Céline et Sébastien

Céline et Sébastien 1 - Rendez-vous dans le métro (publié par Abricotine le 08-05-2015)
Céline et Sébastien 2 - Rendez-vous place Bienvenüe (publié par Abricotine le 08-05-2015)
Céline et Sébastien 3 - Rendez-vous Gare de l'Est (publié par Abricotine le 08-05-2015)


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Bjr Lisa. Voici ma première histoire trouvée sur le net et qui m'a bcp plu. Je compte sur toi pour l'illustrer comme il le faut.

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Céline et Sébastien 1 - Rendez-vous dans le métro

Ils se connaissent depuis six mois, mais ne se sont encore jamais vus. Ils ont fait connaissance sur un site Internet dédié au métro. Ils ont mis à profit leur passion commune pour établir de manière assez précise les contributions respectives de Fulgence Bienvenüe, de Edmond Huet et de Jean-Baptiste Berlier à la conception du réseau parisien. Peu à peu, leurs conversations électroniques sont devenues plus personnelles, intimes même. La médiation de l'écran et du clavier leur ont permis de s'affranchir de leur timidité pour se parler, se provoquer mutuellement, s'inclure dans leurs univers fantasmés. Ils se sont découverts bien d'autres traits communs, comme leur caractère joueur.
Alors, de semaine en semaine, ils ont peaufiné leur future rencontre. Le cadre s'est imposé de lui-même : la station Montparnasse-Bienvenüe, puisque c'est la seule à porter le nom d'un des « pères fondateurs ». Quelques heures d'errance de rame en rame seront pour eux plus romantiques qu'une longue promenade en gondole sur les canaux vénitiens. Pour conjurer leur peur de rester muets et figés par l'embarras qui les paralyse si facilement, ils se sont lancés des défis qu'ils se sont promis de relever.
Sébastien s'est inspiré d'un cliché de 1901 pour s'habiller comme les ingénieurs des années 1900. Il a trouvé aux puces une barbe postiche blanche taillée en pointe, et un chapeau haut de forme. Un ami régisseur dans un théâtre lui a déniché une chemise blanche avec un col relevé et la cravate noire assortie, ainsi qu'un costume rayé d'époque. Lui qui aime tant passer inaperçu, qui ferait tout pour que personne ne pose le regard sur lui, quel sort lui a lancé Céline pour qu'il se prête au jeu ! Il est arrivé en avance. Appuyé sur une canne, au milieu du quai de la ligne 4 en direction de la Porte de Clignancourt, il scrute chaque rame qui passe. Au milieu des inconnus qui l'observent au travers des vitres d'un regard amusé, elle ne pourra pas le rater !
Céline est assise sur un strapontin. Elle porte une robe qui recouvre ses genoux et un long manteau. Mais elle n'arrive pas à calmer les battements de son cœur. Sébastien lui fait faire des folies ! Comment a-t-elle pu accepter de porter de la lingerie coquine ? Comment a-t-elle trouvé le courage de l'acheter sur le web pour cette occasion ? Elle, la fille si sage et si effacée ? Elle a beau se raisonner en se disant que personne ne peut le savoir, elle se sent exposée, exhibée avec sa guêpière et ses bas pour seuls dessous. Et dire qu'elle a proposé elle-même d'omettre la culotte pour ne pas paraître en reste et avoir l'impression de mener le jeu.



Elle aimerait pouvoir bénéficier de la cape d'invisibilité d'Harry Potter. Elle se sent mal à l'aise. Mais elle ne peut s'empêcher de constater que ses tétons durcissent malgré elle et qu'une douce chaleur envahit son bas-ventre.
Denfert-Rochereau, Raspail, Vavin... C'est le moment de se lever. Dans une minute, Montparnasse-Bienvenüe, le milieu du quai, il sera là. Elle a peur. Mais elle sait que si elle se défile, elle le regrettera amèrement. Elle réagit trop tard, la porte est obstruée par des voyageurs visiblement pressés de prendre leur train. Elle n'arrive pas à voir le quai. Elle sort comme une somnanbule, reste immobile le temps que la foule s'engouffre dans les couloirs et tourne la tête jusqu'à trouver le regard de Sébastien. Son visage est si expressif. Tous ses doutes se sont évanouis. Elle aimerait l'embrasser, le lécher, le sucer comme une bonne glace à la vanille.
Sébastien la cherche des yeux. Il n'a vu aucune photo d'elle. Il l'a tellement imaginé dans ses rêves qu'il voudrait la reconnaître au premier coup d'œil. Non, ce ne peut pas être cette jeune femme blonde trop apprêtée, ni la brune trop sévère, ni la rousse trop sûre d'elle. Le quai se vide. Elle doit être dans la rame suivante. Soudain il la voit, belle comme un ange, comme une princesse des contes de son enfance. Elle est là. Il n'y a plus de métro, plus de quai, plus de foule. Il n'y a qu'elle. Elle et lui. Ils se sont trouvés. Deux âmes sœurs aimantées l'une à l'autre. Ils s'approchent comme des automates. Seuls leurs yeux comptent. Ils explorent tout leur être, y découvrent l'indicible.



L'après-midi passe vite. Ils voyagent sous Paris de tunnel en tunnel. Ils prennent des correspondances à leur guise, laissant parler leurs instincts, leurs envies. Ce qui leur importe, c'est d'être assis côte à côte, de se sentir l'un contre l'autre, de s'entendre parler, de se découvrir. Pris par la magie de ces moments savourés, de cette parenthèse hors de leur vie quotidienne où ils peuvent se permettre de se dire et de tout dire. Ils osent relever le deuxième défi qu'ils s'étaient fixés. Ils se partagent ce qu'ils ont peut-être de plus intime, ce qu'ils osent à peine s'avouer à eux-mêmes.
Sébastien explique à Céline, combien, adolescent, il a été marqué par la bande dessinée de Manara : « Le déclic ». Il aimerait se promener dans Paris avec une femme portant en elle un oeuf vibrant télécommandable... et l'amener si proche du plaisir qu'ils auraient trouvé un endroit isolé pour qu'il fasse monter son orgasme dans un cunnilingus mémorable.



Ces derniers mots font rougir ses joues. Il est rassuré quand il entend Céline commenter son fantasme en lui accolant des qualificatifs comme « joli », « sensible », « émouvant », « pétillant », « sensuel ». C'est donc avec un grand sourire qu'il l'encourage à formuler le sien. Céline lui révèle alors qu'elle rêverait de se rendre dans un lieu de rencontre libertin. Oh non, elle ne voudrait pas participer elle-même, mais elle se délecterait de ce qu'elle pourrait voir, de l'ambiance, de l'esprit qui y règne. Peut-être qu'un jour Sébastien pourrait l'aider à donner vie à son envie ?



Ils n'osent en dire davantage. Mais ils se serrent fort la main. Ils profitent du moment présent. Ils sont heureux.
Ils doivent se quitter bientôt, très bientôt. Soudain, Céline prend la main de Sébastien, la guide sous son manteau posé sur ses genoux, la glisse sous sa robe pour qu'il constate par lui-même qu'elle a tenu parole. Elle est en bas... et ne porte pas de culotte.



Encore deux stations et ils seront arrivés. Ils ont dorénavant tellement envie de se toucher, de se découvrir plus encore. Alors, au moment de s'embrasser chastement sur les joues, ils se glissent à l'oreille des promesses de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes...

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Céline et Sébastien 2 - Rendez-vous place Bienvenüe

Pour leur deuxième rendez-vous, Sébastien et Céline avait tout d'abord pensé à la rue Edmond Huet, en mémoire de cet autre précurseur du métro parisien. En réalisant qu'il s'agissait d'une petite rue quasiment accolée au boulevard périphérique, ils ont finalement opté pour la place Bienvenüe, aux abords immédiats de la gare Montparnasse.
Céline a pris de l'avance. Elle ne voulait pas être stressée et encore moins devoir courir. Cela pourrait se révéler très gênant. C'est elle qui a pris l'initiative de cette nouvelle rencontre. Elle n'a pas voulu qu'ils se donnent de défis à relever.
- Je t'ai prévu un cadeau, et pour cette fois-ci, cela devrait suffire, lui avait-elle dit, énigmatique. Et toi, tu te limites à être à l'heure, sans cadeau ni programme.
Sébastien a un peu protesté pour la forme, souhaité lui faire lui aussi un présent, pour finir par accepter de n'offrir que sa présence.
Elle n'attend pas longtemps, elle reconnaît rapidement la silhouette de son tendre ami remonter l'avenue du Maine. Son cœur bat à toute vitesse. Ne grille-t-elle pas les étapes ? Ne va-t-il pas la prendre pour une fille facile, une catin, même ?
Une nouvelle fois, son large sourire qui semble fendre son visage d'une oreille à l'autre balaie toutes ses inquiétudes. Sa voix douce et chaleureuse la met en confiance.
- Céline, quelle joie de te retrouver. Depuis notre croisière dans le métro, je pense à toi jour et nuit. Je guette sans cesse tes messages sur mon ordinateur comme sur mon téléphone. Je ne me suis jamais senti aussi complice de quelqu'un !
Il l'embrasse très sagement, mais le frôlement de ses lèvres sur ses joues transportent Céline dans un monde de sensations des plus agréables.



Elle ferme les yeux un instant pour profiter au maximum de tout ce qu'elle ressent, prend dans sa poche le cadeau et susurre d'une voix plus rauque qu'elle n'aurait voulu :
- Tiens, c'est pour toi, voilà ton cadeau !
-Tu ne veux vraiment pas que j'en fasse un moi aussi ?
- Si tu ne suis pas les règles, cela ne va pas le faire ! répond-elle avec un clin d'oeil.
- Euh, je peux l'ouvrir tout de suite ?
- Mais bien sûr, gros nigaud, c'est fait pour ça !
Intrigué, Sébastien cache tant bien que mal son empressement pour ouvrir le paquet de la taille d'un petit ballotin de chocolats. La boite en carton est entièrement blanche. Il a du mal à défaire le ruban adhésif avec ses ongles courts. Quand enfin, il y parvient, il y trouve une petite télécommande très simple : un bouton « on / off » et un curseur avec 6 positions graduées de 0 à 5. Il rougit d'un coup.
- Est-ce bien ce que je crois ?
Mais oui, gros bêta, quoi d'autre ? répond-elle avec le sourire le plus coquin qu'il puisse imaginer.



- Mais, il ne fallait pas, enchaîne-t-il d'une voix pataude. Enfin je veux dire, il ne fallait pas te sentir obligée ! Je t'ai juste livré un fantasme secret, je ne le disais pas pour que tu me permettes de le réaliser !
Céline éclate d'un grand rire franc.
- Parce que tu crois que si ton fantasme ne m'avait pas excitée au point d'avoir envie d'essayer, je l'aurais fait uniquement pour tes beaux yeux, très beaux d'ailleurs...
Sébastien reste muet. Il sourit faute de savoir comment reprendre contenance tellement la surprise est grande. Ainsi, elle donne vie à l'idée la plus coquine qu'il n'ait jamais imaginée. Elle a acheté l'œuf vibrant télécommandable qui le faisait tant fantasmer et lui en donne les clés ! Machinalement, il met le bouton sur « on » et joue avec le curseur !
- Hé, doucement, mon ami ! C'est que c'est sensible ces bêtes-là ! c'est comme les voitures : on ne démarre pas directement en cinquième !
Il accumule les maladresses. Il faut qu'il se reprenne. Il éteint le boîtier électronique et se tourne vers le grand bâtiment qui les domine.
- Je me suis un peu renseigné avant de venir. En haut de la Tour Montparnasse, il y a non seulement des photos de sa construction, mais aussi du creusement du Métro. Cela te dirait ?
- Avec joie, Sébastien, tu es un ange !
Ils se prennent par la main, traversent la rue de l'arrivée et s'engouffrent dans la tour. Sébastien la guide pour doubler la file d'attente à la caisse et la conduire directement aux ascenseurs. Anticipant sa réponse, sans doute pour cultiver une image de gentleman mais aussi pour ne pas être totalement docile aux consignes, il avait acheté les tickets à l'avance.
Tandis que l'ascenseur s'élance dans un chuintement vers le 56ème étage, Céline ressent en elle une légère vibration qui n'est pas liée à la mécanique bien fluide de leur mode de transport. Elle sourit, rassurée.



Elle s'en voulait du ton un peu sarcastique qu'elle avait pris tout à l'heure. Elle avait eu peur que Sébastien n'ose plus, ce qui aurait été vraiment nul ! Elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien, et elle ne lui avait pas menti en lui faisant comprendre qu'elle s'était complètement approprié son fantasme.
Arrivée à l'étage panoramique, elle se laisse conduire par Sébastien. Dédaignant pour un temps la splendide vue, ils rejoignent de grandes photos d'époque. Le chantier du métro qui passe sous leur pied, les boulevards de Paris littéralement éventrés, des centaines d'ouvriers qui vont et viennent, poussant leurs brouettes sur de simples poutres, Fulgence Bienvenüe lui même qui semble surveiller les moindres détails... Elle est captivée, elle serre fort la main de Sébastien, vivant intensément ces instants dédiés à leur passion commune. Elle arrive juste à articuler :
- Waouuuuu
- Génial, répond-il simplement.
En elle, elle sent les douces vibrations augmenter de puissance. Sébastien a du profiter de son onomatopée pour jouer avec la télécommande. Le corps étranger qui l'habite et le plaisir qu'elle prend à regarder ses photos la plonge dans un état des plus agréables. Elle se sent flotter sur un nuage, elle est heureuse, elle vit pleinement cette rencontre avec cet ami secret qui a pris une place si particulière dans sa vie, dans sa tête, dans son cœur.
Ils font le tour des baies vitrées. Elle l'écoute avec bonheur, boit ses paroles alors qu'il énumère les monuments, raconte des anecdotes. Il rit, il a l'air heureux, lui aussi. A-t-il préparé avec minutie cette visite ? Où est-il aussi passionné par l'histoire de Paris ? Au fond, elle s'en fiche. Elle est bien avec lui. Sa voix est une caresse. Elle s'insinue sur elle, en elle. Elle aimerait qu'il dénude sa poitrine, qu'il l'embrasse, la lèche, la tète.
- Tu as l'air perdue Céline ? Tu te sens bien ? Je te saoule peut-être avec toutes mes histoires ? Tu veux qu'on fasse une pause ?
Elle trouve son empressement charmant. Elle lui sourit :
- Oh non, ça va très bien ! Juste un petit coup de fatigue passager. Si on montait sur la terrasse, l'air frais me réveillera !
En gravissant les marches, Céline n'est plus sûre du tout d'avoir eu une bonne idée : le mouvement de ses jambes associé aux vibrations de l'œuf a un effet des plus... incontrôlables.



Le souffle court, elle doit s'arrêter dans la montée, s'aggripant au bras de Sébastien. Elle récupère. Toujours aussi gentleman, il a remis à zéro le curseur. Elle n'aurait pas voulu perdre pied dans cet escalier somme toute assez glauque, avec des nuées de touristes qui montent et descendent sans cesse.
La vue est encore plus vertigineuse du haut de la terrasse. Sébastien s'est tu. Ils admirent en silence Paris vu de haut, éclairé par un beau soleil hivernal. Ils profitent du moment présent, savourant ce secret très coquin ignoré par ces personnes de tous pays qui les entourent. Depuis la place Bienvenüe, ils n'ont jamais évoqué le sex-toy qu'elle porte en elle.



- J'ai un peu froid, Sébastien. Je n'ai jamais lu la BD de Manara dont tu me parlais. J'aimerais bien aller dans une bibliothèque pour me faire une idée. Je crois qu'il y en a une un peu plus bas, dans la rue de Rennes.
- Voila une bonne idée ! Je constate que toi aussi, tu as fait des recherches pour notre après-midi coquine, en plus du cadeau. Merci.
Et il l'embrasse à nouveau. Les lèvres de Sébastien s'égarent sur la commissure de sa bouche. Elle aime ça. Ils n'osent encore s'embrasser comme ils le voudraient, mais ils prolongent ce baiser bouches fermées, serrés l'un contre l'autre.
Alors qu'ils redescendent la rue de Rennes, regardant les vitrines en cherchant les moindres prétextes pour des remarques coquines, avec l'entrain d'adolescents faisant l'école buissonnière, Sébastien se fait plus joueur. L'intensité des vibrations dans son vagin maintenant plus que lubrifié varie sans cesse.



Quand elle craint de ne plus pouvoir se contrôler, elle serre ses doigts sur sa main ou son bras, le pinçant presque et aussitôt les vibrations s'apaisent.
Au coin du Boulevard Raspail, ils entrent dans la médiathèque municipale. Ils trouvent assez facilement le rayon « BD adulte » et, grâce au classement alphabétique par auteur, ils découvrent le Saint-Graal de Sébastien sans avoir besoin du recours gênant de la bibliothécaire de l'étage. Sébastien n'a pas besoin de raconter l'histoire, il en a déjà tant parlé dans leurs échanges de courriels. Il choisit les planches pour leur esthétisme. Il lui montre les images de l'héroïne aux prises avec la jouissance qui ont hantées les nuits de sa jeunesse. Céline se laisse porter. C'est vrai que les dessins sont beaux, que l'héroïne est belle, plus belle encore quand elle est portée par ses orgasmes. Oh oui, l'orgasme ! Oh oui, elle non plus n'en peut plus ! Oh oui, elle veut jouir !
- Sébastien, s'il te plait, maintenant ! C'est trop bonnnn.
Sébastien sourit. C'est encore meilleur que dans ses rêves !
- Suis-moi !
En montant, il a remarqué par une porte entrouverte une salle dédiée aux animations scolaires, visiblement vide. Ils y entrent furtivement et ferment avec précaution la porte derrière eux. Tout y est chaleureux. Une moquette de couleur vive, des murs colorés ornés de posters de bibliothèques improbables. Des canapés et coussins formant de petits cercles intimes autour de tables basses.
Sébastien entraîne Céline au fond de la pièce et la fait asseoir sur un canapé, dos à la porte.



Si quelqu'un jette un regard, ils ne seront pas visibles.
Il se met à genoux à ses pieds. Il l'admire, abandonnée, la tête en arrière, yeux fermés, son manteau grand ouvert ne lui cache rien de sa robe, boutonnée sur le devant.
Il caresse ses chevilles, ses mollets, ses genoux. Il les embrasse quand ses mains sont occupées à déboutonner le bas de sa robe. Il l'écarte de part et d'autre de ses cuisses. Il révèle la peau nue en haut de ses cuisses, dont il goûte la saveur et la douceur du bout de sa langue. La belle ouvre plus largement ses jambes. Son odeur intime vient lui chatouiller les narines, décuplant son désir de lui donner du plaisir. Ses doigts glissent à l'intérieur de ses cuisses, remontent sur sa peau, attentif à ne pas encore effleurer son entrejambe. Il se réjouit des frissons qu'il provoque.
Voyant l'impatience de Céline se manifester par la manière dont elle soulève ses fesses, il fait rapidement glisser sa culotte à terre. Quand enfin la langue suit le contour de ses grandes lèvres, le murmure inarticulé de sa belle amie le remplit de bonheur.



Elle appuie sur sa tête. Il voit bien qu'elle n'en peut plus de se retenir, qu'elle ne veut plus jouer, qu'elle veut jouir !
Il retire alors l'œuf tout luisant de cyprine. Se redresse un instant pour qu'elle le voit le lécher avec indécence puis plaque enfin sa bouche contre son minou, sa langue l'explore, il boit à sa source. Il sent ses jambes gainées l'emprisonner pour qu'il ne quitte plus le lieu de son désir. Ses gémissements montent en puissance. Il relève les yeux et la voit se caresser les seins. Ses tétons sont si beaux, dardés, provocants.



Soudain, elle se crispe contre lui. Il sent son plaisir couler dans sa bouche. Ils restent ainsi un moment, rivés l'un contre l'autre.
Quand elle relâche son étreinte, ils se regardent, leurs visages lumineux. Il se redresse, rajuste pudiquement sa robe, et l'embrasse longuement, lui faisant partager le goût de sa liqueur. Cette fois-ci, devenus si intimes, plus de lèvres fermées. Ils s'embrassent longuement, langoureusement...
Elle se lève, ramasse discrètement l'œuf et sa culotte, puis l'embrasse à nouveau avant de lui glisser à l'oreille :
- Maintenant, j'ai envie de te goûter, toi aussi, il n'y a pas de raison !
Il allait répondre quand la porte s'ouvre et que la bibliothécaire s'adresse à eux d'un air blasé :
- Vous n'avez pas le droit d'être ici, c'est réservé aux animations !
Tout d'abord gênés, ils sortent de la pièce en éclatant de rire.
Dehors, il fait déjà nuit. Ils descendent dans la station Rennes où malheureusement, ils doivent prendre des directions opposées. Ils se quittent après un dernier baiser.
Sur les quais, de part et d'autre des rails, ils se font des signes, puis Céline lui crie devant le regard indifférent des autres passagers :
- Tu as beau avoir été sauvé par le gong, tu ne perds rien pour attendre, toi !^ ---------oOo---------

Céline et Sébastien 3 - Rendez-vous Gare de l'Est

Céline raccroche le combiné du téléphone. Elle est tiraillée entre des sentiments opposés. D'un côté, elle adore s'occuper de ses neveux et nièces. De l'autre côté, ça tombe vraiment mal. Sa sœur aînée, Solange, a fait une mauvaise chute. Elle a été opérée du genou et se retrouve plâtrée du pied jusqu'en haut de la cuisse. Elle s'est réfugiée chez leur mère avec ses quatre enfants de moins de dix ans, mignons mais débordants d'énergie. Cela fait trois jours. Céline a bien compris au ton de sa voix que sa mère est épuisée. Son invitation ressemble davantage à un appel à l'aide qu'elle ne peut refuser, au moins jusqu'à la reprise de l'école. Elle peut facilement poser des jours de congés. Mais jeudi, elle devait revoir Sébastien.

Elle s'assied devant son ordinateur et ouvre sa messagerie. Elle sourit devant sa boîte de réception où le nom de Sébastien figure sur la plupart des messages.



Depuis leur dernière expédition sur le thème de l'œuf, ils s'envoient des messages à toute heure du jour et de la nuit. Oh, ce n'est pas de la grande littérature, souvent juste un baiser ou un smiley, mais c'est leur manière de se montrer qu'ils restent ensemble par la pensée. Elle clique sur « Nouveau message », et le ventre noué, se met à écrire.
« Mon tendre et précieux ami, qui accompagne toutes mes pensées,
En t'écrivant, j'imagine déjà l'ombre qui va passer dans tes yeux, malgré l'effort que tu feras pour me masquer ta déception et ta tristesse. Alors, je couvre ton visage de baisers par anticipation !
Maman m'appelle au secours. Les gentils garnements de ma soeur la font tourner en bourrique. Je suis désespérée de devoir renoncer à notre rencontre que j'attendais avec tant d'impatience. Mais que penserais-tu de moi si je me montrais égoïste au point de ne pas aider ma mère et ma sœur ?
Nos messages vont me manquer. A vrai dire, tu me manques déjà. Car ce que je ne t'ai pas encore dit, c'est que maman habite dans une petite vallée vosgienne, au dessus de Saint-Dié. Mon téléphone portable ne passe pas. Et il n'y a qu'un vieil ordinateur avec un modem préhistorique. Si j'arrive à te lire tous les soirs, ce sera déjà un exploit !
1000 baisers tendres et affectueux.
Céline »

Elle est encore à rêvasser sur sa chaise qu'un bip la prévient de l'arrivée d'un message. Sébastien a déjà répondu.
« Ma chère amie qui a bouleversé ma petite vie pépère,
C'est moi qui serais égoïste si je t'enchaînais à Paris et t'empêchais de t'occuper des tiens. C'est la femme libre, joyeuse, généreuse, altruiste que j'aime en toi. Alors ne t'occupe pas de mes états d'âme et file !
Même si tu ne peux pas lire mes messages toutes les minutes, tu restes toujours dans mes pensées et dans mon cœur.
Et puis, comme tu me le disais sur le quai du métro la dernière fois où l'on s'est vus, je ne perds rien pour attendre ;)
Seb
PS : J'ai fait rajouter un wagon plein de bises à ton train vers le far-east et son désert numérique ;) »

Dans la grande maison familiale, Céline s'active du soir au matin. Dès que le soleil est de la partie, elle entraîne sa ribambelle d'enfants pour divers jeux dans la prairie ou pour de mystérieuses expéditions dans la forêt vosgienne, peuplée de nombreux lutins, comme chacun sait. Malheureusement, les petits font toujours trop de bruits pour qu'ils se laissent voir ! Quand il pleut, la petite troupe tient ses réunions dans le grenier dont les principaux attraits sont un grand tableau noir avec des craies de toutes les couleurs et une malle à déguisements qui semble sans fond.
Mais, elle ne peut s'empêcher de sortir son téléphone toutes les cinq minutes, alors qu'elle sait bien qu'il n'y a pas de réseau.
Sa mère n'est pas dupe. Sa joie de vivre n'est pas aussi éclatante que d'habitude.
- Ma chérie, il y quelque chose qui te travaille ? C'est Christian qui te manque ? Tu aurais du l'inviter.
- C'est gentil maman, mais il ne pouvait pas. Non, je suis juste un peu fatiguée. Mais m'occuper des petits me revitalise, comme toujours !
Christian, c'est lui qui occupe son esprit les rares fois où elle ne pense pas à Sébastien. Depuis le lycée, ils vivent une relation des plus platoniques. Au début, cela convenait bien à son caractère romantique. Avec le temps, leurs envies ont divergé. Il ne veut pas s'engager, d'aucune manière. Il lui offre des fleurs, l'invite au cinéma, au restaurant. Des attitudes de gentleman qui ne s'autorise aucun geste qui puisse passer pour incorrect. Son corps de femme réclame davantage. Mais à chaque fois qu'elle tente d'en parler, il esquive. Elle a bien eu plusieurs petites aventures, mais les plaisirs du corps sans la connivence de l'esprit la laissent tout aussi insatisfaite. Depuis ses aventures avec Sébastien, la délicatesse excessive de Christian lui est devenue insupportable. Elle cherche à espacer leurs rencontres. En réponse, il lui fait du chantage affectif. Il a toujours été dépressif. Il lui fait comprendre que si elle ne l'aime plus, il ne faut pas qu'elle s'étonne si on le retrouve une nuit sous une rame de ce métro qu'elle apprécie tant !

Le soir, une fois les enfants couchés, elle peut enfin accéder à l'ordinateur familial. Elle ne peut cependant pas s'attarder, sa grande sœur n'hésitant pas à venir de temps en temps regarder par dessus son épaule, histoire de pouvoir la chambrer si elle se rebiffe. Elle ouvre sa messagerie et son visage s'illumine en découvrant 22 messages non lus.



21 de Sébastien et 1 de Christian qui attendra. Elle les ouvre les uns et les autres. Dans certains, il lui raconte des anecdotes, dans d'autres juste un petit mot. Dans un dernier, il explique qu'il se retient de lui écrire des centaines de lignes à chaque heure qui passe de peur qu'elle ne fasse une indigestion et qu'il l'empêche de vivre pleinement ce séjour familial. Elle répond :
« Bonsoir Sébastien,
Je suis si heureuse de te lire. Tu n'imagines pas à quel point. Tu me manques tant !
Une indigestion ? Aucun risque ! Je suis déjà furieuse de ne pouvoir t'écrire autant que je voudrais, alors ne m'empêche pas de te lire à satiété ;)
Je dois déjà filer
Je t'embrasse, encore et encore !
Céline »
Une fois encore la réponse est immédiate.
« Merci pour ces mots précieux qui me permettront de survivre jusqu'à demain soir !
Tu restes dans mes pensées, chaque seconde,
Bises tendres.
Seb »
Elle retourne au salon où le poste de télévision reste le maître incontesté de l'assemblée et où chacun reprend le rôle qui était le sien quinze ans plus tôt. Céline n'a pas envie de se remettre dans la peau de la « petite dernière, chérie de sa maman ». Elle prétexte un mal de tête, la fatigue de la journée et monte se coucher.
Le sommeil est long à venir. Elle ne veut plus penser qu'à Sébastien. Elle se remémore chaque scène de leurs deux rencontres. Ses mains parcourent son corps. Elle veut imaginer que ce sont les siennes. Elles s'attardent sur son minou.



Elle regrette de ne pas avoir emporté son œuf. Tiens, ça c'est une idée : l'œuf vibrant pourrait devenir son doudou, quand elle n'est pas en présence de Sébastien. Cette perspective la fait sourire, la détend. Quand elle titille son clitoris, elle se revoit sur le canapé de la médiathèque, les doigts et la bouche de son complice en elle. Et son plaisir monte... Elle se laisse emporter sur une vague de plaisir avant de sombrer au pays des songes où son chevalier servant a désormais un visage.



A Paris, Sébastien ne trouve pas le sommeil. Il aimerait tant être auprès d'elle. Et s'il honorait leur rendez-vous de jeudi. A la réflexion, c'est peut être romantique, mais sûrement stupide. Il va la mettre dans l'embarras. Il sait qu'elle n'a parlé de lui à personne. Il lui envoie un dernier message masquant du mieux qu'il le peut sa frustration de ne pas pouvoir la lire davantage. Il profite d'être devant son écran pour regarder les rares photos qu'elle lui a envoyées. Des photos très sages de son visage rayonnant. Mais quand il les regarde, elles lui font plus d'effet que les images très suggestives ou franchement érotiques qu'il a pu voir sur internet. Un sentiment de honte le submerge. Il éteint aussitôt l'ordinateur. Dès qu'il ferme les yeux, les photos de Céline sont comme projetées sur ses paupières. Son érection le dérange. Non, il ne voudrait pas qu'elle sache qu'il a envie de se caresser devant ses photos ! Il se relève. Il prend une douche. Sort une bière du frigo. Il va écrire un poème. Et lui envoyer. Elle saura qu'il pense à elle au cœur de la nuit.

La semaine passe lentement. Sébastien continue à inonder Céline de messages. Elle les lit toujours avec autant d'avidité. Elle reste frustrée de ne pas pouvoir prendre plus de temps pour lui répondre, pour lui écrire. Le samedi soir, leurs messages prennent une tournure plus précise.
« Ça y est, j'ai pris mon billet. Je rentre lundi J »
« Waouuu, bientôt fini les restrictions de messages ! Lundi quand ? »
« Lundi matin »
« Oui, mais à quelle heure ? Gare de l'Est, je suppose ? »
« 11h05 ! Mais quel curieux ;)... Eh, ne fais pas la tête que j'imagine, je te taquine ! »
« Alors rendez-vous lundi 11h06, Gare de l'Est, près de la locomotive. Eh non, je ne te demande pas ton avis. Et non je ne te taquine pas !
PS : Si ça pose problème, dis-le-moi, et j'efface tout ! »
« Non, non, pas de problème, au contraire, je suis si heureuse ! J »

Le lundi à 10h50, Sébastien attend à la gare. Le train est annoncé avec dix minutes de retard. Dès que le quai est annoncé, il se précipite, comme si ça ferait arriver le train plus vite. Quand enfin les voyageurs débarquent, il remonte jusqu'à la hauteur du premier wagon, de manière à la voir quelques secondes plus vite, sans risquer de la rater. Enfin, la voila ! Céline voit tout de suite son sourire qui le rend si craquant. Elle accélère le pas, lui aussi. Ils ne s'arrêtent qu'en s'embrassant... sur les joues d'abord, puis très fugitivement sur leurs lèvres fermées. Sébastien lui tend un paquet qu'il tenait dans sa main cachée dans son dos.
- Tiens-moi ça pour que je puisse prendre ta valise !
- Oh merci, il ne fallait pas ? Qu'est-ce que c'est ? Je peux ouvrir ?
- Mais bien sûr, bécassine, c'est fait pour ça !
Ce clin d'œil à leur dernière rencontre la fait sourire.
- Eh, Monsieur Sébastien, ce n'est pas chevaleresque de se venger d'une gente dame à la première occasion !
Elle déchire le papier cadeau et découvre un ballotin de chocolats. Elle l'enlace et le presse contre sa poitrine.
- Tu es un chevalier qui sait ce qui plaît aux dames !
- Et avec le chocolat, un café s'impose, non ?

Ils sortent de la gare, traversent la place du 11 Novembre 1918 et s'engouffrent dans la brasserie qui fait l'angle avec le Boulevard de Strasbourg. Ils posent la valise dans un coin et s'installent. Ils prennent un café, puis un deuxième, accompagnés des bons chocolats. Ils parlent et se racontent. Ils sont intarissables. Profitant d'une seconde de silence, Sébastien se lève de sa chaise et vient s'asseoir sur la banquette tout contre Céline. Il approche ses lèvres. Elle sourit et entrouvre les siennes. Ils s'embrassent langoureusement, comme deux amoureux séparés depuis des mois. Ils prolongent ce doux moment, se caressent. Quand ils se séparent enfin, Sébastien a les yeux qui brillent. Il s'éclaircit la gorge et rompt le silence.
- Ce qui est bien à Paris, c'est que depuis Doisneau, on peut s'embrasser sans scrupules en public !
- Oh oui, et en plus, c'est très très bon ! répond Céline avant de rire. Euh, je dois aller quelque part, mais surveille tes messages sur ton smartphone, je ne suis pas sûre que tu les ais tous lus...

Tandis qu'elle s'éclipse, Sébastien regarde sa messagerie, étonné. Aurait-il raté un de ses messages ? Ce n'est pas possible, il les guette à longueur de journées ! Il s'interroge encore quand un nouveau message s'affiche :
« La voie est libre, descend me rejoindre ! »
Comment résister à une telle invite ! Il se lève, vérifie que la valise n'est pas trop visible pour attirer l'attention et prend un air dégagé pour descendre au sous-sol.

Quand il passe devant la porte ornée d'une jolie femme des années trente en émail, son bras est retenu par la main de Céline qui l'entraîne à l'intérieur avant de fermer le verrou. La petite pièce est joliment décorée avec un grand lavabo en marbre, un miroir à l'ancienne, un bouquet de fleurs coupées et même un bâtonnet d'encens qui se consume doucement.
Elle le pousse contre la porte et lève la tête pour l'embrasser à nouveau. Il ne se fait pas prier. Quand elle s'écarte de lui pour se baisser et embrasser son torse au travers de son pull, il se demande si elle le provoque ou si elle est sérieuse. Quand elle s'attaque à sa boucle de ceinture, le doute n'est plus permis :
- Mais Céline, qu'est-ce que tu fais ? Tu n'y penses pas ! Pas ici ! Pas maintenant !
- Comment ça, ce grand garçon cherche à se débiner ? Tu te rappelles ? Tu ne perdais rien pour attendre ! Là, c'est moi qui ai les clés du jeu. C'est où je veux et quand je veux ! Donc ici et maintenant. Et regarde-moi ça ! ne me dit pas que tu n'as pas envie !
D'un geste assuré, elle a fait glisser son pantalon puis son caleçon sur ses chevilles. Son membre est fièrement dressé !



Depuis le temps qu'il la désire... même s'il aurait préféré un cadre plus... romantique.

Accroupie devant lui, elle donne de petits coups de langues de part et d'autre de sa verge, comme quand elle savoure un cornet de glace avec gourmandise. Peu à peu ses coups de langues sont plus appuyés, elle le lape, puis le lèche. Le recouvre de sa salive.



Il est au garde-à-vous, pour elle. Elle en dispose. Elle passe sa main sur ses fesses nues et les caresse avant de prendre enfin son gland en bouche. Elle n'est pas déçue. Elle trouve son sexe bien proportionné. Ni trop fin, ni trop gros, ni trop trapu, ni trop long. Esthétique même.



Sébastien a fermé les yeux. Sa gêne initiale a vite fait place à de l'excitation devant l'enthousiasme de son amie si chère. C'est la première fois qu'une fille lui fait une fellation. Il n'a jamais osé leur proposer, de peur qu'elles trouvent ça dégradant. Mais l'initiative de Céline change complètement la perspective. Elle n'est pas dans une posture de soumise, mais de conquérante. Elle voulait cette queue, maintenant, elle en fait ce qu'elle veut ! Il voudrait quand même être moins passif. Il baisse une main et lui caresse tendrement les cheveux, relevant la frange qui avait glissé devant ses yeux.



Céline apprécie l'attitude de Sébastien. Il se laisse faire, mais a tout de suite trouvé l'attitude juste et complice, ni docile, ni dominant. Elle aime sentir sa verge vibrer sous ses assauts. Elle a glissé une main sous sa jupe et se caresse. Son autre main coulisse autour du mandrin remontant à la rencontre de sa bouche qui fait des va et vient.



Elle sent Sébastien se pencher, une main se faufile sous son chemisier, écarte son soutien-gorge et vient caresser son sein. Son téton frotte contre ses doigts au même rythme que celui qu'elle impose sur son sexe. Elle accélère encore, se réjouit d'entendre les gémissements de son compagnon, elle masse son clitoris, coulisse sur sa queue, de sa main, de sa bouche... elle sent les premières gouttes de sa semence sur le bout du gland, et respire fort avant d'avaler ses jets de sperme.



Quand les spasmes se tarissent, il ne lui faut que quelques caresses pour venir à son tour. Elle se redresse, essuie le bord de sa bouche et l'embrasse de nouveau en lui glissant à l'oreille :
- On est quitte maintenant !
- Oh merci Céline, c'était... inoubliable...
- Pour moi aussi, mon chéri ! Je ne voudrais pas te bousculer, mais il faudrait que tu te rhabilles, déjà que tu n'as rien à faire dans les toilettes pour dames !

Ils prennent un dernier café, les yeux dans les yeux, souriants, légers, joyeux, heureux ! Prenant un taquin, Sébastien reprend la parole.
- Mais Céline, ce n'était pas ça ton fantasme !
- Qu'en sais-tu ? Tu ne les connais pas tous ! Et puis, où est-il écrit que l'on ne peut pas innover ?
Elle n'en dit pas plus, mais l'un comme l'autre sont déjà en train de prendre conscience des perspectives qui s'ouvrent devant eux.