Petite chatte en feu - 2
Le lendemain, pendant ses heures de boulot, les fantasmes vont bon train. C'est sympa et léger, et malgré tout, la température monte d'un cran à chaque heure qui passe.

Aurélie regarde régulièrement ses mails depuis son boulot. Elle le fait rarement, mais là, d'un coup, c'est un peu frénétique. Les deux acolytes se renvoient une balle de plus en plus chaude.

C'est une sensation bien agréable pour Aurélie, après tous ces mois de disputes à n'en plus finir, puis d'un calme certes réparateur mais quelque peu ennuyeux, voire angoissant.

C'est sûr, il doit la prendre pour une fille facile, voire une salope.

C'est bien à ce jeu-là qu'elle joue avec lui.

Cela ne lui ressemble pas trop en général. Mais, en particulier, aujourd'hui, cela lui fait du bien de se lâcher.

Elle sait parfaitement qu'avec ce genre d'abord, il est peu probable que quelque chose d'intéressant se développe.

Mais justement, comme l'impression que rien d'intéressant ne va se développer par ce genre de moyen, autant profiter du moment présent, si c'est possible.

Après le dîner, Aurélie s'installe devant la télévision, couchée sur le canapé, son ordinateur à portée de main. Depuis qu'elle a le wifi, c'est devenu beaucoup plus confortable de chatter en soirée ! Elle s'est mise en tenue de soirée de célibataire.

Il lui demande si elle est en nuisette.

Aurélie préfère éluder !

Et puis, d'un coup, tout s'accélère. Il lui demande son numéro de téléphone. Aurélie aime bien sa voix, teintée de l'accent local. Il dit qu'il aime bien la sienne. Ils discutent un peu. A chaque fois, c'est un instant un peu curieux, le passage du pur virtuel à l'incarnation d'une voix.

La voix, c'est important. C'est quand même un reflet assez fin de la personnalité. Justement, ce soir, Aurélie entend une voix sympathique.

Cela part soft, mais rapidement cela vire hot. Et finalement, l'inattendu : « Et si je venais maintenant ? Tu m'offres un café ? »

Alors là, Aurélie ne s'y attendait pas du tout.

Il y a comme un blanc dans la conversation, pendant que cela turbine quelque peu dans sa petite tête.

Elle pensait qu'éventuellement il allait proposer d'aller boire un coup un de ces quatre. Mais là, s'inviter chez elle en pleine nuit, c'est fort !

Evidemment, cela la rassure quand même moyennement d'inviter chez elle un type dont elle ne sait absolument rien. Ceci dit, il a l'air gentil. Et puis, il faut bien avouer qu'ils y ont été forts pour faire monter la pression, tous les deux. Aurélie a bien envie de se défouler sur lui

Et finalement
« Bon d'accord. Je t'offre un café ! »

Il lui demande son adresse. Il n'habite pas très loin.

Il lui dit qu'il sera chez elle dans une demi-heure à peu près.

D'un coup, c'est un peu la panique à bord.

D'abord, elle passe sous la douche rapidement. Elle en profite pour parfaire au rasoir une épilation qui laisse à désirer.

Et puis, évidemment, elle enfile des dessous qu'elle aime bien, une robe noire toute simple, à col montant et sans manche, et puis des bas dim-up noirs et des ballerines.

Une tenue simple, sympa et un brin sexy mais pas trop.

Elle a même le temps de préparer un café.

Et voilà, il est déjà là. Le portable sonne.

C'est sûr, elle ne lui a pas donné les codes d'entrée de sa résidence. D'abord, c'est Fort Knox, chez elle. Elle eu peu de temps pour chercher un appartement, après sa séparation de Nicolas. Et elle a eu un coup de bol. Elle a trouvé, pour un loyer raisonnable, un grand appartement dans une résidence « de haut standing ». Elle ne se sent pas forcément en phase avec la froideur léchée de l'ensemble, mais l'appartement est bien, elle est au centre ville et ses fenêtres ouvrent sur un peu de verdure. Que demander de plus ?

« Je descends te chercher ».

Il est là, derrière la grille, au bout de l'allée. Pendant qu'elle marche vers lui, elle se demande vraiment ce qu'elle est est en train de faire. Tu es folle, ma fille ! C'est vraiment n'importe quoi !

Elle qui est sentimentale, sensible et fidèle, comment s'est-elle transformée en cette fille extravertie, prête à se donner pour un soir à un parfait inconnu ?

Elle en est ébahie. Elle ne sait pas trop qu'en penser. Il faut vraiment que cette séparation d'avec Nicolas l'ait minée. Ou peut-être, au contraire, que cela l'a révélée à elle-même ?

Bizarrement, toutes ces questions n'ont pas l'air d'entamer sa détermination. Elle se dirige vers lui d'un pas alerte. Elle lui fait un petit signe de loin. Il attend tranquillement à la grille. Bah, si ça se trouve, il a l'habitude de ce genre de coups d'un soir. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Aurélie ne sait rien de lui. Et il doit certes s'être fait une drôle d'image d'elle.

Elle y va toutefois d'un pas déterminé. Et en même temps, elle n'a pas la moindre idée de ce qui va se passer, une fois arrivée à la grille. Bon, d'accord, elle va ouvrir. Mais après ? Qu'est-ce qu'ils vont se dire ? Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Le vide total dans sa tête à ce sujet.

Aurélie retrouve le charmant sourire des photos. C'est un sourire rassurant, tant il rayonne de gentillesse.
« Bonsoir,
« Bonsoir, miss »

« Alors, comment c'était déjà ? Tu es un grand timide ? On dirait pas... » dit-elle doucement en souriant
« Si, si, je te jure... c'est toi qui m'a mis dans un état pas possible ! »
Aurélie, a-t-elle vu un clin d'œil coquin,ou était-ce juste une impression?

La grille s'ouvre et l'homme rejoint Aurélie à l'intérieur de la forteresse.

Il fait un pas en avant, Aurélie lâche la porte et ils se retrouvent bouche contre bouche. Aurélie ne sait pas comment c'est arrivé. Elle croit qu'elle avait l'intention de déposer un petit bisou sur sa joue pour lui souhaiter la bienvenue. Cela s'est fait si facilement que c'est incompréhensible pour elle.

Il est si facile et si bon, ce baiser, que c'est à en hurler de délivrance. C'est là qu'Aurélie se rends compte que tout ceci n'est pas arrivé par hasard. Combien de temps est-ce que cela fait qu'on ne l'a pas embrassée comme ça ? Elle est en manque de tendresse depuis de si longs mois. Est-ce finalement si étonnant qu'elle soit prête à tout, et surtout à n'importe quoi, juste pour un baiser si doux ?

Si Aurélie s'écoutait, elle resterait là toute la nuit, debout, lèvres contre lèvres, langues mêlées. L'homme n'a pas l'air de vouloir briser le charme,

Finalement, Aurélie le fait pénétrer dans l'immeuble, à l'aide de sa clé. Elle ouvre la porte qui mène à l'escalier et allume la lumière. Il en profite pour la plaquer contre le mur et reprendre le baiser interrompu.
- Oh, c'est trop bon ! Oui, c'est trop bon !

Cette fois, sa main descend le long de la cuisse d'Aurélie, puis passe sous la robe. Il caresse ses bas, remonte sur sa hanche nue.

Après ce langoureux baiser, les deux tourtereaux reprennent leur route. Aurélie lui sourit. Sous la lumière du plafonnier, elle se rend compte qu'il a vraiment de très beaux yeux.

Les deux s'installent sur le canapé. Les mains folâtrent sous la robe, qui est assez ample pour lui laisser accès à tout ce qu'il veut. Par moments, cela semble un peu incroyable à Aurélie, d'être là avec cet inconnu sur son canapé.

Mais il est tellement tendre et mignon que ses pensées s'effacent bien vite sous la douceur de ses lèvres et de ses mains.

Ses mains qui éveillent mille sensations sur sa peau. Tout ceci fait un bien fou à Aurélie comme une détente profonde après des mois difficiles. Finalement, tout ce qui compte, en cet instant, ce sont sa bouche et ses mains qui réveillent son corps en douceur.

Aurélie ne peut plus résister et défait la ceinture du jean de l'homme. Elle a envie d'en voir plus. Il finit lui-même d'enlever son jean, fait valser chaussures et chaussettes. Il est là, debout, en boxer, devant elle.

Aurélie tire son boxer vers le bas, et révèle, là, à hauteur de ses yeux, son sexe qui a déjà pris de l'ampleur.

Elle ressent une irrésistible envie de l'aider à prendre forme avec sa bouche et ses mains.

Elle imagine déjà la douceur veloutée de cette peau recouvrant la hampe si dure.

Elle est émue à l'idée de découvrir doucement son magnifique gland rouge.

Mais alors qu'elle envisage tous ces plaisirs à venir, alors que sa bouche s'approche de l'objet de ses désirs, il reprend la direction des opérations. Il la relève, fait passer ma robe par-dessus sa tête et la jette sur un fauteuil.

Alors, Aurélie se colle à lui, et reprends à lui caresser le dos, pendant que leurs bouches se reprennent.

Les mains flattent Les fesses, par-dessus le fin tissu de Sa petite culotte. Une jolie petite culotte à motifs noirs et blancs, qui adhère parfaitement aux formes, les couvre pour mieux les mettre en valeur.

Il passe ses doigts le long des bords du tissu, puis le long des plis fessiers, à la limite des cuisses.

Aurélie ne peut pas m'empêcher de ronronner.

Alors, il la repousse sur le canapé, l'engageant à s'installer à quatre pattes, la croupe offerte.

Etant assez fière de ses fesses, elle aime bien exposer ainsi ses rondeurs. Elle ondule un peu du bassin pendant qu'il flatte gentiment ses globes.

Finalement, il saisit le tissu et fait lentement glisser la culotte le long des jambes d'Aurélie, jusqu'à ses pieds. Il passe un doigt le long de la raie, en surface. Cela arrache un gémissement à Aurélie qui écarte encore un peu les jambes, pour mieux s'offrir à son regard.

Sa langue se pose à la naissance de sa raie et descend lentement. C'est à mourir ! Aurélie est tendue à l'extrême vers le moment, où, inexorablement, il va arriver à sa fente, qui n'attend plus que de sentir ce contact humide.

Il la fait languir, jouant de sa langue dans le doux sillon. Aurélie ne sait pas ce qui l'emporte, du délice de cette caresse et de son impatience d'autres délices encore. Elle ferme les yeux, totalement soumise et à la volupté qu'il décide de lui octroyer.

A la voir si docile et ronronnante, cela doit l'engager à s'aventurer plus bas. Sa langue s'avance en éclaireur entre les lèvres. Elle ne peut retenir un gémissement de plaisir et de délivrance. Visiblement, ce nouveau territoire doit lui plaire, car il lèche, il suce, il pointe sa langue l'introduisant dans la fente, il aspire le petit. Aurélie est emportée par une tornade de volupté, elle n'est plus vraiment sur terre.

L'homme s'écarte d'Aurélie un instant. Elle sent un contact ferme contre sa fente. Cela est exactement ce dont elle a besoin en cet instant. Elle sent ses chairs livrer lentement le passage à sa belle queue tendue.

Il progresse lentement, puis donne un ultime coup de rein qui le projette contre son col.

Elle grogne de plaisir et d'acceptation.

Elle adore ce contact si intime. Elle veut ce contact, elle aime ce
contact, elle est faite pour ce contact.

Elle veut qu'il lui donne encore, encore, encore, au rythme de ses coups de rein puissants.

S'il trouve le bon rythme, le plaisir ne va pas tarder à déferler.

Elle sent l'onde qui gonfle, prête à la submerger.

L'homme cherche précisément ce contact qu'Aurélie aime tant, le trouve, le force. Et le feu d'artifice qui naît tout au fond d'Aurélie à chaque fois qu'il vient battre contre son col submerge à nouveau sa conscience.

Aurélie n'est pas de taille à pouvoir résister à ces sensations-là.

Les gémissements se sont mués en cris. Il ne peut pas douter de l'effet qu'il lui fait. Aurélie se sent traverser d'éclairs à chacun de ses coups, jusqu'à l'orgasme fulgurant, qui, malgré sa force, n'efface pas complètement cette sensation de défiance présente en arrière-plan.

Il continue encore un peu ses va-et-vient et puis arrive à la limite lui aussi.

« Aaaah, je vais jouir ! »

Il se retire brusquement et demande à Aurélie de se retourner, jusqu'à ce qu'il asperge son corps de longs jets de sperme chaud.

Mais surtout, Aurélie est sûre qu'il a aimé regarder sa semence jaillir et l'éclabousser.

Aurélie aime qu'on en mette partout. C'est beau un homme qui jouit.

L'homme en a terriblement bien profité. Il l'a martelée, labourée, épuisée.

C'était vraiment très fort et très bon.

Petit à petit, Aurélie et l'homme reprennent leurs esprits.
« Ne bouge pas, tu en as partout ! »

Rien qu'à ces mots-là, ce ton-là, toutes les inquiétudes d'Aurélie s'évanouissent.

Elle sourit. Il est mignon, ce type. Elle se sent incroyablement détendue avec lui.

Il revient et l''essuie.

Elle le relève et le prends par la main.
« Et si on allait un peu sous ma couette ? »
C'est chouette, il n'a même pas décliné l'invitation. Elle a eu peur qu'il se barre. Aurélie a encore tellement envie de caresser sa peau et d'embrasser sa bouche, de jouir, de le faire jouir

Ils sont bien là, sous la couette. Aurélie ne veut rien d'autre que sa peau, sa bouche, ses mains.

Lui aussi a l'air de vouloir encore sa peau, sa bouche, ses mains.

Ils sont bien, tranquilles avec la nuit devant eux.

Au bout d'un long moment de calme et de volupté, entre caresses et douces paroles, Aurélie sent contre sa jambe une fermeté sur laquelle on ne peut se méprendre.

Son guerrier d'un soir serait-il prêt à reprendre le combat ?

Non seulement il ne s'est pas barré à la première occasion, mais il en redemande ?

Cela est une très bonne nouvelle ! Après des mois d'abstinence, elle se sent quelque peu insatiable !

Et cette fois-ci, elle ne va pas laisser passer sa chance : elle repousse la couette et descend jusqu'à cette belle queue qui lui avait fait tant envie, tout à l'heure.

« Mais qu'est-ce que tu fais ? », dit-il d'un air surpris.

En voilà, une question ! Aurais-je agi avec trop de précipitation ?

En tous cas, la réponse à sa question arrive rapidement, sous la forme de
la langue, qui se plaque à la base de sa queue, tout contre ses bourses.
Il gémit sous l'attaque et ne dit plus un mot. Comme quoi, il en faut peu pour faire taire un homme !

Mmmhhhh !! Comme Aurélie l'avait pressenti, elle est bonne, sa queue.

Elle prend forme, animée de soubresaut, sous les assauts de la langue.

Elle grandit, s'épaissit, se durcit, faisant, par contraste, apprécier tout le velouté de sa peau.

Aurélie ne se lassera jamais de ce plaisir, c'est sûr !

Elle lèche la tige.

Elle prend les bourses dans sa bouche, une par une.

Elle les fait rouler sous sa langue, l'une après l'autre. Il râle d'extase peut-être mélangée à un peu d'inquiétude.

Elle le tient par les couilles.

Sa queue n'est pas encore décalottée. Elle aime voir le prépuce déformé par le gland, qui ne peut s'empêcher de pointer une toute petite tête. Il est maintenant à son apogée.

- Regarde comme elle est belle, ta queue, crie Aurélie.

Elle le décalotte lentement, laissant apparaître son gland si rouge.

Elle lape d'un petit coup de langue la goutte qui perle au méat. Elle poursuit ses petits coups de langue tout autour du gland.

Elle sent son corps se tendre, vibrer.

Elle sait de quoi il a envie.

Et après l'avoir fait languir encore un peu, elle l'engloutit tout entière.

Elle le suce, elle le lèche. Elle aime s'occuper de sa queue, avec sa langue, avec sa bouche.

Elle le fait autant pour son plaisir que pour le sien. Elle adore sentir son corps vibrer sous les assauts.

La bouche d'Aurélie aime toutes ces sensations. La bouche est faite pour ça : embrasser, sucer, être pénétrée.

Elle ne demandait que cela, la bouche : téter une belle queue d'homme, qui se laisse faire béatement.

Mais la volonté de puissance le reprend et l'homme titille le petit trou. C'est plaisir sans fond.

Aurélie n'a pas beaucoup d'expérience dans le domaine, et elle date un peu.

Un homme qui avait su l'ouvrir à cette envie-là. D'abord à l'envie. Par ses caresses subtiles, il lui avait fait prendre conscience de la sensibilité de son petit œillet, de son contentement d'être sollicité, et de sa participation à son excitation, à son plaisir.

Une curieuse découverte, inattendue, d'une simplicité inouïe.

Ils avaient ensemble beaucoup joué de ces nouvelles sensations, s'aventurant toujours plus loin.

Et comme Aurélie en manifestait si clairement le désir, il avait fini par pénétrer son joli cul, un soir.

Elle se rappelle qu'elle avait joui si facilement, si rapidement, comme transpercée par une flèche, d'un plaisir toujours au seuil de la douleur.

Avant même qu'il fasse quoi que ce soit, la respiration d'Aurélie s'accélère. Il caresse, il se presse contre sa petite entrée. Cela la fait trembler d'une immense envie. Elle sent son sexe bandé contre sa hanche.

Quand il force un peu son passage, Aurélie gémit, halète.

Cela déclenche des ondes plaisir qui flirtent avec la douleur.

Il y va doucement, il a raison, sinon ce serait vite insupportable.

Mais il est à l'écoute. Il sent ses soubresauts lorsque sa progression est trop rapide.

Elle adore ça. Elle retrouve ce qu'elle avait aimé, il y a maintenant si longtemps : ce plaisir électrique, qui n'est possible que grâce à une parfaite confiance, une complicité minutieuse.

Elle est sûre que c'est ce qu'il aime aussi.

Sentir son pouvoir sur elle, savoir qu'il peut, d'un tout petit geste lui faire mal ou lui faire plaisir.

Et sentir aussi qu'elle se remet volontiers entre ses mains, qu'elle s'abandonne en toute confiance.

Il est là, dans ce passage bien trop étroit, qui pourtant lui cède le passage.

Elle halète et elle gémit, elle suit sa progression millimètre par millimètre.

Mais en fait, cela lui fait plus mal qu'autre chose. C'est vrai, quand même, une sodomie, le premier soir !

L''excitation est un peu retombée.
« Punaise, il est 3 heures »
« Va falloir que je te laisse, miss câlin... »
« Comme tu veux... Si tu veux, tu peux rester dormir »
« J'aimerais bien, mais là, je peux pas. Faut que je me lève à 6 heures et faut que je me change. J'ai un truc de boulot, demain matin tôt. »
« Eh bin, tu vas être frais ! »
« T'as raison ! »

Il dit qu'il doit partir, mais pour l'instant, il a ses lèvres collées à celle d'Aurélie. Il n'arrête pas de dire qu'il doit partir et en même temps, il continue à l'embrasser.
« Allez, faut vraiment que j'y aille ! »

Aurélie file sous la couette à peine la porte refermée. Il fait frais, en cette nuit de printemps et elle frissonne, toute nue, à nouveau seule dans son grand lit. La chaleur des deux corps est encore là. Son odeur sur l'oreiller aussi. Elle ne tarde pas à s'enfoncer dans un doux sommeil réparateur, un sourire sur les lèvres.