Weekend sportif - 4 : Détente à la piscine

Samedi, 15h33


A peine entrée dans le bungalow, Pauline commence à retirer son short alors que la porte est encore ouverte :
- Tu sais qui j'ai croisé dans les vestiaires.



Cédric rigole :
- Te voilà bien pressée de te mettre à poil, ma chérie !
- Je vais enfiler mon maillot ici pour gagner du temps.
- Bonne idée.
- Tu n'as pas répondu à ma question. Sais-tu qui est venu se rincer l'œil pendant que je terminais de me doucher ?
Pauline retire aussi son débardeur.



Le jeune homme prend une profonde inspiration :
- Je t'avoue que je te l'ai envoyé dans l'espoir qu'il profite effectivement du spectacle.
Enfilant son maillot, Pauline répond :
- Et tu n'as pas eu peur qu'il essaye d'aller plus loin que de mater ?
- Je pense avoir bien cerné Rodolphe. Un gentil voyeur qui ne fera pas plus que ce qu'on l'invite à faire.
- J'aurais pu l'inviter à venir m'aider à me savonner ou me sécher...



- J'aurais regretté de manquer ça...
- Quoi ?! Tu n'aurais même pas été jaloux que je me fasse tripoter par un autre.
- ...
Pauline soupire en comprenant la signification du sourire silencieux de son fiancé :
- Pfff... Je suis conne... J'oublie à quel point tu peux être pervers....
Cédric vient la rejoindre et commence à lui caresser un sein, en le faisant sortir du soutien-gorge :
- Je crois que ça m'excite presque autant de te voir te faire tripoter que de te tripoter moi-même.



Pauline s'offusque :
- Et ça t'exciterait aussi autant de me voir me faire baiser par un autre ?
Re-silence, re-sourire de Cédric. Re-soupire de Pauline qui s'écarte vivement et se rajuste.
- Bah les pattes, vieux satyre !
Puis elle attrape une serviette et dit :
- Allez hop ! Tu bande déjà presque trop dans ton maillot pour pouvoir sortir, mais tant pis pour toi. On va à la piscine. C'est toi qui prend le sac.



Une fois dehors, Cédric interroge sa fiancée :
- Rodolphe en a bien profité ?
- Oui, je me suis montrée pudique sur le coup. Mais dès que la surprise a été passée, plus du tout... Il a dû se régaler.
- Il bandait ?
- Je n'ai pas pu voir. Mais j'imagine qu'il est retourné se masturber dans sa cabane de l'accueil. Ah tiens non, il fait de l'élagage...
Profitant des nombreux emplacements vides dans le camping, Rodolphe est effectivement en train de tailler les branches basses d'un groupe d'arbre. Pauline bombe le torse et lui dit :
- Encore au boulot ? C'est de l'entretient, un camping.



Rodolphe lève les yeux et arbore un large sourire en découvrant la jeune fille dans son bikini rouge très sexy :
- Hé oui. Ebranchage, taille, ramasser les feuilles... ça ne se fait pas tout seul.
- Bon courage.
- Merci !
Rodolphe les suit des yeux alors qu'ils se dirigent vers la piscine et il entend Cédric dire doucement à Pauline :
- Tu pourrais l'aider en faisant un peu d'effeuillage...
Le jeune homme accompagne sa proposition par des gestes rapides : il abaisse le string de Pauline sur ses cuisses et défait le nœud du soutien-gorge.



Pauline se tortille et peste contre lui :
- T'es con ! Il nous regarde...
Cédric se garde bien de lui répondre qu'il le sait parfaitement. Pauline le connait. D'ailleurs, elle fait preuve d'une pudeur particulière puisqu'elle commence par renouer son soutien-gorge plutôt que de remonter son string. Cédric voit que Rodolphe ne la quitte pas des yeux. Il demande à sa fiancée :
- Mais ça n'aurait pas été plus décent que tu commences par remonter ton string.
- Ce qui aurait été plus décent, c'est que tu ne me mettes pas à poil, abruti.



- Oh, tu exagères toujours. Tu es dénudée, mais pas nue. Ton string peut être remonter en cinq secondes alors qu'il te faut vingt à trente secondes pour renouer ton soutien-gorge.
- Et bien sûr, tu ne m'aiderais pas ?
- Laissons Rodolphe profiter au maximum du spectacle.
- Il a déjà vu tout ce qu'il voulait tout à l'heure dans la douche.
Pauline termine par remonter son string :
- Me voilà décente.



Ils repartent vers la piscine. Une fois arrivée, elle demande à Cédric :
- Bon alors. C'est weekend sport et on enchaîne les longueurs pendant une demi-heure ou bien tu penses avoir été assez humilié pendant notre match de tennis et on a bien mérité de se reposer.
- Je n'ai pas été humilié. Juste déconcentré. Délicieusement déconcentré. N'hésite pas à me déconcentrer de la sorte à chaque occasion, ce sera un plaisir de perdre contre toi.
- Je n'en doute pas.
- Et pour répondre à ta question, oui, je crois qu'on a bien mérité un peu de détente.
- Je ne attendais pas moins de toi...



Une fois au bord du bassin, Pauline se dirige vers un transat et s'y assoit. Cédric s'étonne de la voir s'installer déjà :
- Tu ne te baignes pas avant ?
- Non... peut-être plus tard. Oh ! Je vois à ta mine déçue que tu comptais faire quelques galipettes dans l'eau avec moi. C'est cela ?
- J'avoue que ça m'a traversé l'esprit...
- Et bien moi je veux me prélasser au soleil pour le moment.



Un peu déçu, Cédric la regarde s'allonger sur le transat et offrir son corps sublime à la caresse des rayons du soleil.
- Quelle chance il a...
Pauline relève la tête :
- Qui ça ?
- Le soleil.
Pauline sourit et se rallonge.



Même si Pauline ne semble pas porter beaucoup d'intérêt à ce qu'il vient de dire, Cédric poursuit son idée :
- Lui peu caresser ta peau sans avoir à le demander alors que moi je dois t'implorer...
- Sois pas con. Tiens, si tu veux, tu peux me passer de la crème solaire.
- Super ! Retire ton maillot.
Cédric a déjà saisi l'ambre solaire dans le sac et commence à s'en mettre sur les mains. Pauline calme son ardeur :
- Ne t'emballe pas. Je ne fais ni intégral, ni topless. Les italiens pourraient débouler.
- Dommage...
Cédric se contente de ce qu'il a et commence à oindre le ventre de sa fiancée.



Ses mains s'attaquent ensuite au décolleté. Profitant que Pauline a les yeux fermés, il écarte, l'air de rien, millimètre par millimètre, le soutient gorge pour dégager un mamelon qu'il se garde bien de toucher pour qu'elle ne se rende pas compte de l'évasion. Elle lui dit :
- Je crois que ça suffit pour le buste. Tu peux m'en mettre sur les jambes.
Bien sûr, elle n'est pas surprise qu'il commence par les cuisses et qu'il s'attarde plus particulièrement sur l'intérieur, effleurant sa vulve au travers du bikini. Pauline le laisse faire. Sa respiration s'accélère. Elle lâche quelques petits gémissements quand les doigts de son fiancé repoussent un peu le tissu du maillot et glissent le long des lèvres de sa moule. Les gémissements se font de moins en moins retenus. Pauline semble soumise à ses caresses. Soudain, elle rouvre les yeux et se redresse, se rendant compte de sa tenue : un sein à moitié dégagé et le tissu du string rentré dans sa fente.



- Que... ? Qu'est-ce que tu me fais faire ?
- Ne t'inquiète pas chérie. Il n'y a personne, si quelqu'un approche, je te couvrirais avec la serviette.
Rassurée, elle referme les yeux. Cédric en profite pour relever le soutien-gorge pour bien dégager les seins.



Pauline gémit dès que sa main reprend possession de ses mamelons. L'autre main glisse entre ses cuisses et caresse sa vulve brûlante au travers du tissu du maillot. Cédric lui murmure à l'oreille :
- On dirait que tu t'es déjà baignée tant ton string est trempé...
- Salaud, tu vas me faire jouir ici, mais je ne veux pas...
- On va voir ça.
Cédric vient se mettre à ses pieds et attrape le string pour le faire glisser, d'un mouvement souple et ferme. Pauline proteste, pour la forme :
- Cédric... non, tu es fou.



- Oui, fou de toi ma chérie. Tu es sublime, ainsi dénudée. Tu es exposée totalement au soleil, offerte intégralement à ses rayons et à mes regards.
Indécente, Pauline écarte les cuisses largement, dévoilant sa moule humide.
- Tu vas devoir me baiser...



Cédric sourit. Pauline perçoit un soupçon de sadisme dans son regard :
- Non ? Tu ne veux pas me prendre ? Qu'est-ce que tu veux ?
- Te faire jouir. Mais pas jouir.
- Pourquoi, tu en as très envie, je le vois.
Effectivement, le sexe de Cédric a bien du mal à trouver sa place dans l'étroit maillot, devenu passablement indécent.



Pauline se moque :
- Tu ne tiendras pas, je te connais.
Cédric ne relève pas. Il sait qu'il en est capable et soupçonne que la remarque de sa fiancée a pour seul but de le mettre au défi. Il vient la rejoindre en se positionnant à sa tête et se remet de la crème dans les paumes des mains. Il insiste sur les seins, sur les mamelons.
- N'est-ce pas délicieux de pouvoir s'offrir ainsi totalement à l'astre du jour ?
- Si... Je suis bien protégée du soleil... Mais qui me protège de toi, petit vicieux ?



- Tu n'as pas besoin de protection contre moi. Je ne te ferai aucun mal... que du bien.
- Mmmm oui, c'est ce que je vois.
Pauline se frotte les cuisses l'une contre l'autre, signe de son excitation. Cédric l'a remarqué et il sait qu'elle aimerait qu'il s'occupe de son entrejambe mais il continue encore à s'occuper de sa poitrine.



Pauline gémit de plus en plus :
- Tu n'arriveras pas à me donner un orgasme seulement en me pelotant.
- Chaque chose en son temps, ma puce...
Lentement, une main descend vers le ventre. Lentement, Pauline écarte les cuisses, prête à accueillir ses caresses intimes. Quand enfin les doigts viennent au contact de son mont de Vénus, Pauline pousse un gémissement de soulagement. Curieuse, elle tire sur le maillot de Cédric, laissant au sexe turgescent la possibilité de s'échapper.



Lentement, Cédric fait tourner l'extrémité de son majeur contre le clitoris palpitant. Pauline gémit de plus en plus. Soudain, il s'arrête. Pauline se redresse et regarde de tout côté :
- Quoi ? Quelqu'un vient ?
- Non, ma belle. Je ne veux pas te faire jouir comme ça.
La jeune fille écarte alors les cuisses et semble satisfaite de cette annonce :
- Ah, tu te décides enfin à me prendre ?



- Tu te méprends. Je ne vais pas te faire l'amour. Mais tu vas jouir, je te l'assure. Sauf si tu veux que j'arrête là.
Pauline le regarde, interloquée. Elle ne sait pas ce qu'il lui réserve mais sait qu'il ne lui dira pas :
- Ok, vas-y. Mais garde un œil aux alentours si jamais quelqu'un approche....
Cédric hoche la tête mais il n'a d'yeux que pour l'adorable petite fente de sa fiancée.



Dès qu'elle sent le souffle de Cédric entre ses cuisses, Pauline se met à gémir aussitôt :
- Mmmmmh oui... vas-y. Bouffe-moi. Bouffe-moi !
Cédric fait durer le plaisir, l'obligeant à attendre. Il pousse un peu sur ses cuisses pour qu'elle s'ouvre encore plus. Les lèvres de la moule s'écartent et exhalent le suave parfum de la cyprine.



Son visage entre en contact avec la vulve. Pauline pousse un petit cri :
- Ah ! Salaud, tu vas me rendre folle. Qu'est-ce que tu attends ?
Cédric recule son visage. D'une main, entre le pouce et l'index, il écarte les lèvres trempées de cyprine. Puis, lentement, de son autre main, il engage son majeur et le fait glisser doucement dans l'orifice.



Pauline redresse la tête et Cédric découvre un visage suppliant, ravagé par le plaisir :
- Pitié Cédric... Ne me fais pas jouir juste avec un doigt...
- Ok ma puce.
Le jeune homme retire son doigt et, collant son majeur à son index, il insère les deux doigts dans la fente. Lentement, il remonte jusqu'à atteindre la zone granuleuse qu'il sait particulièrement sensible. En même temps, de son autre main, il pose son pouce sur le clitoris et tourne autour tranquillement.



Pauline rejette la tête en arrière :
- Oh putain ! Que c'est bon ! Continue, ne t'arrête pas.
- Mais j'y compte bien, ma chérie.
Cédric se penche sur le délicieux fruit ouvert et juteux que ses doigts continuent à investir. Sa langue se tend et vient agacer le clitoris tendu à l'extrême, faisant pousser un petit cri de plaisir à Pauline.



- Aaaah ! Ouiiiiii... Cédric...
Elle prononce son prénom dans un souffle. Cédric abandonne le clitoris : il ne veut pas la faire jouir trop vite. Effectivement cela semble apaiser légèrement son excitation mais elle s'en plaint :
- Oh, pourquoi ? C'est bon le cuni aussi...
- Je veux te voir jouir par mes doigts seuls.
Le jeune homme ressort ses deux doigts et les replonge lentement dans la fente en y adjoignant son annulaire.



Pauline rejette la tête en arrière et profite de cette sensation formidable des doigts qui la pénètrent lentement. Une fois bien engagé, les doigts se mettent en activité en elle. Elle se tortille en gémissant :
- Oooooh ! Ooooh ! Aaaaah ouiiiii !
Cédric sait que, sans la sollicitation du clitoris, l'orgasme est plus long à venir mais qu'il peut malgré tout être très intense. Enivré de la voir ainsi, en plein extase, il ajoute son petit doigt à l'incursion suivante. Pauline ne sent ses doigts qui s'agitent en elle comme autant de tentacules diaboliques.



L'orgasme la saisit soudain. Violent. Pauline crie. Elle se tord sous l'effet du plaisir. Cédric peine à maintenir ses doigts en elle tant les saccades de son bassin sont brutales. Les doigts de Cédric continuent leur terrible danse dans les profondeurs intimes de sa fiancée jusqu'à ce qu'elle soit prise de convulsions. Pauline a l'impression que son cœur explose. Enfin, Cédric arrête de bouger ses doigts pour la laisser reprendre sa respiration. Les contractions du vagin autour de ses doigts commencent à s'atténuer. La jeune fille reprend peu à peu son souffle. Cédric retire ses doigts lentement. La fente béante laisse échapper un filet de cyprine.



Quand Pauline a repris ses esprits, elle se redresse et regarde son fiancé :
- T'es dingue !
- Quoi ?
- Tu me fais jouir ici, alors qu'on aurait pu nous surprendre...
- Je pense qu'on t'a entendue...
- J'ai crié fort ?
- C'était assez peu discret.
- Et en plus tu n'en as même pas profité pour me prendre.
Pauline écarte les cuisses largement pour montrer à Cédric qu'elle ne comprend pas pourquoi il ne l'a pas pénétrée avec son membre.



Cédric admire la moule encore dégoulinante de cyprine :
- Ma chérie, d'abord je veux garder mon excitation au maximum. C'était extrêmement tentant mais, tu vois, j'ai réussi à tenir.
- Je ne t'aurais pas cru capable...
- Et d'autre part, j'étais ainsi parfaitement lucide pour pouvoir t'admirer avoir un orgasme.
- S'il n'y a que ça, tu n'as qu'à me regarder baiser avec un autre mec.
Cédric sourit :
- Héhé, fais attention à ce que tu dis.
Pauline, toujours assise, baisse le maillot de Cédric et saisit son érection pour la sucer. Cédric la laisse faire mais lui dit :
- Je ne me suis pas retenu pendant tout ce temps pour finir dans ta bouche.
Il tente de reculer mais Pauline tient fermement son sexe pour l'empêcher de quitter sa bouche. C'est à ce moment qu'un mouvement sur le côté attire le regard de Pauline.



Ils ne sont pas seuls : les deux italiens viennent d'arriver sur le bord de la piscine :
- Désolé de vous déranger...
Mais il ne semble pas désolé du tout. Cédric les soupçonne même d'être présents depuis un certain temps. Comme Cédric remonte son maillot et Pauline attrape sa serviette, le second ajoute avec son magnifique accent italien :
- Si vous avez fini avec lui, mademoiselle, vous pouvez vous occuper de nous. Deux pour le prix d'un.



Cédric rigole et répond :
- Désolé messieurs. On ne devrait pas faire ça ici. On aurait dû aller à notre bungalow.
- Oh. Cela ne nous dérange pas. C'était un très beau spectacle. Moi c'est Nino et mon grand frère Matteo. Vous avez raison de vous reposer après le match de tennis.
Pauline a couvert sa nudité avec la serviette. Elle sent les regards des deux garçons en permanence sur elle, même quand ils semblent s'adresser à Cédric.



Pauline se lève, enroulée dans la serviette :
- Tu me passes mon maillot, Cédric ?
Le jeune homme ramasse les vêtements et tend à sa fiancée le string dans la main gauche et le soutien-gorge dans la main droite. Cela était-il prémédité de la part de Pauline ? Lâchant sa serviette pour attraper son bikini, la serviette tombe au sol. Aussitôt, elle cache sa poitrine maladroitement.



Matteo siffle. Nino sourit :
- Ne cachez pas un si joli corps. Vous vous donnez du mal pour être belle, il ne faut pas en avoir honte.
- Je n'ai pas honte, je suis pudique.
Cédric rigole :
- Pudique mais excitée. Tes mamelons semblent bien tendus, Pauline.
Pauline se rend compte qu'elle cache fort mal ses seins et décide donc de leur tourner le dos.



Mais les sifflements fusent alors de nouveau. Nino dit :
- L'envers vaut l'endroit.
Pauline le défie :
- Tu parles bien le français. Tu dois avoir l'habitude de draguer les françaises, non ?
- Oui. J'ai étudié le français à l'école.
- Et ton frère, il a perdu sa langue ?
- Non, il parle qu'un petit peu, alors il me laisse faire. Et il est plus timide que moi. Et quand je vois une si belle paire de fesses, j'aimerai arrêter de parler et passer à autre chose.
Pauline tente de cacher aussi ses fesses, en sachant que c'est parfaitement inutile.



Alors que Cédric se décide enfin à tendre son string à Pauline, Matteo la désigne du doigt :
- Pauline, si ?
- Oui. Et mon fiancé c'est...
- Cédric. J'ai entendu avant.
Pauline se moque un peu de lui en enfilant son string :
- Donc vous n'avez pas perdu votre langue.



Matteo dit :
- Je comprends mieux que je parle. J'écoute. Je laisse Nino parler. Plus facile.
- C'est dommage, vous avez aussi un accent très sexy.
Cédric note qu'elle a utilisé ce mot en jetant un œil très appuyé à la bosse du maillot de l'aîné des deux frères italiens. Elle semble d'ailleurs prendre tout son temps pour nouer son string.



Cédric intervient :
- Nino, Matteo, est-ce que ça vous dit de venir prendre l'apéro à notre bungalow en fin d'après-midi ?
- Oh oui, volontiers. Vers quelle heure ?
- Il faut qu'on aille faire quelques courses et qu'on se douche. Disons vers 18h30, ça vous irait ?
- Parfait, dit Nino. Il faut aussi qu'on fasse des courses. Je peux vous accompagner ?
- Volontiers, je ne sais même pas où se trouve le supermarché.
- Alors je vous guide. Je connais.
- Matteo reste là ?
- Oui on fait les courses chacun son tour. Et c'est mon tour.
- Ok. Dans ce cas Pauline, tu peux peut-être rester ici et profiter de la piscine. Si je suis avec Ninon, on sera assez de deux.
N'ayant pas encore remis son soutien-gorge mais cachant sa poitrine avec ses mains, Pauline écarquille les yeux, n'en croyant pas ses oreilles :
- Tu... tu veux vraiment ?



- Oui, ce sera mieux. Profite de la piscine toi aussi. Essayez de faire connaissance. Je repasse au bungalow pour m'habiller et prendre mes papiers. On revient d'ici une bonne demi-heure.
- Ok. C'est toi qui vois.
Cédric sait ce qu'il fait. Il sait que Pauline plait à Matteo et que c'est réciproque. Pauline se dit que cela doit l'exciter d'imaginer ce qu'ils vont pouvoir faire en leur absence. Quand Cédric s'éloigne avec Nino, il se retourne et fait un clin d'œil à sa fiancée. Au moins, elle a terminé de remettre son bikini. Elle est décente.