Inception

Inception (publié par Abricotine le 20-05-2015)
Réveil-matin (publié par Abricotine le 20-05-2015)


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Inception

Quand j'étais plus jeune, je voulais devenir écrivain, mais je n'avais pas idée de là où ça aller me mener...
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11h, mon réveil met un terme à mes envies de grasse matinée, pourquoi dois-je me lever si tôt un samedi matin ? J'essaye de faire le tri dans mes rêves de la nuit... oui ... samedi ... le rendez-vous avec cette fille...
J'ai toujours du mal à y croire, alors avant toute chose je me connecte quelques instants sur ma boite mail pour vérifier mon état d'éveil, méthode moins douloureuse que de se pincer la joue. Et son dernier mail me confirme la réalité de nos échanges et notre rendez-vous tout à l'heure :
- J'arriverai à 14h10 à la gare samedi, à bientôt ;)
Cette réponse me paraît limpide, et renvoie aux oubliettes mes rêves les plus fous de la nuit, en voici un bien réel qui arrive, elle va venir passer le week-end avec moi.
Je profite du temps qu'il me reste pour remettre un peu d'ordre chez moi, les sous vêtements usagés éparpillés autour de moi ne sont pas du plus bel effet. J'essaye d'imaginer ce dont on pourrait avoir besoin s'il nous venait l'idée de rentrer ici rapidement... J'imprime quelques feuilles et je prépare tout minutieusement avant de filer à la douche.
Chemise et veste enfilées, me voilà en chemin pour la gare quelques minutes plus tard. J'ai de l'avance, aussi je ne me presse pas dans les transports en commun, et préfère me perdre dans mes rêveries habituelles. J'essaye de m'imaginer à quoi elle ressemble, comment elle sera habillée, comment elle se comportera avec moi...
Je suis étrangement aucunement stressé, je ne réalise sans doute pas encore bien ce dans quoi je m'engage. Le trajet pourtant assez long passe rapidement et j'arrive à la gare l'esprit rempli d'insouciance et d'allégresse.
Un rapide coup d'œil au tableau lumineux des trains à l'arrivée m'indique sur quelle voie elle devrait descendre dans quelques minutes.
Me voilà au bout du quai, brandissant mon carton avec inscrit en grandes lettres noires son prénom, noyé dans une masse de personne venue accueillir parents et amis. Je me fraye un passage devant tout le monde, il ne faut pas qu'elle me rate !
Ponctuel, le train entre en gare, il ralenti puis s'immobilise enfin à quelques mètres du bout de la voie. L'heure de vérité est arrivée, la tension monte d'un cran, elle est dans ce train et je vais enfin la rencontrer...
C'est dans ces moments là, alors que ce dont on aurait le plus besoin est une confiance en soi inébranlable, que face à la réalité les doutes ressortent. Est-ce qu'elle est vraiment dans ce train ? Ou s'est-elle dégonflée et a décidé de ne pas honorer mon invitation ? Et si elle est venue aura-t-elle le courage de venir m'aborder ? Est-ce qu'elle me trouvera à son goût ? Est-ce que je serai à la hauteur de l'idée qu'elle s'est faite de moi ?
Mais il est trop tard pour ces questions, voilà les premiers voyageurs descendus du train qui arrivent à notre niveau.
En effet comme nous ne nous sommes pas échangé nos photos, je ne sais pas à quoi elle ressemble et elle non plus. Et comme nous n'avons pas non plus échangé nos numéros de téléphone je n'ai aucun moyen de la reconnaître dans ce flot de voyageur qui débarquent maintenant, elle est donc libre de passer à côté de moi sans que je ne l'interpelle, et de profiter de ce week-end sans ma compagnie. Ce serait, je dois bien l'avouer, une cruelle conclusion à cette histoire, mais c'était la règle pour qu'elle accepte.
Mon regard se pose sur toutes les demoiselles seules qui correspondent plus ou moins à la stature qu'elle m'a donnée, espérant lire dans leur regard un léger signe qui les trahirait.
Je commence à désespérer de la voir arriver, quand j'attends une petite voix à côté de moi.
- Excusez-moi, c'est avec vous que ... j'ai rendez-vous ?
Devant moi se tient une jeune femme, la vingtaine, un joli visage allongé, des yeux marrons et de long cheveux châtains clairs qui se baladent librement sur ses épaules et dans son dos.
Elle porte un pantalon noir assez serré, un débardeur blanc pas trop échancré mais qui laisse néanmoins apprécié les courbes de ses seins, et enfin un petit gilet par dessus le tout pour parer aux fraîcheurs du voyage. Des petits escarpins relèvent quelque peu ses talons, lui donnant une silhouette des plus gracieuse et séduisante.
- Pour passer un week-end avec ton correspondant ? Oui c'est avec moi ! Ravi de te rencontrer !
- Moi aussi, me répond-elle souriante
- Est-ce que tu as mangé ?
- Non, pas eu le temps
- Alors commençons par là.
Je l'invite à me suivre jusqu'à la terrasse d'une brasserie voisine. On s'installe et on commande dans la foulée. Nous échangeons quelques regards complices, mais la discussion a un peu de mal à s'engager, nous sommes certainement tout deux un peu intimidés.
Je suis encore sous le choc de cette jolie jeune femme sortie de nulle part qui se matérialise sur le quai de la gare. Je la regarde et me revienne en tête un à un ses mails dans lesquels elle me détaillait ses séances de masturbation et autres anecdotes croustillantes de sa vie intime. Le contraste est saisissant, comment une jeune fille comme elle, a priori bien innocente, peut m'avoir écrit avec précision et sans complexe tant de chose sur ses habitudes les plus perverses ?
J'ai ce sentiment étrange, d'avoir partagé plein de chose avec une personne mais au final de ne rien connaître de sa vie.
Attablé à la terrasse de cette brasserie je me remémore la manière un peu folle dont je l'ai rencontrée, une petite digression s'impose pour vous en dire un peu plus.
Je m'essaye à l'écriture depuis quelques années, laissant resurgir des besoins littéraires enfouis au fond de moi par plusieurs années d'enseignement scientifique. Je me suis dirigé dans un premier temps vers les histoires érotiques pour retranscrire mes fantasmes, que j'ai fini par publier sur Internet.
Et récemment une lectrice m'a contacté pour me féliciter, nous avons échangé quelques mails et une discussion s'est engagée avec cette jeune femme. Voilà maintenant plusieurs semaines que nous échangeons régulièrement des messages, l'occasion pour nous de partager nos désirs, nos expériences et nos fantasmes en toute franchise.
J'ai pris l'habitude de lui soumettre mes textes avant de les publier pour avoir son avis. Et le dernier que je lui ai envoyé a été le déclencheur de notre rencontre. En effet, j'y conte ce qui aurait pu se passer si je lui avais proposé de se rencontrer physiquement et si elle avait accepté, imaginant ensuite le détail de la rencontre et les moments que nous aurions passés à explorer nos corps, mettant en pratique les désirs intimes que nous avions partagés.
Un peu anxieux à l'idée d'avoir son retour sur cette histoire, elle a fini par me répondre au bout de quelques jours qu'elle l'avait beaucoup appréciée, et qu'elle était séduite par l'idée d'une rencontre, pour ma plus grande surprise. Elle m'a d'ailleurs proposé quelques paragraphes supplémentaires à rajouter à l'histoire, que je me suis empressé de mettre à jour.
Quelques échanges de mails plus tard, son voyage et notre rendez-vous été organisé.
C'est une manière peu banale d'apprendre à connaître une femme, en commençant par ses habitudes et ses préférences sexuelles avant même de savoir ce qu'elle fait dans la vie ou à quoi elle ressemble. Vive Internet !
Les regards se multiplient et les langues se délient petit à petit au cours du repas. Nous faisons alors connaissance de manière un peu plus conventionnelle.
Plus je l'observe et plus je m'interroge sur les raisons qui l'ont poussée à accepter mon invitation. Est-ce l'insouciance de la jeunesse ? Il doit y avoir de cela oui. Est-ce une propension à se jeter dans le lit du premier venu ? Au vu de nos échanges par mail et de discussions depuis tout à l'heure j'en doute, elle m'a plutôt l'air d'une jeune fille raisonnable. Alors c'est peut être tout simplement de la curiosité, elle a été amusé par cette rencontre faite de manière fort atypique et a voulu voir ce qui se cachait derrière, son ouverture d'esprit a fait le reste.
La fin du repas approchant elle m'a l'air un peu tendue, se demandant ce que je lui réserve pour la suite. Je lui demande ce qu'elle souhaite faire et lui propose quelques monuments à visiter, et après avoir établi notre parcours pour l'après-midi nous quittons les lieux, le ventre plein et l'esprit enjoué.
***
Elle n'a eu de cesse de jouer avec son décolleté tout au long de l'après-midi, me laissant régulièrement deviner la galbe de ses seins. Elle m'a expliqué qu'elle aimait beaucoup s'amuser avec les hommes, les allumer un peu en dévoilant de manière fortuite ses atouts, puis surprendre leur regard insistant sur sa poitrine, et se sentir ainsi désirée et désirable.
Et force est de constater qu'elle maîtrise parfaitement son sujet, elle n'a fait qu'attiser mon désir depuis notre rencontre.
L'heure tourne, et comme elle me semble un peu fatiguée - ou en tout cas elle le laisse paraître - je lui propose d'écourter notre périple touristique et de rentrer chez moi pour terminer la soirée.
Direction la bouche de métro la plus proche, elle me suit toujours, de plus en plus près, me frôlant régulièrement.
A cette heure de début de soirée le métro est bondé, et au moment de rentrer dans le wagon je lui prend la main pour ne pas être séparés.
Nous sommes poussés dans un coin, je me retrouve collé à elle, face à face, sa poitrine s'écrase contre la mienne, sa tête vient par dessus mon épaule et inversement, comme dans un slow improvisé.
Je n'ai plus la possibilité de croiser son regard, mais sa proximité suffit à me troubler. La chaleur de son corps m'envahit, et se dirige tout droit vers un endroit bien précis de mon anatomie, qui gonfle et gigote dans son étui. Sa jambe est collée entre mes cuisses, et si elle est un brin attentive il est probable qu'elle se soit rendue compte de mon état.
Hum oui, c'est même sûr, puisque j'ai bien l'impression qu'elle est en train de remuer excessivement sa jambe entre les miennes, frottant sa cuisse contre mon sexe qui cherche une place pour se redresser. J'attendais ce petit signal pour aller plus loin, maintenant qu'elle m'a ouvert la porte je m'y engouffre.
Je glisse une main sur son dos et descend comme je le peux vers ses fesses, qui collées à la porte me sont encore inaccessibles.
Elle continue à frotter sa cuisse sur mon entrejambe, et mes mains se font plus pressantes sur son dos, la serrant plus fort contre moi. J'ai très envie de poser mes lèvres sur son cou qui n'est qu'à quelques centimètres de ma bouche, mais la masse de personne à côté de nous s'agite et nous bouscule, coupant court à notre étreinte.
Elle est maintenant collée face à la porte, et il me faut jouer des coudes pour la rejoindre. Je me plaque contre son dos et mes mains s'égarent à nouveau sur son corps. La première parcourt son échine et la courbure de ses reins, puis glisse plus bas pour empoigner sa fesse droite. Son pantalon est relativement léger, je sens sa culotte au travers du tissu. L'autre main s'est posée sur sa hanche et s'engage petit à petit vers le devant.
Personne alentour ne semble remarquer mes attouchements, alors je continue, me serrant toujours plus près d'elle, imposant mes caresses sans lui laisser la possibilité de se libérer. Quand la lumière le permet, je distingue un petit sourire sur son reflet dans la vitre, preuve en est que ce n'est pas pour lui déplaire.
Ma main gauche passée en éclaireuse sur le devant est un peu perdue, mais quand je sens poindre sous mes doigts un peu d'humidité je comprend où je suis. Zut alors, je me suis trompé de route, il fallait prendre à droite après le nombril. Enfin ce petit détour complètement fortuit m'aura permis de vérifier ses dires, à savoir qu'elle commence à mouiller très rapidement dès qu'elle est un peu excitée.
Marche arrière, je remonte sur son ventre et son buste, restant discret bien que personne à proximité ne prête attention à nous, puis j'ose m'emparer d'un de ses seins.
Arf, je m'aperçois qu'à m'occuper d'elle sans faire attention à ce qui ce passe autour nous avons raté la bonne station, et nous nous écartons dangereusement de chez moi. Il va nous falloir descendre, ça tombe bien c'est une station où beaucoup de personne s'arrête et nous aurions difficilement pu continuer à nous caresser à l'insu de tous dans un wagon à moitié vide.
Nous nous sommes un peu éloigné de mon appartement, ce n'est pas grave nous terminerons à pied. J'achète deux petits sandwichs que nous mangeons rapidement, pour ne pas traîner et surtout parce que je n'ai pas très faim, enfin si, mais faim d'autre chose... Et tout dans son attitude me laisse penser qu'il en va de même pour elle.
Je marche sans hâte, appréciant le simple fait de flâner de rue en rue à ses côtés, la chaleur de son corps contre le mien, ses longs cheveux portés par la brise venant me chatouiller le visage et sa main qui s'est glissé une nouvelle fois dans la mienne.
***
Nous arrivons enfin, il ne reste plus qu'à monter au quatrième. Ce n'est pas très galant, mais je la laisse monter en premier dans l'escalier à colimaçon, lui donnant ainsi la possibilité de m'aguicher encore un peu, et je crois qu'elle l'a très bien compris puisqu'elle se déhanche excessivement. Je ne vois plus que son cul dans mon champ de vision, il est pourtant loin d'être large, bien au contraire. Son pantalon noir assez fin me laisse apercevoir un petit pli, signe trahissant la présence de sa petite culotte pour un œil averti. Je me demande dans quel état je vais la retrouver, puisque tout à l'heure dans le métro elle me semblait déjà bien humide.
Arrivés en haut, je l'invite à rentrer dans mon petit studio et à s'asseoir sur le canapé. Je lui propose d'ouvrir une bouteille de Champagne, remontée spécialement de la cave le matin même. La discussion tourne un peu autour du pot, mais ce n'est pas pour me déplaire, nous avons toute la soirée et toute la nuit pour nous...
L'atmosphère se détend petit à petit, et assis également sur le canapé je me rapproche doucement d'elle. Deux coupes de Champagne plus tard, la température commence à monter et je fini par lui demander :
- Tu me montres comment tu te caresses en lisant mes histoires ?
- Hum, je sais pas trop, me répond-elle même si je sens le « oui » poindre aux coins de ses lèvres.
- Après promis je te montre comment je fais.
- ...
- Si ça peut te mettre à l'aise je peux te lire une de mes anciennes histoires.
- D'accord.
Je récupère les pages imprimées ce matin en prévision de ce moment secrètement attendu, puis m'assieds sur une chaise, à deux mètres en face d'elle toujours assise sur mon canapé. Je me mets alors à lui lire mon récit, comme on lit une histoire aux enfants pour les endormir, ici je lui fait la lecture pour la mettre dans des bonnes dispositions, attiser son désir et stimuler son imaginaire.
Le chapitre d'introduction est survolé, la suite de ma lecture s'adoucit et devient plus lente à mesure que la tension du récit monte et que les personnages entrent dans le feu de l'action. Elle a fermé les yeux et reposé sa tête en arrière, ses mains se promènent un temps entre ses cuisses puis elle déboutonne prestement son pantalon et le baisse légèrement, me laissant entrevoir une petite culotte blanche.
Ses mains jouent avec les coutures de sa culotte, glissant un doigt à l'intérieur de temps en temps mais le ressortant aussitôt. Elle tapote ensuite doucement ses doigts contre le haut de son sexe, avant de venir les frotter délicatement toujours depuis l'extérieur de sa petite culotte.
Elle s'affaisse dans le canapé et écarte légèrement les jambes, à la recherche certainement de la position idéale. Je sais qu'elle se masturbe généralement couchée sur le ventre, une main entre ses cuisses à se titiller le clito, mais elle préfère visiblement restée plus ou moins assise pour que je puisse profiter du spectacle qu'elle me donne, et je ne peux que lui donner raison.
Je reste subjugué par cette femme en train de se donner du plaisir sur mon canapé, m'exposant dans le détail tout ce qu'elle m'a appris sur elle dans nos échanges. Je découvre la puissance de mes mots, c'est une chose d'imaginer une femme se caressant en lisant mes écrits, c'en est une autre de la voir le faire sous mes yeux en buvant mes paroles.
En frottant ainsi sa culotte contre sa vulve, elle imprègne celle-ci de sa cyprine, la rendant translucide par endroit, et j'ai donc tout loisir d'observer ses grandes lèvres gonflées collées au tissu, et qui sont maintenant bien ouvertes. Elle s'en empare tour à tour et vient les frotter vivement contre son clitoris qui me reste invisible mais que j'imagine gonflé de désir.
Quelques douces lamentations commencent à sortir de sa gorge, et il m'est difficile de rester concentré sur ma lecture, mon regard ayant du mal à se détacher de cette jeune femme en train de se masturber en face de moi. Je continue toutefois, pour quelques instants tout du moins, bégayant et bafouillant régulièrement mon texte.
Elle glisse alors sa main à l'intérieur de son dernier rempart, bien peu efficace face à ses doigts inquisiteurs. Je distingue la forme de sa main qui s'agite vigoureusement à l'intérieur, et ses gémissements s'accélèrent en conséquence. C'en est trop, il faut que je m'occupe d'elle, je ne peux pas la laisser se donner du plaisir comme ça sans rien faire.
Elle est sur un autre monde, elle n'a plus besoin que je lui conte une histoire, elle est en train de la vivre. J'envoie voler mes feuilles et me lève aussitôt, puis je déboutonne et retire ma chemise ainsi que mon jean. Elle entrouvre les yeux et me voit debout face à elle, nu, seul mon boxer blanc cache encore ma virilité, même s'il laisse peu de doute sur la forme de ce qu'il abrite.
Je viens m'installer à ses côtés sur le canapé, et je lui glisse à l'oreille :
- Doucement ma belle, attends-moi.
Mon épaule collée à la sienne je sens à nouveau la chaleur de son corps m'envahir, son parfum mêlé à l'odeur de son excitation m'enivre. Je me penche pour venir l'embrasser dans le cou, puis je me déplace jusqu'au bas de sa joue. Et quand j'arrive une nouvelle fois près de son oreille je lui souffle :
- Viens t'asseoir sur moi.
Elle me regarde du coin de l'œil, hésite un instant puis se lève pour déchausser ses escarpins et retirer complètement son pantalon, m'exposant au passage sa croupe sous un très joli angle. Il lui reste son débardeur, son soutif et sa culotte qu'elle s'apprête également à enlever, mais je la prend par la main pour lui intimer de ne pas le faire et de venir sur moi, je me ferai une joie de retirer ce qu'il reste moi-même.
Elle pose ses petites fesses sur moi, ses jambes maintenant libérées du pantalon sont largement écartées de chaque côté de mes cuisses. Elle vient caler son dos contre moi et poser sa tête sur mon épaule, à quelques centimètres de la mienne. En retour mes mains se posent naturellement sur ses cuisses et explorent les alentours, remontant ensuite sur ses hanches puis son buste que j'ai envie de peloter de plus près. Je lui retire donc rapidement son débardeur et découvre un petit soutien-gorge blanc qui retient ses deux jolis seins.
Pendant ce temps elle a replacé ses mains entre ses cuisses et joue à nouveau avec ses grandes lèvres depuis l'extérieur de sa culotte, donnant de temps en temps quelques petites tapes sur sa vulve, tout en remuant inconsciemment son bassin sur moi. Ses longs cheveux châtains dansent sur ma poitrine au gré de ses mouvements, les sentir chatouiller mes tétons durcis par l'excitation est une délicieuse sensation.
Je m'attaque aux siens, de tétons, en venant les pincer à travers le tissu, et je lui dégrafe bien vite son soutif puis l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. Je peux maintenant poser mes mains sur chacun de ses seins, joliment dessinés et bien fermes, et les masser délicatement dans mes paumes. Puis, essayant de rester synchronisé sur chaque sein, je promène mes index sur ses mamelons, tournant de plus en plus près des tétons que je viens ensuite chahuter du bout du doigt. Son souffle s'accélère et sa poitrine se gonfle comme pour m'inciter à aller plus loin, elle semble vivement apprécier le traitement que je réserve à ses seins.
De son côté, elle a glissé une main dans sa culotte, et remue vigoureusement ses doigts. Je lui attrape le poignet pour la faire ralentir, et lui glisse encore un mot à l'oreille :
- Doucement.
Je veux lui faire comprendre que maintenant que je suis à ses côtés elle peut se laisser aller à mes caresses, pendant quelques instants au moins, avant de s'envoler vers le septième ciel. Et pour lui faire passer le message, je penche ma tête vers elle et pose mes lèvres sur son cou, tandis qu'avec mes mains j'appuie mes gestes sur sa poitrine que je sais fort sensible aux caresses des hommes.
Elle me répond de la meilleure de façon, en faisant rouler son joli petit cul sur moi, se frottant à mon entrejambe comme pour me branler avec ses fesses. Hum, je savoure quelques instants cette délicate attention, mais j'irais bien un peu plus loin, je baisse légèrement mon sous-vêtement et viens ensuite poser sa petite main sur mon boxer juste en dessous d'elle, pour lui montrer mon état d'excitation. Elle comprend le message et libère ma queue assoiffée de caresse qui, comme aimantée, vient tout de suite se coller contre son sexe brûlant. Un petit bout de tissu les sépare encore, mais il y a bon espoir de passer en dessous rapidement.
Sa main s'empare de ma verge et la tâte minutieusement pour vérifier mon état d'excitation, et elle constate avec plaisir que j'ai très envie d'elle.
Elle me branle maintenant ouvertement d'une main, de l'autre elle se masturbe elle même, tandis que les miennes retrouvent le chemin de ses seins et ma bouche celui de son cou. Voilà un très joli tableau, que je dépeindrai bien volontiers dans une de mes prochaines histoires.
Mes soupirs se mêlent petit à petit aux siens, je la laisse quelques instants maîtriser les débats puis je glisse à mon tour une main vers son sexe.
Je la caresse au travers de sa culotte qui, bien que mal en point est toujours là. Je sais qu'elle apprécie particulièrement le contact du tissu contre son petit minou, mais j'ai quand même envie de rentrer en contact direct avec sa petite chatte, alors je glisse ma main à l'intérieur de son sous-vêtement, rejoindre la sienne qui s'active autour de son bourgeon.
À nouveau je souffle quelques mots à son oreille attentive :
- J'ai envie de te faire jouir, tu me guides ?
Sans un mot, elle prend ma grande main dans la sienne et la pose contre son sexe ardent. Mes doigts découvrent et explorent sa fente et l'entrée de son vagin, mais elle me remet vite dans le droit chemin en collant mes doigts contre son clito et en appuyant sur ma main, seules des caresses à cet endroit là lui permettront de jouir, je le sais bien mais je n'ai pu m'empêcher d'aller fouiner autour.
J'ai beau me souvenir mot pour mot de ce qu'elle m'a expliqué sur la façon qu'elle a de se faire jouir, je n'en reste pas moins maladroit quand il y va d'appliquer ses conseils. Elle me prend alors les doigts pour les positionner contre sa grande lèvre charnue puis m'incite à l'appuyer fortement vers son petit bouton... voilà comme ça, elle ne bouge plus sa main et se laisse faire, je dois être dans le vrai.
Ma queue, un peu délaissée dans l'histoire est toujours dressée contre son entrejambe et réclame aussi un peu d'attention. Elle s'en rend compte et la prend à nouveau en main, me branlant au rythme de mes caresses sur sa vulve.
Ma main libre continue de pétrir ses seins et d'en taquiner les tétons, et ma bouche de lui déposer des bisous au creux du cou, sur le menton et la joue. Je la sens fondre de plaisir, elle s'agite de plus en plus sur moi et sa gorge laisse s'échapper des gémissements plus profonds. Elle est proche de l'extase, et je la suis de près.
Sa main inerte vient reprendre du service pour finir le travail, en pinçant son clito entre son pouce et son index tandis que je continue à pousser ses grandes lèvres vers son organe du plaisir comme elle me l'a appris. Elle a ainsi en main - c'est le cas de le dire - les deux manettes pour gérer l'excitation de chacun de nous et synchroniser les choses. Quand je sens sa petite main qui accélère ses va-et-vient sur mon sexe je sais qu'elle est proche de l'envol et je me prépare au décollage également.
Je jouis le premier, aspergeant son ventre, nos mains et sa culotte. Mon bassin est pris de mouvements saccadés, la faisant sauter sur moi, et je ressens en même temps le besoin de la serrer fort contre moi avec mes bras. Me sentir jouir collé contre elle, ressentir la force de mes mains sur son corps puis la chaleur de ce liquide fruit de nos ébats se répandre sur son ventre la propulse vers l'orgasme. Il est sauvage, elle se cambre, tressaute, pousse sa tête plus en arrière sur mon épaule, essaye de resserrer les jambes, cri à mes voisins son bonheur.
Puis elle se calme, se fige, relâche toutes tensions de son corps, s'affale sur moi et s'effondre ensuite sur le flanc, transpirante de mouille et de sueur, une main encore collée à son entrejambe pour le protéger après toutes les misères que nous lui avons infligées.
***
Je reste quelques minutes béat, me prélassant dans le canapé, fixant le plafond la bouche entrouverte. Couchée à moitié sur moi et à moitié sur le canapé, elle reste immobile également, certainement repue. Si elle peut logiquement se sentir las, ce n'est pas mon cas puisque c'est elle qui a fait tout le travail manuel, je n'ai fait que lui apporter mon support, psychologique tout d'abord pour stimuler son esprit par mes mots, puis physique pour stimuler son corps par mes caresses, en suivant à la lettre tous les conseils qu'elle m'avait donnés.
Ces quelques minutes de repos me font du bien, et je suis prêt à passer à table une nouvelle fois, mon membre ayant retrouvé un peu de vigueur à la simple vue de son cul qu'elle m'expose négligemment. Et si elle me semble bien exténuée, j'ai ma petite idée sur la façon dont procéder pour la remettre d'attaque rapidement...
Le soleil est allé se coucher après avoir ébloui notre journée, baissant le rideau sur ce premier acte, nous laissant dans la pénombre du crépuscule. Mais déjà les clameurs de la foule se font entendre et nous réclament la suite, il est temps de passer au deuxième acte. Je me lève pour allumer une petite lampe proche, nous permettant d'apprécier à nouveau la vue de nos corps nus.
Je me rapproche ensuite du canapé sur lequel la demoiselle est toujours avachie, et commence par lui retirer une fois pour toute sa culotte qui a enduré suffisamment de peine pour aujourd'hui. Paix à son âme.
Je me place à genoux devant elle, l'attirant un peu à moi. Elle comprend mon geste et se retourne sur le dos, les fesses posées sur le bord du canapé, les jambes légèrement écartées.
Je pose alors les yeux sur son entrejambe après y avoir poser les doigts, admirant les courbes de son Mont de Vénus, son pubis dégagé de tous poils et ses grandes lèvres encore rougies par son dernier orgasme.
Mes mains se posent sur ses cuisses, et elle les écartent machinalement un peu plus, prête qu'elle est à se laisser aller une nouvelle fois à mes caresses. Je me promène sur sa douce peau, remontant à l'intérieur des cuisses, puis bifurquant vers l'extérieur à l'aine et redescendant vers le genou pour recommencer la boucle.
Je m'approche encore un peu, je suis maintenant suffisamment près pour qu'elle ressente mon souffle sur sa peau. Je penche la tête en avant et mes lèvres chassent mes mains, embrassant l'intérieur de ses cuisses puis la chatouillant avec quelques coups de langue bien placés.
Mes mains s'aventurent alors plus haut, vers son ventre et épandent sur son corps le jus de nos ébats qui n'a pas encore séché. Elle frissonne à chacun de mes coups de langue, de plus en plus fort à mesure que je me rapproche du haut de ses cuisses, où elle est manifestement très sensible.
Le parfum et la couleur de sa fleur du plaisir m'enivre et m'attire irrémédiablement, et en bon insecte que je suis mon instinct me pousse à me poser dessus, espérons que ça ne soit pas une plante carnivore...
Après un atterrissage en douceur, je pars à la récolte de son nectar et tout de suite les pétales s'ouvrent me donnant accès à son intimité la plus profonde.
Ma langue joueuse découvre les moindres recoins de ce sexe et ma bouche en aspire son essence avant de grimper tout en haut, et d'écarter un dernier pétale pour venir lui chatouiller le pistil.
Je lui apporte un peu de douceur et de tendresse là où mes doigts avaient apportés force et rudesse.
Elle se délecte de mes caresses, se trémousse et commence à rouler un peu du bassin, écartant d'avantage ses jambes et venant en placer une par dessus mon épaule. Un besoin irrépressible de me sentir contre son corps et de me toucher s'empare d'elle à mesure que les sensations dans son bas ventre s'intensifient, son pied dans mon dos fait des allers-retours rapides le long de ma colonne vertébrale et ses doigts qui se sont posés sur ma tête me tirent tantôt les cheveux ou m'enfoncent entre ses cuisses au gré de mes chatouilles.
Je continue de la butiner, un peu en haut, un peu en bas, puis à gauche, puis à droite, la faisant languir avant de venir lui suçoter son clitoris. Mes mains vagabondent sur son corps, s'attardant particulièrement sur ses seins, faisant rouler ses tétons durcis entre mes doigts pour son plus grand bonheur. Encore quelques minutes de ce traitement et elle basculera dans un autre monde... Mais je suis sûr que comme nous l'avons fait tout à l'heure elle peut m'attendre pour que je l'accompagne dans ce voyage.
Je me relève alors rapidement avant de lui faire franchir le point de non-retour, et vient l'embrasser à pleine bouche, lui faisant goutter par la même le jus de son fruit d'amour. Je lui souffle ensuite quelques mots :
- Attends-moi pour continuer, je reviens tout de suite.
Je me lève et me presse vers la salle de bain, mais elle m'arrête et me fait un signe de la main :
- J'en ai emmené, regarde dans mon sac.
Hum... elle est encore assez lucide et a compris ce que j'avais en tête... je fouille dans son sac et trouve une boîte complète de préservatif, elle avait prévu d'en arriver là elle aussi !
Le temps de retirer complètement mon boxer et de protéger mon sexe des assauts qu'il s'apprête à mener, elle s'est redressée et mise à genoux sur le canapé, m'incitant à venir m'asseoir à ses côtés.
Elle m'enjambe alors, se positionnant à califourchon au dessus de moi et me faisant face, collant nos sexes impatients l'un à l'autre.
Elle commence alors quelques doux mouvements du bassin d'arrière en avant, branlant mon sexe entre ses grandes lèvres pulpeuses. En bout de course elle se cambre pour que son clito vienne bien frotter contre mon gland. Je pose mes mains sur ses fesses pour l'entraîner dans le mouvement. Elle accélère et se cambre de plus en plus, au point où ses seins viennent pratiquement taper contre mon visage. Oui ma petite, j'ai compris ton message, je sais que tu désires plus que tout que je vienne poser mes lèvres sur tes mamelons, mais soit patiente, ton heure viendra bien assez tôt.
Elle fini par se reculer légèrement, puis s'empare de mon membre, le guide entre ses cuisses vers l'entrée secrète et s'empale sur moi. Elle pose ses mains sur mes épaules, se donnant ainsi la force de chevaucher au trot, faisant coulisser rapidement mon sexe gonflé à bloc entre les parois resserrées de son puits d'amour. Avec une précision extrême, elle remonte jusqu'en haut du gland et s'arrête juste au bon moment pour ne pas perdre l'alignement, puis s'embroche à nouveau fermement sur moi, pour apprécier au maximum le plaisir de se sentir ouverte puis comblée.
Elle se fatigue cependant assez rapidement, et reste finalement assise sur moi à me défier du regard, liés que nous sommes par la pénétration très profonde qu'autorise cette position, tout en continuant à remuer son bassin, d'abord d'avant en arrière puis par de grands cercles.
Profitant de l'accalmie, je remonte mes mains le long de ses flancs jusqu'à atteindre son buste pour m'emparer de ses seins. Mes doigts les entourent et en chatouillent les rondeurs, mes pouces sont les plus actifs sur cette peau fine et tendre, ils massent délicatement l'intérieur des deux globes qu'elle m'exhibe avant de se rapprocher des mamelons.
Mais avant que je n'ai pu en faire plus elle se penche en avant, repoussant mes mains et venant se coller contre moi et je lui dépose un baiser dans la vallée entre les deux collines.
Se pose alors à moi une question existentielle, si j'ai deux mains pour pouvoir lui prodiguer des caresses synchronisées sur sa poitrine je n'ai qu'une bouche, il va donc falloir faire un choix, de quel sein vais-je m'occuper en premier ? Cruelle décision qui m'attend, et je crains un instant finir comme cet âne qu'on place à égale distance d'un sceau d'eau fraîche et d'une botte de foin, et qui meurt bêtement de faim et de soif sans avoir su se décider.
Mais heureusement, ne supportant pas l'attente, elle prend une décision pour moi, ça sera le gauche qui vient me fouetter le nez, et je l'aimante ensuite avec ma bouche. Son téton tendu à l'extrême se glisse entre mes lèvres, je le mordille tendrement puis l'aspire complètement. Ma langue le prend en tenaille en le plaquant contre mon palais, et je la tête littéralement, pour mon plus grand plaisir mais surtout pour le sien, c'est une petite gâterie qu'elle m'a dit adorer et ça se confirme, elle geint régulièrement et en demande toujours plus.
Tandis que je continue à me délecter des deux tétines qu'elle m'offre, mon sexe est toujours enfoncé en elle et ne sort pas de son doux fourreau, mais il ne reste pas immobile pour autant, et explore différent angle de pénétration avec son aide. La sensation est délicieuse, et n'a rien à envier au classique va-et-vient. J'imagine que pour elle ça doit l'être également, se sentir fouillée dans les moindre recoin par ce gros pieu de cher, et pour accentuer le tout j'ai posé mes mains sur le haut de ses cuisses, et à chacun de ses coups de bassin mes deux pouces se déplacent de son Mont de Vénus vers le haut de son sexe pour lui titiller les alentours de son petit bouton.
Ce petit jeu est ma foi fort plaisant, mais je sens que j'ai besoin d'autre chose pour aller au bout. Je la saisis par les bras puis la dépose à côté de moi, dans une position semblable à celle où elle était il y a quelques minutes encore. Cette fois je sens qu'elle est prête à aller plus loin que nos jeux de touche minou, allongée sur le dos, la tête légèrement relevée sur le dossier, les jambes en partie à l'extérieur du canapé.
Elle les remontent et les écartent d'ailleurs très largement, m'invitant sans l'ombre d'un doute à venir l'éperonner. Je suis à genoux devant elle, devant son assurance et son indécence, mais aussi devant son sexe grand ouvert prêt à m'accueillir. Je la tire un peu par les hanches pour positionner ses fesses juste au bord, puis je passe à l'attaque. La position et l'excitation sont telles que je rentre très facilement.
Après quelques coups de chauffe pour ajuster la position de tir, je me penche vers elle pour l'embrasser, et elle réagit en entourant ma taille avec ses jambes.
Mes lèvres quittent les siennes, je me redresse et commence quelques profonds va-et-vient, prenant mon temps et accélérant ensuite doucement mais sûrement. Une de ses mains se retrouve bientôt sur son clitoris pour recommencer à jouer avec, elle ne veut pas être de reste et elle a bien raison.
Ses deux jolis seins s'agitent à chacun de mes coups de rein, je pose donc mes mains dessus pour les cajoler et les protéger de ces vibrations, puis pour leur en prodiguer d'autres, beaucoup plus subtiles.
Je poursuis mon travail sur ses seins - centre névralgique de son plaisir - et me penche vers elle pour venir lui les bécoter. Ce contact l'électrise, et elle gémit de plus belle, sans aucune retenue. Elle se cambre et passe une main dans mon dos pour me serrer plus fort contre elle tandis que de l'autre elle se caresse toujours le bourgeon.
La main sur mon dos passe sur ma nuque et m'attire plus haut, vers sa bouche que j'embrasse avec fougue, et elle me répond avec autant de passion. Que de bonheur que de la sentir gémir quand nos bouches sont jointes, les vibrations passent d'une bouche puis d'une gorge à l'autre, et que de joie de savoir que j'en suis en grande partie la cause.
Emportée par son ivresse, ses jambes m'attirent à elle frénétiquement, tel un cavalier donnant des coups de talon dans les flancs de sa monture pour accélérer, elle fait la même chose sur mes reins, m'imposant ainsi un rythme soutenu. Nous sommes dans la dernière ligne droite et elle ne me lâchera plus. Je m'enfonce alors gaiement en elle, profitant béatement de ces derniers instants, en collant ma bouche à la sienne et mes mains à ses seins.
Le besoin de crier ma jouissance me fait lâcher prise, je suis soudain pris d'un orgasme violent comme rarement il m'est arrivé, de puissantes convulsions secouent tout mon corps tandis que j'explose au fond de son ventre. J'ai quelques mouvements incontrôlés un peu brusque au niveau de son bassin et de sa poitrine qui témoignent de la force de ma jouissance, mais elle n'a pas l'air de s'en offusquer, au contraire c'est même le déclencheur de son orgasme, quelques instants plus tard elle se joint à moi pour former la Chorale du Septième Ciel. Elle jouit à son tour, ses cuisses resserrent l'étau autour de ma taille, son vagin celui autour de ma queue, elle se cambre à s'en casser les reins et rejette la tête en arrière.
Ses doigts insistent quelques secondes de plus autour de son sexe puis se calment, et elle cesse enfin de gémir. Elle relâche petit à petit son étreinte et me libère, je m'écroule à côté d'elle, à bout de souffle et le cœur toujours à cent à l'heure. Elle aussi est épuisée, avachie sur le canapé les jambes et les bras ballants.
Les murs en carton-pâte de mon studio n'ont certainement pas couverts le bruit de nos ébats, et mes voisins sont peut être déjà dans le couloir en train de se diriger vers ma porte pour me reprocher nos nuisances sonores, à moins que ça ne soit simplement par curiosité pour savoir ce qui se trame de l'autre côté de la cloison, voire pour faire une demande d'inscription à la Chorale...
Avec les dernières forces qu'il me reste, je la déplace et l'allonge convenablement sur le canapé puis me lève pour aller chercher une couverture, que j'étends ensuite sur nos corps nus pour nous protéger de la fraîcheur de la nuit.^ ---------oOo---------

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Réveil-matin (suite de "Inception")

Dimanche matin, je me réveille au côté de cette charmante jeune femme qui se trouve être une de mes lectrices, et avec qui nous avons passé une formidable journée la veille. Il nous reste encore quelques heures à partager aujourd'hui...
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Ce récit rentre directement dans le feu de l'action, c'est ce qui plaît peut être à certains (certaines ?) d'entre-vous, mais je vous recommande néanmoins de commencer par (re)lire la première partie (qui se passe la veille) pour comprendre le contexte particulier de la rencontre, connaître les personnages et découvrir leur jeu de séduction (et il y a de l'action là-bas aussi promis), et puis ça ne peut pas vous faire de mal ;)
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Exceptionnelle ! Extraordinaire ! Quelle soirée ! Bien que nous ne nous soyons rencontrés qu'une dizaine d'heures plus tôt, c'est comme si nous connaissions déjà toutes les attentes et les besoins l'un de l'autre, comme deux amants réguliers, mais avec en même temps toute la fougue de la première fois. Il nous reste une matinée et une après-midi avant qu'elle ne reprenne le train, tâchons d'en faire bon usage.
Comme drogué par les phéromones sexuelles dégagées par cette fille je somnole, ne pouvant pas - ou ne voulant pas - me réveiller complètement, naviguant dans un océan d'images obscènes. Je repense à ce que nous avons fait et à ce que nous aurions pu faire, j'imagine comment aurait pu se passer les choses si elle m'avait rendu la pareille suite à mes caresses buccales hier. Je la vois allongée sur moi, qui descend petit à petit avec sa bouche sur mon torse puis mon ventre et qui promène ses mains sur mon entrejambe. Elle se baisse encore et gobe mon sexe qui est pour l'heure dans sa version réduite. J'arrive à ressentir précisément la sensation de mon membre qui durcit dans sa bouche... cette drogue est vraiment efficace. À moins que ça ne soit qu'un souvenir d'hier soir ? Non ce n'est pas possible, je n'aurais pas pu oublier quelque chose comme ça. C'est délicieux en tout cas, il faudra que je lui soumette l'idée quand je serai bien éveillé.
Rapidement je sens mon sexe gonfler, excité que je suis par les images qui se bousculent dans ma tête. Il me plairait de laisser se dérouler ce rêve jusqu'au bout pour en connaître le dénouement, mais plutôt que d'imaginer ce genre de chose je préfère le vivre, ce n'est pas tous les jours que j'ai une fille aussi conciliante à mes côtés. Et puis je voudrais bien lui faire une petite surprise au réveil, alors dans un élan de volonté j'entrouvre les yeux.
Il fait déjà jour, et depuis un bout de temps de ce que je peux en déduire de la luminosité ambiante. Zut alors, je ne la sens d'ailleurs plus contre moi, elle a dû se réveiller et se lever avant moi, tant pis pour la surprise. Je la recherche des yeux dans le studio, ce n'est pas très vaste aussi je devrais la voir rapidement, mais je peine à la trouver. Mon regard finit par se poser sur une silhouette qui bouge à l'autre bout du canapé.
Tout s'éclaircit au bout de quelques secondes, et je comprends que cette touffe de cheveux en mouvement n'est autre que ma lectrice préférée en train se s'affairer au niveau de mon bas-ventre. Elle porte tout comme moi autant de vêtements que quand on s'est endormi hier soir, ce qui me permet de l'admirer telle qu'elle est, sans artefacts, elle n'en a pas besoin.
Outre le fait qu'elle soit une amante remarquable, elle semble également avoir des prédispositions à la télépathie puisqu'elle est dans la position exacte dans laquelle je l'ai rêvée il y a quelques minutes à peine, à moins que sa courte nuit n'ait été tout comme moi ponctuée de rêve assez suggestifs qui lui ont donné des idées. Mais alors c'est peut être simplement son initiative qui a été le déclencheur de mon rêve ?
Passées au second plan l'espace de quelques secondes, les délicieuses sensations que me procure cette divine fellation m'emplissent à nouveau en totalité l'esprit, de manière encore plus forte qu'avant maintenant que je sais que ce n'est pas un rêve et que je la vois de mes propres yeux au lieu de me l'imaginer. Elle a gobé mon gland et posé sa main sur le bas de ma queue, quel merveilleux réveil-matin.
Assise sur ses genoux au bout du canapé, par dessus l'une de mes jambes, elle est courbée vers l'avant, sa tête entre mes cuisses monte puis descend en suivant les mouvements de sa bouche. Je ne sais depuis combien de temps elle est en train de s'occuper ainsi de moi, mais vu l'état de mon sexe et mon niveau d'excitation elle ne vient clairement pas de commencer...
Raah que c'est délicieux, je lui avais fait part de mon petit faible pour cette pratique, et je constate avec grand plaisir qu'elle s'en est très bien souvenue. Elle continue de plus belle et je ne peux cacher quelques gémissements de bonheur, trahissant mon réveil. Elle change de position et relève un peu la tête pour que je puisse découvrir son visage et observer en détail ses gestes. Elle lâche quelques secondes mon bâton pour me gratifier d'un petit sourire matinal puis reprend où elle s'en était arrêtée, tout en gardant dans le même temps son regard planté dans le mien.
Visualiser le plaisir sur mon visage lui donne plus d'ardent et de vigueur pour continuer sa pipe. Elle adore s'exciter ainsi, en voyant les hommes prendre beaucoup de plaisir et devenir fou d'excitation sous ses coups de langue. Je ne suis généralement pas très expressif mais là elle a parfaitement compris comment s'y prendre avec moi, et je bouge le bassin ou je gémis à chacune de ses nouvelles caresses. Elle continue à me fixer sans discontinuer tandis que sa bouche se promène de bas en haut sur ma hampe et que sa langue s'enroule autour de mon gland.
Il n'en faut pas plus pour me mettre au bord de l'extase, et elle s'arrête dès que je lui dis que je suis proche du but, puis se relève pour ne plus me toucher. Son regard de petite cachottière toujours planté dans le mien me suffirait pratiquement pour jouir sur le champ tellement elle a gonflé mon sexe et mes bourses de désir, un simple doigt se promenant dessus ou même une chatouille d'une de ses mèches de cheveux me porterait certainement à l'orgasme. Mais elle ne bouge pas et préfère me faire languir maintenant que je suis réveillé.
Ne souhaitant pas gâcher lamentablement ce moment magique, je sers les dents et ferme les yeux pour faire redescendre d'un cran mon excitation. Elle me laisse quelques secondes de répit puis ses lèvres et sa langue passent de nouveau à l'action. Je glisse mes doigts dans ses cheveux pour accompagner ses mouvements et m'abandonne totalement à ses caresses, je voudrais prolonger ce moment éternellement.
Constatant mon état et l'effet qu'elle produit sur moi, elle en profite et se relève régulièrement pour me faire attendre, en me gratifiant à chaque fois d'un petit sourire. Ses seins remuent gaiement au rythme de ses mouvements, et voir s'agiter ainsi leur forme généreuse est un appel sans équivoque à venir les prendre en main. J'en ai terriblement envie, et ça me donnerait le sentiment de ne pas être complètement passif, mais malheureusement vu sa position je suis trop loin pour les peloter correctement, je ne peux que les effleurer du bout des doigts, et quand j'y arrive enfin elle se recule un peu pour me faire comprendre de ne pas y toucher. Dieu sait pourtant qu'elle aurait envie que je m'occupe de sa poitrine, mais elle préfère rester maîtresse de la situation et ne pas être distraite, alors elle garde cette envie pour plus tard. Les voir tous deux gigoter tout près de moi tout en sachant qu'ils me sont inaccessibles rajoute à la fois un peu de frustration et d'excitation au doux supplice qu'elle me fait endurer.
Elle répète son manège plusieurs fois, portant mon désir très haut puis relevant la tête juste à temps sans même attendre un mot de ma part, elle arrive très bien à lire maintenant dans mon attitude quand je suis proche d'exploser. Sa petite main reste par contre en place et ressert très fortement le bas de ma verge, pour prévenir d'une éventuelle perte de contrôle de ma part, faisant ressortir au passage les veines gonflées sur ma queue qu'elle dévore du regard. Tous ses gestes sont fait d'une main d'experte, ce qui me surprend quelque peu pour son relatif jeune âge. M'amener à deux doigts de l'orgasme l'excite visiblement énormément, un de ses bras est dirigé vers son entrejambe, et je la soupçonne fortement de caresser son sexe avec ses petits doigts en même temps qu'elle caresse le mien avec sa langue.
Non, c'en est trop, il faut qu'elle termine le travail, ma patience est complètement submergée par les vagues de plaisir qui m'inondent l'esprit, j'ai beaucoup de mal à me contrôler, mes mains qui lui caressaient jusqu'alors tendrement les cheveux se crispent et appuient maintenant fortement sur sa tête pour ne plus qu'elle se relève. Elle comprend très bien le message, et commence à branler vigoureusement la partie de mon sexe qu'elle n'engloutit pas dans sa bouche, tandis que sa langue se fait toujours plus chatouilleuse autour de mon gland.
Tendu à l'extrême, il ne lui faut que quelques secondes pour me faire franchir le point de non retour. Je suis à sa merci, je ne peux rien faire si ce n'est la prévenir. Elle ne se relève pas, au contraire elle ralentit ses caresses et presse plus fort sa main et ses lèvres sur ma queue. Je me crispe, bloque ma main sur sa tête, contracte tous les muscles de mon dos et de mes jambes, me cambrant légèrement comme pour enfoncer mon sexe d'avantage en elle. Une première giclée de bonheur s'écrase contre son palais, les suivantes sont moins puissantes mais non moins abondantes et je lui emplis la bouche de mon meilleur cru. Des sons inhabituellement graves sortent du fond de ma gorge, puis laissent à nouveau place au silence. Tout mon corps se relâche et je retombe sur le canapé, vidé de toute force mais l'esprit emplit de sensations merveilleusement indescriptibles.
Rassasiée, elle me lâche et se redresse pour m'observer. Je suis toujours allongé de tout mon long sur le dos, le cœur battant à cent à l'heure. Que d'émotions, entre la journée d'hier puis la soirée, la nuit agitée, et maintenant ce réveil, un des plus doux que je n'ai jamais connu. Je ne suis pas habitué à un tel rythme, il me faut un peu de temps pour respirer, pour me demander si tout cela est bien réel ou si je suis dans un rêve imbriqué, n'ayant fait que rêver de me réveiller.
Elle me regarde, toujours avec le même petit sourire dans lequel je peux tantôt lire un brin de malice ou une touche d'insouciance. Elle m'a avoué beaucoup apprécier le fait d'amener son partenaire dans un état second en utilisant sa bouche et sa langue, jusqu'à le faire exploser et le sentir jouir dans sa bouche, puis se délecter de sa semence. J'en doutais un peu avant de la voir à l'œuvre, mais elle n'avait pas menti sur ce dernier point, l'excitation sexuelle nous pousse à faire vraiment beaucoup de choses inavouables.
Une minute, pas une seconde de plus, c'est le temps qu'elle me laisse pour souffler, tandis qu'elle m'observe attentivement, contemplant avec un plaisir non dissimulé le fruit de son travail. Elle s'attend certainement à ce que je lui rende la pareille, mais je suis encore un peu dans les vapes, alors elle prend l'initiative et vient s'allonger contre moi pour réclamer son dû. Elle remonte en se frottant sensuellement sur mon corps puis m'embrasse à pleine bouche quand elle arrive au niveau de mon visage. Elle me fait goûter sa langue sur laquelle je trouve encore quelques traces de mon sperme, et j'en découvre le goût légèrement salé.
Sa poitrine s'écrase contre la mienne, sa chatte déjà bien trempée se frotte contre ma queue qui demande pourtant un peu de répit, sa peau est bouillante de désir, les petits poils sur ses avant-bras sont légèrement hérissés. M'amener au bord de l'orgasme, me faire languir puis sentir la délivrance et le plaisir dans mes yeux et dans sa bouche l'a mise dans un état d'ivresse extrême, elle est complètement surexcitée, elle transpire littéralement le sexe par tous les pores de sa peau. Bien cruel est l'homme qui pourrait la laisser dans cet état sans s'occuper d'elle, alors je me dévoue - pas vraiment à contre cœur - à lui rendre ce qu'elle m'a si généreusement donné.
Sans précipitation, je viens poser d'abord une main sur sa nuque puis une autre sur son dos pour signifier mon acceptation, et je descends ensuite vers ses reins et ses fesses. Elle se réjouit et frissonne légèrement à ce simple contact, puis se redresse jusqu'à se retrouver assise à califourchon sur mon ventre. Dans ma position je peux observer sa jeune poitrine sous un nouvel angle. Je ne constate aucun pli de chaque côté, signe que ses seins sont bien fermes et restent droits, sans être pour autant d'une rigidité vulgaire. Ses tétons me jettent des regards étranges, je ne sais s'ils me narguent encore de tout l'heure quand ils se dérobaient sous mes doigts, ou au contraire s'ils s'excusent et implorent mon pardon pour que je vienne à présent les peloter.
Pas le temps de réfléchir à cette question qu'ils ont déjà disparu de mon champ de vision, ma jeune amie ayant avancée pour me présenter une autre de ses parties intimes, sous un angle inhabituel également. Avant que je n'ai eu le temps de comprendre ce qui m'arrive, elle se retrouve à genoux au dessus de mon visage. Elle me laisse quelques instants pour apprécier la vue, puis se baisse et vient se coller à moi, mon nez se retrouve tout d'un coup à explorer les replis de sa vulve, et je déploie bientôt ma langue, plus adaptée à ce genre d'expédition. Ses cuisses collées à mes joues ne me laisse guère de liberté de mouvement, et je n'ai d'autres choix que de dévorer son petit minou qui ronronne à cette seule idée.
Obéissant pour mon plus grand plaisir également, je fais glisser ma langue entre ses grandes lèvres ouvertes. Elle répond à mes caresses en déplaçant son bassin d'avant en arrière, puis glisse même ses doigts dans mes cheveux pour me guider. Je pose mes mains sur ses fesses pour l'accompagner dans ses mouvements, tandis qu'avec ma bouche j'engloutis ses petites lèvres l'une après l'autre, et les fait rouler avec ma langue contre mon palais.
Une onde de plaisir commence à envahir son corps, et lui fait perdre petit à petit le contrôle de ses mouvements. Je redeviens maître de mes gestes, et j'en profite pour l'attraper plus fermement par le haut des cuisses pour déplacer son bassin à ma guise. Elle se délecte de mes caresses, et je m'imagine mentalement l'expression qui doit traverser son visage en ce moment même, avec les yeux certainement clos et la bouche entre-ouverte laissant s'échapper quelques douces complaintes.
Revigoré par ce sentiment de puissance qui émane de mes doigts et de ma bouche, il me tarde d'aller plus loin, aussi je décide de m'extirper de l'étroit passage dans lequel ma belle amante m'a enfoui pour reprendre la main sur la situation et laisser libre cours à mes envies. Je prends le temps de respirer quelques bouffées d'air frais, en profitant par la même occasion pour réfléchir à la suite.
Comme hier soir, je la prends par les hanches puis l'allonge sur le canapé, dans le sens de la longueur cette fois ci, et elle se laisse faire docilement, impatiente de voir ce que je lui réserve. Je me place au dessus de ses jambes et me retrouve alors positionné comme elle tout à l'heure lorsqu'elle jouait aux apprentis réveils-matin. Je glisse sur ses cuisses et me rapproche de son entrejambe que je sens brûler de désir sans même le toucher. Je passe mes bras sous son dos et viens lui caresser les flancs, et elle écarte alors machinalement un peu plus les jambes pour me permettre de me rapprocher encore.
Yeux dans les yeux, j'attends un signe de sa part pour recommencer à déguster son fruit défendu. Elle me fixe avec son petit air affriolant, pensant certainement que cela suffit pour que je me plie à toutes ses envies, mais pas cette fois ma grande, je résiste, bien décidé à la faire languir à mon tour. Je veux qu'elle me le demande ouvertement, je veux qu'elle m'implore de m'occuper à nouveau d'elle. Mes doigts se promènent sur son ventre et ses cuisses, pour garder le feu bien vivant ici-bas, tout en évitant consciencieusement le centre du brasier pour ne pas étendre encore le feu à tout son corps. Mes caresses sont néanmoins de plus en plus osées, pour faire grimper son excitation au plus haut et jouer en même temps avec ses nerfs. Mes doigts se rapprochent de son sexe sans jamais le toucher, et mes lèvres commencent à déposer quelques baisers appuyés à l'intérieur de ses cuisses.
N'y tenant plus, une de ses mains impatientes se rapproche de son sexe pour faire ce que je lui refuse encore. Mais je l'intercepte bien vite et lui plaque le poignet contre le canapé pour l'empêcher de récidiver : seul moi suis habilité à faire de telle manipulation ce matin. Je stoppe toutes caresses et me redresse un peu, puis avec un ton faussement autoritaire lui dit :
- Petite impatiente ! Laisse-moi faire d'accord ?
Toujours planté dans le mien, son regard exprime un instant d'incompréhension, elle acquiesce cependant d'un signe de tête, mais espère sans doute intérieurement me faire rapidement changer d'avis. Elle se tient tranquille quand je lâche ses poignets, et je peux alors promener à nouveau mes mains sur tout son corps, jouer quelques instants avec son nombril, glisser un doigt sur la peau fine et tendre entre ses seins, redescendre le long de ses flancs, resserrer mon étreinte sur ses reins, ses hanches puis ses fesses, ma langue se promenant quand à elle librement à l'intérieur de ses cuisses, remontant de temps en temps un peu plus haut pour lui donner un avant-goût de ce qui l'attend.
Hypnotisé par cette créature sortie de mes rêves les plus fous en train de s'agiter - de danser - en rythme avec mes mains sur son corps, je lève quelque peu la tête pour photographier mentalement ce paysage que je n'aurais peut être pas la chance de revoir de sitôt. Au premier plan je vois ses grandes lèvres luisantes de cyprine et rougies par le sang qui les a gonflées. Entre elles se dessine un sillon fraîchement retourné, et je devine un petit chemin qui descend et s'enfonce vers ses entrailles. En portant mon regard sur l'horizon j'admire son petit ventre plat, que j'imagine bouillant également. Plus loin encore, je distingue les deux collines que forment ses seins. Elles sont bien affaissées du fait de sa position, mais je les distingue toujours très bien, et notamment les tétons dressés au sommet de chacune d'elle, comme deux phares érigés pour guider les explorateurs dans ce dessert sauvage. Et derrière, caché par ce relief qui n'a de cesse de monter et de descendre au gré de sa respiration rapide, je distingue son cou et le dessous de son menton rejeté en arrière.
Inquiète de ne plus sentir ma langue à l'œuvre entre ses cuisses, elle relève la tête pour me jeter un coup d'œil. Me voyant admirer béatement son corps sans bouger, elle soulève son bassin, pour rapprocher son sexe de ma bouche et m'inciter à recommencer, elle est trop excitée pour que je la laisse en plan ainsi. Mais j'esquive et me recule également pour ne pas la toucher. Elle n'a pourtant pas tort d'essayer, comment résister à cette jeune femme en chaleur qui se tortille sur mon canapé dans l'attente d'un orgasme libérateur ?
A mon tour de la faire attendre, à elle de m'implorer par ses mots et par son corps. Mais je me rends petit à petit compte que je n'en peux plus moi même d'attendre ses demandes alors que son sexe palpite d'impatience à quelques centimètres de ma bouche. Je pensais la mettre au supplice en la faisant languir ainsi, mais le supplice est partagé.
Son regard a maintenant changé, il est beaucoup plus dur qu'avant, son excitation et son impatiente ont pris le pas sur notre jeu de séduction, elle veut que je l'emmène voir la lumière au bout du tunnel, elle veut cet orgasme tant désiré et surtout tant mérité après sa prestation tout à l'heure. Le peu de volonté qu'il me reste s'estompe rapidement, et je me plie - mais juste en partie - à ses exigences, glissant un doigt puis deux le long de sa fente grande ouverte, et plongeant enfin dans son antre secrète d'où émane une chaleur torride.
Mes doigts s'activent en rythme rapide à l'intérieur de son puits d'amour, mais ce n'est pas suffisant, je le sais et je le sens bien... ce qu'elle veut c'est ma langue. Je profite alors de sa situation de faiblesse pour abuser encore un peu d'elle :
- Tu aimes bien ça ? Lui dis-je en continuant de la pénétrer rapidement avec mes doigts.
- Ouuui !
- Tu veux que je te fasse autre chose ?
- Comme tout à l'heure...
- Tout à l'heure quoi ?
- Tu... me touchais et tu...
- Je te faisais quoi ?
- Tu me...
Toute timide, elle n'ose pas me donner plus de détails, il le faudra bien pourtant si elle veut que j'aille plus loin. J'approche ma bouche tout près de son bas-ventre et viens lui souffler sur la vulve pour la faire craquer.
- Alors, dis moi ce que je faisais ?
- Tu... tu me bouffais la chatte, dit-elle, criant presque comme pour s'en libérer.
- Et tu aimes ça ?
- Ouuuui, bouffe moi la chatte, vas-y !
Vos désirs sont des ordres charmante jeune fille, je me jette sur elle avant qu'elle n'ait pu terminer sa phrase. Ma bouche se plaque immédiatement sur son sexe et en aspire le parfum, tel un pompier se précipitant sur un blessé pour lui prodiguer un bouche à bouche salvateur. Ma langue s'échappe ensuite de ma bouche inspecter chaque pétale de cette fleur sauvage, jusqu'à atteindre son organe du plaisir, déclenchant en elle une vague de bonheur conclue par un petit cri aigu. S'entendre prononcer ses paroles crues ajoute aussi un peu de piment à son excitation, paroles qu'elle ne se savait peut-être même pas capable d'articuler il y a encore quelques instants.
Mes mains remontent sur son corps jusqu'à atteindre ses seins, qui semblent ravis de ce contact. Elle ne me l'a pas demandé mais je sais très bien qu'elle n'attend que ça puisque sa poitrine est très réceptive et amplifie énormément ses sensations. Elle se laisse faire, elle a une totale confiance en moi, ce qui lui permet de se donner entièrement à moi sans arrière pensée, en m'abandonnant la clé de son plaisir. Elle a ainsi l'esprit complètement libre et dédié à l'instant présent, pour emmagasiner et se concentrer sur la moindre petite sensation que les nerfs dans son bas-ventre lui remontent, décuplant son plaisir.
Même hier soir au plus haut de son orgasme je ne l'ai pas sentie autant excitée que maintenant, l'attente que je lui ai infligée a attisé en elle un feu gigantesque qui s'est propagé dans tout son corps, faisant tomber toutes les barrières, embrumant son esprit de bouffées d'euphorie, la déconnectant petit à petit de la réalité.
Elle remue beaucoup le bassin, ses mains se font plus présentes et me serrent plus fort les bras, la nuque ou la tête. Je sens la chaleur augmenter encore sous ma langue tandis que je continue à lui dévorer son minou comme elle me l'a ordonné. Elle bouillonne intérieurement et cela s'en ressent au simple contact de sa peau. J'en profite au maximum, promenant mes mains sur l'ensemble de son corps suave, je voudrais stopper le temps, passer le reste de la journée dans cet état d'extase, ma partenaire dans un état second et moi collé à elle entre ses cuisses.
Mais elle ne peut en supporter d'avantage, et n'étant point un tortionnaire je l'autorise enfin à libérer son feu intérieur et à jouir de tout son corps.
Je plaque complètement ma bouche en haut de son sexe, aspire tout ce que je peux pour faire le vide, puis ma langue vient taquiner une dernière fois son clito, déchaînant en elle un flot ininterrompu de frissons accompagnés de gémissements graves sortant du fond de sa gorge.
Mes doigts et ma bouche s'activent encore plusieurs longues secondes sur son sexe, tant qu'elle continue à rouler du bassin et à geindre. Puis je me relève enfin et m'écarte de cette petite chatte dégoulinante de plaisir.
Je déplace ses jambes et me laisse tomber sur le canapé, à bout de souffle. Je me suis réveillé depuis une heure à peine, et elle m'a déjà complètement épuisé. Les yeux clos, je me délecte des restes de cyprine qui enduisent mes lèvres, et j'en hume à plein poumons l'odeur avant qu'elle ne se dissipe. Elle reste allongée à mes côtés quelques instants également, le temps de comprendre ce que nous venons de vivre. Quand enfin elle reprend contact avec la réalité, je la sens se lever, sans un mot. Quelques secondes plus tard j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir, suivi peu après par le bruit de l'eau qui s'écoule du robinet de la douche.
Je me rends compte que j'ai à nouveau très envie d'elle, ses paroles crues, cette longue attente pour faire monter son désir - et le mien - , son orgasme fracassant, l'odeur de son intimité collée à mon nez, le goût de son jus encore sur ma langue et mes lèvres m'ont tout émoustillé, mon sexe est de nouveau gonflé à bloc.
J'hésite un instant, dois-je la rejoindre dans la douche ? Entrouvrant les yeux je vois qu'elle a laissé la porte de la salle de bain légèrement ouverte, c'est peut être ce qu'elle attend de moi...
Non, je prends sur moi et garde mon excitation pour plus tard, ce n'est que partie remise. Mon esprit sera focalisé sur elle toute la journée, la délivrance n'en sera que meilleure.
***
Elle ressort une vingtaine de minutes plus tard, plus belle que jamais, un large sourire lui traversant le visage. Elle en a profité pour enfiler une nouvelle tenue, un chemisier léger noir, et une petite jupe à frous-frous blanche lui arrivant à mi-cuisse, comme je les aime, pleine de promesses.
Après avoir fait à mon tour un passage par la douche, nous sortons prendre le frais. Nous abandonnons la promiscuité de mon studio pour retourner à l'air libre, nous quittons la douceur de mon canapé, théâtre de nos ébats, pour la froideur des bancs publics.
Devant les gargouillements réguliers de nos ventres affamés, nous nous installons sans tarder à la terrasse d'un restaurant, pour nous revigorer après toutes nos aventures matinales. Le soleil écarte quelques nuages, puis il nous fait l'honneur de s'installer à notre table pour partager avec nous ce déjeuner, réchauffant nos bras nus de ses rayons bienfaiteurs.
J'ai l'impression de revivre la même scène que hier lors de notre première rencontre, nous échangeons des regards et des sourires, mais nous ne savons que nous dire, les mots sont bien faibles pour exprimer les sentiments qui ont animé notre journée d'hier ainsi que notre matinée, et qui continuent depuis lors à tourner dans nos têtes.
Assis de trois quart par rapport à moi, j'ai une vue parfaite sur ses jambes qu'elle a croisées, me laissant ainsi entrevoir une bonne partie de ses cuisses. Moi qui avait commencé à me changer les idées en profitant de ce bon repas, il n'en faut pas plus pour me faire sombrer à nouveau dans cet univers de luxure qui était encore le notre il y a moins de deux heures. A chaque nouveau coup d'œil j'ai l'impression que sa jupe remonte de plus en plus, découvrant centimètre par centimètre le haut de ses cuisses.
Est-ce les bribes de mon excitation non assouvie du matin qui traînent encore dans mon esprit embrumé, et qui me jouent maintenant des tours, me montrant des choses que j'aimerais voir mais qui ne sont pas réelles ? Et puis même si sa jupe est un peu remontée, est-ce vraiment volontaire ? Est-ce que je dois y voir un signe ? De ce que j'ai appris d'elle je pense que oui, mais comment en être sûr ?
Non, c'est bien elle, je viens de surprendre sa main tirer un peu sa jupe blanche vers le haut. Elle a compris que mon regard était souvent dévié vers ses jambes, elle est rentrée dans le jeu et m'en laisse voir de plus en plus. L'air frais n'a visiblement pas calmé ses ardeurs. Elle arrive bientôt au point où elle ne peut pas monter plus haut, sous peine de me dévoiler ce qui se trouve dessous, ainsi qu'à nos voisins de table même si pour l'instant ils n'ont pas l'air attiré par ces belles jambes dénudées que mon amante expose au grand jour. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent.
En attendant notre dessert elle continue à m'allumer de manière désinvolte, croisant dans un sens puis dans l'autre ses jambes, promenant ses doigts tendrement sur la peau douce de ses cuisses. Dans un endroit plus calme j'aurais probablement posé ma main sur la sienne pour accompagner ses caresses sur puis entre ses cuisses, mais ici je n'ose pas. Enfin ce n'est que partie remise je l'espère.
Le repas terminé, nous quittons les lieux pour flâner dans les rues alentours, sans idées précises de notre prochaine destination.
***
Après de nombreux détours, notre promenade digestive nous conduit devant un grand magasin de prêt à porter, et ma lectrice préférée (et de plus en plus préférée je dois l'admettre) insiste pour que nous entrions y faire un tour.
Elle me propose de nous séparer pour nous retrouver dans quelques minutes devant les cabines d'essayage. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête, mais la voyant partir d'un pas décidé vers le rayon lingerie je lui fais confiance sur ce qu'elle me réserve. Je m'en vais de mon côté choisir une chemise et un pantalon qui me conviennent avant de retourner à notre point de rendez-vous.
Le soleil, notre repas puis notre petite marche m'en ont presque fait oublier l'essentiel, je suis toujours en présence d'une jolie demoiselle prête à me dévoiler ses atouts très naturellement pour mon plus grand plaisir. Je n'ose imaginer ce qu'elle a en tête cette fois-ci...
Je la retrouve les bras chargées de vêtements divers et variés. Me voyant arriver elle me fait signe et entre ensuite sans attendre dans une cabine, tirant derrière elle le rideau de toile beige. Il n'est pas complètement tiré ceci dit, et en me plaçant dans le bon angle je peux observer distinctement ce qui se passe à l'intérieur malgré la lumière diffuse. Elle est de dos et se déshabille tranquillement.
J'ai beau l'avoir vu nue, et sous tous les angles possibles ce matin même, la simple vue à la dérobée de cette jeune femme en sous-vêtements provoque des picotements incontrôlables dans mon bas-ventre. Je me rince l'œil quelques instants mais détourne bientôt le regard. Elle a peut être laissé volontairement un petit jour pour que je l'observe justement, mais je préfère lui laisser l'effet de surprise plutôt que de deviner à l'avance ce qu'elle veut me montrer.
Et je ne suis pas déçu du voyage, si la première tenue qu'elle essaye est une robe relativement sage qui ne laisse rien présager de la suite, lorsqu'elle tire le rideau la seconde fois pour me demander mon avis nous ne sommes clairement plus dans une partie de shopping traditionnelle entre amis. Elle a enfilé un débardeur moulant très clair et assez transparent, si bien que je distingue nettement sa paire de seins qui déforme le tissu, ainsi que le pourtour de ses mamelons et ses tétons qui m'ont l'air anormalement dressés. Je la vois difficilement se promener ainsi dans la rue, c'est bien juste pour moi qu'elle a retiré son soutif. Mais elle ne joue pas l'allumeuse en manque de mâle ou la provocatrice, ce n'est pas son caractère, elle a l'air naturelle et détendue, je ne sais si elle a conscience de l'effet qu'elle produit sur moi, elle semble juste s'amuser en essayant ses vêtements sans me prêter attention, en apparence tout du moins. Et je dois bien avouer que c'est d'autant plus excitant, et je me force moi-même à ne rien laisser paraître, même si elle ne doit avoir aucun mal à lire dans mon regard lubrique ce que je pense de sa tenue.
- J'ai encore deux ou trois choses à essayer, mais on va d'abord voir ce que tu as choisi, me dit-elle posément
Elle rentre un bref instant remettre la tenue avec laquelle elle est venue, chemisette noire et jupe blanche, et quand elle ressort pour me céder la place dans la cabine d'essayage je m'interroge quelques instants, me demandant si elle a également remis ses sous-vêtements ou si elle est restée nue dessous.
Mes interrogations sont vites chassées, poussé à l'intérieur je suis forcé de lui montrer à mon tour ce que j'ai choisi. Je retire mon pantalon puis enfile le nouveau avec un peu de difficulté. Je sors de ma petite loge lui montrer le résultat, et relevant quelque peu mon T-shirt jusqu'à la taille je lui dit :
- Il est un peu trop moulant celui là, posant ma main sur la braguette
En effet si le tour de taille est un peu petit, c'est plus bas que ça serre le plus, là où pointe son regard. Une barre horizontale traverse le pantalon, de la braguette à la poche gauche, laissant peu de doute sur l'érection en train de se former. Érection qui devient de plus en plus importante maintenant qu'elle se sait observée. Mais mon amie n'en pipe pas mot même si je lui fais confiance pour avoir très bien compris mon état.
C'est au tour de la chemise maintenant. J'hésite un long moment sur la manière de lui présenter les choses, et décide finalement de garder le pantalon un peu serré mais de me mettre à l'aise en ouvrant la braguette. Et puis si ça peut lui forcer la main pour aller plus loin...
Le rideau est tiré une nouvelle fois, et je lui demande ce qu'elle en pense. Elle m'examine sous plusieurs angles sans voir la surprise qui l'attend, mon sexe dressé au garde à vous sous les pans de ma chemise. J'en écarte alors négligemment un côté, lui dévoilant un peu à l'improviste tout l'étendu de mon désir pour elle. Dès qu'elle s'en aperçoit elle se rapproche de moi comme pour boucher l'angle de vue aux personnes qui passeraient derrière elle, même si nous n'avons croisé personne depuis tout à l'heure.
Elle m'observe ainsi quelques instants, un sourire de satisfaction aux coins des lèvres, puis son regard se posant sur mon entrejambe elle me dit sans se laisser démonter :
- Elle est très belle... tu devrais la prendre, fixant ma queue érigée droit vers elle.
Puis elle se recule et rabat le rideau, m'ordonnant ainsi de me rhabiller. Si je suis un peu déçu qu'elle n'ait pas profité de la situation, j'ai appris la patience ce matin aussi je ne lui en tiens pas rigueur et réfléchis déjà à ma prochaine approche. Je sors une dernière fois de la cabine pour lui laisser terminer l'essayage des derniers vêtements qu'elle a sélectionné.
Elle ressort rapidement, me tournant le dos et me tendant sa croupe.
- Tu peux m'aider à fermer la jupe, me demande-t-elle
La jupe est assez serrée mais étant elle même plutôt fine, il n'y a pas de difficulté majeure pour la fermer, je pense qu'elle aurait bien pu se débrouiller toute seule... Je cherche la fermeture à tâtons, feignant l'ignorance, et promène mes mains sur ses fesses jusqu'à atteindre la tirette. Elle me repousse alors pour retourner dans la cabine sans un mot.
Je pensais mener le jeu mais elle a très bien compris comment je fonctionne, je suis très attentif à tout ce qu'elle me montre et je reste subjugué quand elle me dévoile ses atouts. Maintenant qu'elle a repris place dans la cabine et que je suis bêtement à l'extérieur je ne contrôle plus rien, c'est elle qui dicte le rythme, c'est elle qui me surprend, je ne suis plus que spectateur. Je me sens bête à attendre tout seul dehors, elle n'attend certainement qu'une chose, c'est que je fasse le premier pas pour aller plus loin, je ne suis pas sûr qu'elle ose.
J'écarte légèrement le rideau, et me faufile à l'intérieur d'un pas léger. Elle me tourne le dos et semble trop occupée à enlever son soutif pour me remarquer. Arrivé à quelques centimètres d'elle, je lui glisse quelques mots à l'oreille :
- Tu veux un peu d'aide pour l'enlever ?
Elle ne semble pas surprise de ma présence, je me dis que son sixième sens féminin l'a prévenue de mon approche avant d'apercevoir mon image dans le grand miroir collé à la paroi sur notre gauche... Sans attendre de réponse de sa part, je me colle à elle puis me baisse un peu plus pour l'embrasser au creux du cou et m'enivrer de son délicat parfum, parfum qu'elle s'est appliqué discrètement tout à l'heure quand on est arrivé dans le magasin.
Instinctivement mes deux mains se posent sur son ventre et remontent s'emparer des deux globes qui se trouvent au dessus, les pétrissant dans un premier temps puis pinçant les tétons à travers le tissu très fin.
D'un geste habile, je libère ensuite son buste de ce soutif d'adolescente qu'elle a voulu essayer, c'est une vraie femme maintenant et il est un peu petit pour elle. Après l'avoir dégagée de ce vêtement devenu inutile, je plaque à nouveau mes mains sur sa poitrine accueillante. Elle bombe légèrement le torse pour donner plus d'ampleur à mes caresses, se cambrant même pour venir écraser ses fesses contre mes cuisses.
Je l'attire plus fermement à moi et la tourne pour nous positionner face au miroir. Je me vois alors, caché derrière cette jeune femme très attirante qui se laisse complètement aller à mes caresses, les yeux mi-clos et la tête posée sur mon épaule, peut être quelque peu envoûtée par cet instant magique que nous vivons. Elle savoure sans doute plus la conclusion réussie de cette après-midi shopping plutôt que mes caresses en elles-mêmes car je viens à peine de commencer.
Si elle est complètement nue en haut, en bas elle porte toujours la petite jupe noire plutôt serrée qu'elle m'a demandé de fermer tout à l'heure. Je plonge alors sans tarder mes deux mains sur son ventre frémissant, puis descends encore en dessous de sa taille. La jupe est assez moulante, et gaine parfaitement son petit cul. J'adore cette sensation de promener mes doigts sur un vêtement tendu par les formes qui se cachent dessous. Le tissu est rendu vivant par la chaleur qui se dégage du corps, c'est comme glisser mes doigts sur la peau tout en sachant qu'il y a encore une couche à découvrir en-dessous.
Je flatte ses fesses rebondies de quelques caresses appuyées, et découvre le pli de sa petite culotte. Passant par les côtés, je descends quelque peu et... qu'est ce donc ? Serait ce des... ? je vérifie sur l'autre cuisse. Oh mais oui c'est bien ça, la coquine a enfilé des bas ! Ils m'étaient passés complètement inaperçus depuis tout à l'heure, dans cette cabine où la luminosité est quelque peu réduite. Je ne peux cacher un murmure de satisfaction pour la féliciter quand mes doigts se posent dessus, ce qui la fait sourire.
Je n'ai pas souvenir que nous ayons parlé de ça lors de nos échanges, elle a dû tomber dessus par hasard dans le rayon lingerie et n'a pas pu résister à l'idée de les essayer. S'ils ne sont pas très appropriés à la saison estivale actuelle, ils sont en revanche particulièrement adaptés à la saison des amours. En tous cas maintenant que je sais ce qui m'attend dessous, je n'ai qu'une hâte, c'est de retirer sa jupe pour en profiter directement.
La fermeture se laisse ouvrir facilement, et je n'ai plus qu'à tirer doucement la jupe vers le bas, jusqu'à la faire tomber aux pieds de la jeune fille devant moi. J'accompagne cette chute tout le long de ses belles jambes, en profitant de ce passage pour apprécier la galbe de ses jambes gainées. Elle a gardé ses petits escarpins pour être à la même hauteur que moi, et cela s'en ressent sur les muscles de ses mollets tendus par l'effort.
Demi-tour, mes mains regagnent ses genoux puis ses cuisses où je m'arrête un temps. Je ne résiste pas à l'envie de la caresser encore et encore à cet endroit, frontière entre sa peau nue et ses bas en nylon. Avec ses seins, la peau à l'intérieur de ses cuisses est la zone la plus douce qu'il m'ait été donné de toucher chez une femme. Déplaçant très délicatement et tendrement mes doigts sur cette partie de son corps, je découvre de nouvelles sensations que je n'imaginais pas le toucher capable de me procurer. Elle même est devenue toute chose, c'est une zone très sensuelle chez elle aussi. Je m'immobilise pour qu'elle se concentre exclusivement sur ce contact, et je remonte deux doigts très lentement à l'intérieur de ses cuisses, effleurant à peine sa peau.
A l'affût de sa moindre réaction je suis un peu coupé du monde, et en oubli pratiquement l'endroit où nous nous trouvons. Il en va de même pour ma partenaire qui se laisse docilement câliner, et qui a adopté une respiration très lente pour se concentrer au maximum sur ses sensations qui sont peut être toutes nouvelles pour elle aussi.
Arrivés en haut, mes doigts redescendent dans l'autre sens, toujours avec autant de délicatesse. Je me rapproche pendant ce temps de plus en plus d'elle, lui écarte les cheveux et vient déposer quelques baisers fugaces dans le creux de son cou.
Elle se délecte un long moment de mes caresses sans oser bouger, puis à mesure que mes gestes se font plus nets et mes baisers plus appuyés, elle commence à se frotter à moi avec entrain, signe qu'elle est enfin disposée à me laisser aller plus loin, après avoir passé encore une après-midi à m'allécher. En posant mes mains sur ses hanches, je l'encourage à se trémousser contre moi.
Mon sexe, tendu comme il l'est, se trouve très à l'étroit dans mon pantalon, compressé par ce cul qui appuie dessus fermement. Je quitte un temps ses hanches pour glisser une main dans mon caleçon et mettre ma queue à la verticale, ça en devenait presque douloureux de la laisser désaxée, la voilà qui coulisse maintenant beaucoup mieux entre ses deux belles fesses.
Je reprends mon exploration où je l'ai laissée, glissant mes doigts sur ses cuisses jusqu'à atteindre sa culotte. Je vais droit au but cette fois-ci, trois doigts de ma main droite massent directement son entrejambe, qui est brûlant et transpirant de mouille comme je pouvais m'y attendre, tandis que ma main gauche se promène librement sur le reste de son corps, tournant délicatement sur son ventre autour du nombril, puis empoignant avec force ses seins.
Je concentre mes caresses entre ses cuisses, sa fine culotte est déjà dans un triste état, dévorée en partie par son minou affamé. Elle ne protège plus grand chose, mais reste néanmoins en place comme une seconde peau, atténuant un peu les caresses directes et distribuant, grâce au tissu, les sensations à tout son sexe. Et elle adore ça.
Après quelques minutes d'inspection externe - je ne saurais dire combien tellement je suis déconnecté de la réalité, voguant parmi les nuages d'un autre monde - je me fais plus entreprenant et glisse ma main à l'intérieur de sa petite culotte. Elle accueille mon initiative d'un murmure de contentement, m'encourageant dans mes gestes.
Je plaque trois doigts sur le haut de son sexe et me lance ensuite dans un mouvement circulaire rapide. Ses mains rejoignent les miennes et guident mes mouvements, la première contre la main en train de masser ses seins, la seconde contre celle qui la masturbe, mais en restant à l'extérieur de la culotte - il n'y a pas la place pour deux à l'intérieur -, m'invitant à y mettre plus de vigueur.
Le miroir qui se trouve avec nous dans cette cabine est vraiment le bienvenue, il nous permet d'observer d'un œil extérieur ce que nous sommes en train de faire. Elle devant, moi derrière, collés l'un à l'autre face à lui. Je vois qu'elle a les yeux grands ouverts, elle observe son reflet, hypnotisée par sa propre image, de se voir ainsi - presque entièrement nue - debout dans un lieu public, avec un homme derrière elle qui a enfoui son visage dans son cou, et qui déploie ses larges mains sur tout son corps, palpant ses seins et fouillant l'intérieur de sa culotte. Que de chemin parcouru depuis notre rencontre hier.
Même si elle aussi essaye de cacher quelque peu ses sentiments depuis que nous sommes entrés dans ce magasin, je me rends maintenant compte qu'elle est vraiment très excitée, au moins autant que moi. La vue dans la glace de ces deux amants en train de se palucher a fini de la libérer et l'encourage à passer à l'action. Elle s'active enfin, retire ses mains des miennes, passe un bras derrière ma nuque et l'autre dans son dos puis glisse sa main entre ses fesses et mon pantalon, pressant ses doigts autour de mes bourses puis de mon sexe.
La braguette n'étant que partiellement refermée, elle n'a aucun mal à glisser sa petite main à l'intérieur de mon pantalon pour sonder mon intimité. Je ralentie pour profiter de cette soudaine attention qu'elle me porte, et elle en profite aussitôt pour se libérer et faire volte-face. Elle me saute au cou et m'embrasse furtivement, tout en débouclant ma ceinture, et en quelques secondes à peine mon pantalon se retrouve sur mes chevilles. Je m'en débarrasse alors pour être plus à l'aise tandis qu'elle tâte le matériel à travers le caleçon.
L'examen poussé de mes parties terminé, elle se décolle de moi et recule jusqu'à atteindre le mur de l'autre côté de notre petite cabine. Nous sommes face à face, et nous nous observons un temps sans bouger. Elle est pratiquement nue et a pour seule parure ses bas noirs et sa petite culotte en dentelle blanche, qui collés à sa peau ne forment plus qu'un avec son corps. Je suis quand à moi toujours en T-shirt, avec un caleçon qui protège encore mes parties intimes.
Tous ses changements d'habits l'ont quelque peu décoiffée, ce qui lui donne maintenant des allures de chat sauvage ébouriffé prêt à se battre pour son territoire, ou plutôt une chatte prête à défendre sa progéniture. Son regard sévère renforce cette image, je la sens prête à me sauter dessus, tout comme je suis prêt moi même à le faire sur elle.
Une forte tension s'est installée dans l'intimité de notre cabine. Et il n'est pas question de défense d'un quelconque territoire, c'est une tension d'un tout autre genre ici, une tension sexuelle. On reste un long moment à se défier ainsi, je lis dans son regard ce qu'elle attend de moi.
Mais l'esprit trop faible, et voyant du coin de l'œil son buste nu je finis par baisser les yeux pour me délecter de la vue de ses deux jolis seins qui prennent l'air.
Grave erreur, j'ai perdu dans ce duel de regard et baissé ma garde, avant d'avoir le temps de m'en rendre compte elle fond sur moi. Enfin perdu n'est peut être pas le terme exact puisque la voilà qui s'agenouille devant moi et qui baisse mon caleçon. J'avais d'autres plans en tête mais celui-ci n'est pas pour me déplaire non plus.
Mon sous-vêtement s'en va rejoindre mon pantalon sur le sol, et mon sexe se redresse alors et s'étire, appréciant quelques instants les joies de la liberté. Liberté bien vite muselée, puisque mon amie pose sa main dessus et gobe aussitôt mon sexe sans autre forme de procès. Mais sa bouche est une prison bien douce en comparaison de la précédente, ses lèvres sont des barreaux mous qui épousent les formes et dont on n'a pas envie de s'évader, sa langue un sommier vivant qui s'enroule autour de vous et vous masse à vous en faire perdre la tête.
Je ne peux que la laisser faire, elle s'active sur ma queue avec le même talent que ce matin, me suçant avec délicatesse quand il le faut, et alternant avec des mouvements plus fougueux quand je pose mes mains sur sa tête pour lui donner le rythme.
Il faut que je m'asseye pour souffler un peu et profiter au mieux de ses caresses. Je me penche, approche le petit pouf qui est à côté de nous et me laisse choir. Elle s'accroupit devant moi et plonge à nouveau entre mes cuisses. Mon dard disparaît sous son visage et sous la masse des longs cheveux châtains qui l'entourent, cachant à ma vue le détail de ses gestes qui me font beaucoup de bien.
Je plaque les paumes de mes mains contre son visage pour dicter mon rythme, et me servir d'elle sans vergogne pour mon unique bien être. Elle m'a répété plusieurs fois apprécier ces moments où elle échappe à ses sens et où elle n'est plus qu'objet de plaisir entre les mains de son partenaire. La voilà servie, j'appuie sur ses joues et tire sur son menton pour l'attirer à moi et enfoncer mon sexe plus profondément dans sa bouche, puis lui tire fermement les cheveux en arrière pour qu'elle se concentre sur le gland qu'elle vient bécoter avec amour.
Le miroir me fait toujours face, et j'y observe encore une fois notre reflet. Me voir assis ainsi, une jeune fille en petite tenue accroupie devant moi et remuant en rythme sa tête au niveau de mon entrejambe est une vision terriblement excitante. Vraiment une belle invention que le miroir.
Tellement excitante que je dois me résoudre à lui faire lâcher prise pour ne pas terminer ainsi, il me reste un peu de force que je voudrais partager avec elle d'une autre façon.
J'attrape mon pantalon qui traînait au sol à côté de nous tandis qu'elle se relève. Je récupère mon portefeuille et en sort le préservatif que je garde en cas d'urgence, en voilà une. Je ne perds pas une miette pour autant du spectacle qui m'est proposé plus haut, elle m'a tourné le dos et commence à ôter sensuellement sa petite culotte blanche. Toujours aguichante, jamais provocatrice.
Avant qu'elle n'ait eu le temps de terminer, je me remets sur mes jambes, enfile la capote et vient me coller brutalement à elle, la poussant contre le miroir. Surprise par ce sursaut de virilité, moi qui l'avais plutôt habituée à me laisser manipuler par le bout du sifflet, elle pousse un petit cri de surprise et plaque ses mains sur la glace pour se rattraper.
Dans sa précipitation, elle s'accroche un instant au rideau et l'écarte légèrement, mais nous avons tout deux bien d'autres pensées en-tête pour y prêter réelle attention. Et puis il n'y a de toute façon manifestement personne dans ce magasin.
N'ayant pas pu terminer son strip-tease improvisé, sa petite culotte est restée bloquée à mi-cuisse, mais c'est largement suffisant pour accéder en toute commodité à son intimité. Mon sexe se promène sur ses fesses et frétille d'impatience, mais je prend tout de même le temps de glisser ma main entre ses cuisses pour la préparer à ce qui va suivre. Mon index lui chatouille le clito quelques instants, puis après avoir trouver l'entrée secrète j'y enfonce une phalange, puis deux, puis trois, et ce sont rapidement deux doigts qui fouillent son sexe et se pressent contre les parois de son vagin. Elle n'ose plus bouger et me laisse faire sans un mot, tout au plus écarte-elle un peu les jambes pour me faciliter l'accès.
Mes doigts la sondent pendant plusieurs longues secondes, mais rapidement je sens le besoin d'écourter cette mise en bouche pour passer à la suite, impatient que je suis, retournant notre situation en permanence dans ma tête depuis ce matin. Je lui attrape alors les hanches et l'attire un peu à moi. Elle se baisse en avant pour faciliter la pénétration, et je rentre en elle avec une facilité déconcertante.
Il me faut une nouvelle fois un moment pour m'habituer à la chaleur soudaine de son sexe qui enserre le mien, et pour la faire patienter je viens poser une main sur son ventre puis je la laisse descendre et lui grattouille le pubis. Elle se penche naturellement en avant quand je commence mes coups de bassins, et je préfère poser à nouveau mes deux mains sur ses hanches pour ne pas la désarçonner.
Je la pénètre avec force, poussé par toute mon excitation accumulée depuis que je l'ai faite jouir voilà quelques heures. Je ferme les yeux et me reviennent alors le goût et l'odeur de son intimité sur mon visage, son jeu de jambe au restaurant ce midi et sa culotte qui descend lentement sur ses cuisses me dévoilant son joli petit cul tout à l'heure. Je suis dans un état d'excitation extrême, et comme elle en est la principale responsable elle en prend pour son grade. Je la saillis vigoureusement, j'ai besoin de libérer toute cette énergie, je ne suis plus qu'esclave de mes pulsions les plus primaires.
Pour mieux se stabiliser elle s'est mise à l'horizontal, les deux bras en avant pour s'appuyer sur le miroir et amortir mes coups de rein. Elle a également écarté les jambes de manière plus notable pour ne pas être déséquilibrée, ce qui a fait remonter sa culotte en haut de ses cuisses, je la frotte avec mes bourses maintenant à chaque coup. Le souffle court, ses gémissements plaintifs se font plus fréquents et plus audibles. Le volume de la musique d'ambiance est heureusement relativement élevé et devrait couvrir ses cris de plaisir aux rares visiteurs qui se trouveraient aux abords de notre cabine. La glace me renvoie une nouvelle image magnifique, son visage juvénile en gros plan déformé par le plaisir, elle a les yeux clos et se mord la lèvre inférieure.
L'orage est passé, je souffle un peu à mon tour ne pouvant rester à fond tout le temps. Je vois d'ailleurs que mon amante ne se tient plus que par un bras, le second a disparu sous son corps, et je la soupçonne d'avoir recommencé à se masturber. Mon intuition est confirmée quand, continuant à la pénétrer debout derrière elle, je sens des doigts effleurer mon sexe, sa petite main est bien à l'œuvre dans le coin.
Profitant de ce regain de volupté, je me penche au dessus d'elle et laisse à mes mains le plaisir de vagabonder sur son corps, la première pinçant ses tétons raidis par l'excitation, la seconde jouant à chat perché avec sa main sur son minou, chatouillant son bas-ventre puis sautant sur ses grandes lèvres gonflées.
Mon amie se redresse et m'oblige à reculer pour me coller contre la paroi derrière moi. Nous voilà debout l'un contre l'autre, moi derrière et elle, de dos, devant moi, et je suis toujours emboîté en elle. Elle a relevé son buste pour rapprocher son visage du mien, au prix d'une cambrure inquiétante de ses reins. Sa bouche est encore un peu loin pour que je puisse m'en emparer même lorsqu'elle tourne la tête vers moi, alors je me contente de lui embrasser la joue.
Mes mains n'ont pas changé de place non plus, comme aimantées par les zones érogènes de mon amante, l'une lui pelote les seins, l'autre la masturbe avec son aide. La pénétration de par la position s'est faite plus lente mais plus profonde. Même avec ses talons, elle reste de quelques centimètres plus petite que moi, et ce n'est pas une mauvaise chose, quand je remonte, la pénétrant jusqu'à la garde voir un peu plus, elle se sent poussée vers le haut et traversée très profondément, appréciant toute la longueur de mon membre toujours gonflé de désir pour elle.
Mes caresses tout comme les siennes se font plus rapides, je la sens qui se raidit, elle s'agrippe maintenant fermement à mes fesses de sa main libre. Ses jambes commencent à trembler, elles ne la portent plus, je la sers à moi très fort pour ne pas qu'elle bascule, pour son corps tout du moins puisque pour son esprit je ne peux plus rien, elle a déjà chaviré dans un océan de béatitude. Ma main droite quitte son buste pour se plaquer sur sa bouche grande ouverte et prévenir des sons qui pourraient s'en échapper. Je pose à nouveau mes lèvres sur son cou, l'embrassant avec toujours autant de passion, je sens sa gorge vibrer et ronronner de plaisir.
La sentir jouir ainsi collée à moi est un bonheur extrême, je l'étreins avec plus de force encore, je ne voudrais faire qu'un avec elle. Je suis toujours enfiché au fond de son ventre, mais j'ai stoppé tout mouvement pour mieux apprécier les tressautements de son corps et les frissons qui parcourent son épiderme.
Mes jambes se font vacillantes à mon tour, et je préfère m'asseoir sur le pouffe toujours à côté de nous pour me remettre de mes émotions. Je l'accompagne dans cette descente et la pose sur mes cuisses. Après quelques secondes d'immobilité de part et d'autres, là voilà qui se relève, se retourne pour me faire face puis retire promptement sa culotte qui traînait toujours en haut de ses cuisses et qui a épongé une bonne partie de ses sécrétions vaginales. Elle se positionne ensuite à côté de moi et m'enjambe pour se placer à califourchon au dessus de mes jambes. Elle me fixe attentivement, un grand sourire lui traverse le visage tandis qu'elle descend petit à petit, écartant au fur et à mesure les jambes. Elle empoigne mon sexe d'un geste assuré, et le guide en un instant entre les replis de sa chatte toujours brûlante.
Son orgasme récent lui a donné des ailes et un regain d'énergie, là voilà qui me chevauche avec fougue pour combler son appétit sexuel visiblement non encore rassasié. Je suis quelque peu avachi sur le pouffe, une partie du dos appuyée contre la paroi derrière moi, et la jeune demoiselle avec qui je partage cette magnifique journée est assise sur moi - ou plutôt encastrée - et elle m'observe toujours avec un sourire lumineux, balançant son bassin d'avant en arrière. Elle a gardé ses bas noirs, et je ne peux refréner mon envie de poser à nouveau mes doigts dessus. Je les caresse quelques instants puis remonte vers le haut de ses cuisses et ses fesses.
Les mains de mon amante se font entreprenantes à leur tour, glissent sous mon T-shirt et se promènent sur mon torse, qui gonfle en rythme avec ma respiration rapide, puis elles retirent ce dernier vêtement pour permettre enfin à nos poitrines nues de se rejoindre.
Elle s'appuie un temps sur mes épaules pour remuer son bassin, puis elle s'agrippe au porte manteau juste au dessus de moi, et s'en sert pour se donner de la force et venir s'empaler en cadence sur mon pieu. Elle se penche volontairement en avant pour venir presser ses seins sur mon visage qui est juste à la bonne hauteur, et j'ai une nouvelle fois l'impression de revivre une scène déjà vécue hier, quand je n'ai su me décider sur le côté par lequel commencer. Je ne refais pas la même erreur cette fois ci, et m'empresse de les empoigner tous les deux puis de venir poser ma langue tour à tour sur chaque téton. Elle ralentie quelque peu pour se laisser téter quelques instants, puis se redresse à nouveau et reprend sa cavalcade.
Je capte du coin de l'œil un mouvement rapide qui attire mon attention et me rappelle où nous sommes. Via le petit interstice laissé par le rideau, je vois que cette forme au loin que j'avais pris pour un mannequin vient de se rapprocher. Alors soit les mannequins dans ce magasin sont très avancés technologiquement, soit la demoiselle avec qui je suis a réussi à me rendre complètement fou au point de me donner des hallucinations. À moins que ça ne soit pas un mannequin en bois mais... une vendeuse !
Je crains un instant qu'elle ne vienne nous déloger, mais elle s'est arrêtée dans un rayon en face de nous, et nous observe entre deux rangées de pantalons à quelques mètres de là. Elle doit avoir une vision tronquée mais non moins torride de la scène qui se déroule dans notre cabine, et je ne sais depuis combien de temps elle nous observe. Ma partenaire n'a pas ressenti mon trouble ni compris pourquoi j'ai détourné les yeux de ses seins au regard pourtant envoûtant, et elle se penche de nouveau en avant pour que je m'occupe de sa poitrine. Difficile de résister à ses deux adorables petits seins qui viennent me fouetter le nez, je les engloutis sitôt et cette vendeuse qui nous observe n'est bientôt plus qu'un lointain souvenir.
Je la laisse gérer le rythme et la montée de son plaisir comme elle entend, et j'observe la scène d'un œil extérieur. Ses longs cheveux châtains qui volent librement et chatouillent son dos nu, le petit creux au niveau de ses reins légèrement cambrés, sa taille assez fine puis ses hanches qui s'élargissent, ses deux belles fesses rebondies et légèrement rougies tressautant sur mes cuisses... Quel cul ! Et quel brin de fille !
Voilà un spectacle magnifique pour l'esthète que je suis. Je me demande encore comment j'ai pu résister jusqu'ici, j'aurais déjà dû exploser en elle voilà plusieurs minutes, peut être est ce le lieu qui inconsciemment a refréné mes ardeurs, ou alors ce miroir qui m'a donné l'illusion d'être étranger à la scène ?
Mais le plaisir me rattrape bien vite et je suis bientôt au bord de l'orgasme. Mon amante le sent bien et elle met en branle tous ses talents pour m'amener avec elle au bout, roulant son bassin et contractant en rythme les muscles de son vagin.
Alors que je me prépare à me laisser envahir par l'ivresse du bonheur, elle se lève subitement, retire la capote d'une main experte et dépose un baiser sur le bout du gland. La Belle réveillant la Bête. Cela m'électrise complètement, j'en perds mes moyens. Accroupie devant moi, elle se recule et me branle avec des mouvements amples et lents, ce qui laisse le temps au plaisir d'envahir tout mon corps jusqu'à chacun de mes orteils.
Une décharge électrique se propage en moi, je suis pris de nombreuses convulsions qui secouent mon corps des pieds à la tête. Mon amante ne me lâche pas et continue à me branler jusqu'à ce qu'un premier coup l'atteigne en pleine poitrine, elle ne semble pas en souffrir même si elle se recule légèrement. La suite tombe sur ses doigts puis glisse jusqu'à ses bas qu'elle n'a toujours pas pris la peine de retirer.
Vidé, à court d'énergie, je reste assis les yeux fermés. Je me laisse aller à la chaleur ambiante, saouler par l'odeur qui nous entoure, rassuré par la promiscuité de la cabine dans laquelle je me sens en sécurité. Je pourrais sombrer dans un profond sommeil dans quelques instants, mais encore une fois elle me vient en aide avec une bonne claque dans le nez pour me réveiller, il est temps de partir.
Elle se nettoie rapidement puis se rhabille en un éclair avant de rassembler nos affaires, tandis que je termine péniblement d'enfiler mon T-shirt et mon jean. Dehors il y a toujours aussi peu de client, et la vendeuse qui nous observait est sortie de sa cachette derrière la rangée de pantalon, je vois qu'elle est maintenant en caisse.
Je vais offrir à ma nouvelle amie les bas qu'elle a eu le bon goût d'essayer ainsi que la jupe qui a été le déclencheur de tout ça, en souvenir de ce moment inoubliable que nous venons de partager ensemble dans ce magasin. J'échange un bref sourire avec la vendeuse, mi-amusé mi-gêné, mon amante doit peut être se dire que je change très rapidement mon fusil d'épaule, essayant de faire du charme à toutes les femmes que nous croisons, mais elle est bien loin du compte. Si elle savait que se trouve en face d'elle une observatrice attentive de nos ébats récents, elle en serait peut être remplie de honte.
Nous quittons rapidement le magasin, avant que la vendeuse n'ait eu le temps de faire un tour dans la cabine que nous avons occupée pendant plus d'une heure. Elle aurait probablement eu quelques remarques à notre égard en découvrant l'état dans lequel nous avons laisser les lieux, à commencer par la culotte - trempée - que mademoiselle à essayer.
***
Insensible à nos aventures, le temps s'écoule implacablement et l'heure du départ approche. Je la raccompagne à la gare, et rentre avec elle dans le train. Nous nous embrassons furtivement mais non sans passion, puis je la pousse à sa place pour libérer le couloir et nous donner un peu plus d'intimité. Je suis collé à elle, mes mains glissent négligemment sur son dos puis sur ses fesses et ses cuisses, et remontent enfin sous sa jupe.
Je lui baisse doucement sa culotte et elle se laisse faire sans comprendre, pensant peut être que je veux m'occuper d'elle une nouvelle fois. Elle ne dirait certainement pas non, mais malheureusement le train est sur le départ et le wagon va se remplir rapidement. Je porte alors discrètement son sous-vêtement à mon visage, en hume l'enivrant parfum et lui demande :
- Est-ce que tu m'autorises à garder moi aussi un souvenir de ce week-end ?
Elle m'embrasse à nouveau pour seul réponse.
Je suis hélas trop fragile pour ce genre d'adieu, je préfère écourter notre étreinte et partir avant d'avoir les larmes aux yeux. Je m'éloigne dans le couloir, et après un dernier regard, je l'abandonne à son voyage de retour pour m'en retourner à ma solitude. La vie ne sera plus jamais là même après ça.