrice t'a mis au courant dès le début ?
- Oui, dès le soir de ta première mission. Il ne voulait pas que je découvre ça par hasard.
- Alors, il t'a parlé aussi des boucles d'oreilles ?
- Quoi ? C'est quoi cette histoire de boucles d'oreilles ?
Paul ne semble donc pas au courant que je suis soumise à des ordres pendant mes missions.



Et moi qui pensais que c'était lui qui était derrière le micro quand cela arrivait en dehors du boulot ! J'hésite à lui en parler mais je me ravise, me disant que nous avons chacun eut notre compte de révélations pour la journée.