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Les comtesses et les blacks (1) La comtesse Eugénie du Plessis Verneuil du Bois d'Arviers s'ennuyait fermement au bal des débutantes à l'hôtel Crillon. Les valses avec de jeunes aristos boutonneux ne l'avaient jamais passionnée. Elle préférait en effet d'autres passe-temps plus insolites pour une personne de sa condition. Les jeunes freluquets insipides qui fréquentaient ces soirées l'insupportaient. http://pornofantasmes.free.fr/aristos/fete.jpg À 22 ans, elle était la beauté incarnée. Blonde avec de grands yeux bleus, de superbes seins qui tendaient le bustier de sa robe du soir, un cou interminable mis en valeur par une rivière de diamants. Ses cheveux étaient relevés en un savant chignon qui laissait voir ses oreilles exquises auxquelles pendaient des boucles d'oreille en rubis. http://pornofantasmes.free.fr/aristos/Blanche.jpg Son amie, la baronne Diane de Montpensier, était une splendide brune aux yeux verts qui aimait à l'accompagner dans ses virées. Elle éprouvait également le même sentiment d'ennui et voulait s'arracher à ces mondanités pesantes pendant lesquelles elles étaient sensées trouver un mari fortuné et surtout possédant un nom à particule. De concert, les deux jeunes femmes décidèrent donc d'abandonner le faste de la salle de bal pour s'évader vers un endroit plus conforme aux désirs qui les brûlaient. http://pornofantasmes.free.fr/aristos/Violaine.jpg La comtesse et la baronne trouvèrent le moyen de s'écarter sans que leurs parents ne remarquent leur absence. Elles passèrent prendre leurs longs manteaux de fourrure pour affronter le froid qui les séparait de la Mercedes que Diane avait reçu en cadeau de son père. Le père de Diane évoluait dans le monde de la finance et il jouait volontiers de son titre de duc pour impressionner un monde des affaires où le nom faisait souvent tout. - Où veux-tu aller, demanda Eugénie en entrant dans la voiture de luxe en faisant attention à ne pas prendre sa longue jupe dans la porte. J'ai envie d'un endroit où l'on s'amuse plus que la dernière fois. - Ne t'en fais pas, vu comment on est habillées, on rentrera où on veut et on aura tout ce qu'on veut. - Allez, direction les Halles alors, on devrait trouver ce qu'on veut là-bas. La Mercedes se fraya rapidement un chemin jusqu'à un endroit des halles connu pour ses boites de nuit mal famées. En se garant devant l'une d'entre elles, les deux jeunes aristocrates se firent remarquer dès leur sortie de voiture. En effet, on voyait très rarement deux créatures de rêve sortir d'une voiture de PDG dans cette rue ! La comtesse avait sous son manteau de fourrure une superbe robe du soir à la jupe longue et ample en brocart de soie grise, ses longs gants étaient de la même couleur. Quant à la baronne, sa robe était plus provocante mais tout aussi luxueuse. La robe de satin cramoisi, longue et ample avec un faux-cul à l'arrière, s'ouvrait sur une minijupe à l'avant. Minijupe qui laissait apercevoir les cuisses lisses et parfaitement galbées de la jeune aristocrate. Elle avait de plus un large chapeau en velours noir dont les plumes blanches bouffantes se recourbaient sur ses épaules nues. Après une heure de trajet en RER depuis leur cité, Mohammed et Abdou s'apprêtaient à entrer dans la boite "l'Aquarium". La vue des deux femmes provoqua un sifflement admiratif et Abdou ne put s'empêcher de lancer, sans trop d'espoir pourtant : - Oh, les meufs, ça vous dit de rentrer avec nous ! Au grand étonnement des deux jeunes zonards, la comtesse du Plessis Verneuil dit alors avec un ton aguichant : - Mais pourquoi pas. Mon amie et moi avons besoin d'être introduites dans ce lieu qui nous est inconnu. Le beur et le black en restaient sans voix : deux tops sapées comme des princesses leur lançaient une invite à peine voilée ! L'occasion ne devait pas se laisser perdre : - Ouais, moi c'est Mohammed, et toi tu t'appelles comment, lança le beur à Eugénie (il adorait les blondes et fantasmait énormément dessus). - Eugénie, comtesse du Plessis Verneuil du Bois d'Arviers. - Et moi c'est Diane, baronne de Montpensier, dit sa compagne. Putain ! Des aristos en plus ! Comment ils allaient se la jouer dans la cité ! Une érection monstrueuse commença à se faire sentir dans leur pantalon. L'envie dévorait les visages des autres jeunes qui faisaient la queue devant la boite. Ces deux salopes aristos avaient accrochés avec les premiers qui leur avaient adressé la parole. Eugénie et Diane prirent chacune le bras de leur partenaire pour entrer dans la boite et remirent leurs manteaux de fourrure au gars du vestiaire qui ne put s'empêcher de faire un clin d'œil admiratif aux racailles qui les accompagnaient. La salle était pleine et surchauffée. Les femmes sentirent avec désir la bouffée de chaleur à l'entrée se répandre sur leurs gorges nues. Mohammed et Abdou regardaient alentours pour voir s'ils pouvaient appeler des potes afin de se faire remarquer avec leurs "conquêtes". |