Pandémie 1/4 - « Commencement » (publié par Evevincent le 01-02-2021)
Pandémie 2/4 - « Complications » (publié par Evevincent le 01-02-2021)
Pandémie 3/4 - « Acceptation » (publié par Evevincent le 01-02-2021)
Pandémie 4/4 - « Nouvelle vie » (publié par Evevincent le 01-02-2021)
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PANDÉMIE 1/4 - « commencement »
°°°°° Appartement d'Ève et de Vincent - Jour 1 °°°°°
- Alors, ma puce, ton séminaire s'est bien passé ?
- Pas trop mal... Et toi, tu ne t'es pas trop ennuyé ?

Ève n'a eu que le temps de poser son sac et moi, Vincent, son amoureux de toujours, je viens l'embrasser.
Nos langues se mêlent dans un fougueux baiser, tandis que je la pousse vers le mur.
Déjà mes mains s'attaquent à son corsage et courent le long de ses hanches.
Elle n'attendait que ça...
Cependant et à ma grande surprise, elle me repousse doucement et m'attrape directement le sexe au travers de mon pantalon.
- Laisse tomber les préliminaires, c'est ça que je veux, dit-elle en retroussant sa jupe et en s'appuyant contre le bar du salon.
Nos retrouvailles sont toujours très chaudes, mais c'est quand même la première fois qu'Ève est aussi directe.
Ma surprise est encore plus grande lorsque je constate qu'elle ne porte ni string ni culotte, mais je ne me pose pas de questions.

Je sors alors ma queue et m'approche de ma dulcinée : même si elle semble réclamer l'outrage, je ne vais quand même pas y aller comme une brute !
Mais cela, c'est sans compter sur sa volonté à elle.
En une fraction de seconde, je me retrouve fiché tout au fond d'elle, tandis qu'elle pousse une longue plainte...

Mais que se passe-t-il ?
Je n'ai pas encore bougé une oreille que déjà elle est partie sur orbite, les yeux révulsés et le souffle court.

La tempête a été brève, aussi inattendue que violente, mais Ève ne me lâche pas pour autant.
Elle enlève sa robe et s'allonge nue sur la table.
- Baise-moi, baise-moi maintenant, j'en ai besoin...
Les mots crus, ça aussi c'est de l'inédit !
Mais des questions, je m'en poserai plus tard vu que, pour le moment et comme à mon habitude, je la besogne en douceur...
C'est comme cela qu'elle aime que je la prenne !

Mais il a été dit qu'aujourd'hui, les petites manies resteraient à la porte, elle me plante carrément ses ongles dans les reins comme pour me faire accélérer la cadence.
- Bourre-moi ! Bourre-moi fort !
Déjà délicieusement étroit, le fourreau d'Ève semble se resserrer encore.
Et là, quelque part dans mon crâne, un fusible vient de claquer : je me mets alors à la pilonner comme un forcené, la table manque de se disloquer sous les coups de boutoir tandis que les gémissements de ma partenaire vont crescendo...

Bien entendu, cela ne dure pas bien longtemps, le sang monte à mes tempes, la délivrance est proche et ce ne sont certainement pas les feulements d'Ève ni sa chatte inondée de cyprine qui vont calmer le jeu.

Mon horizon s'obscurcit soudainement et, l'instant d'après, un flot de lave jaillit de mes reins et inonde la caverne intime d'Ève, qui ponctue cette jouissance par un formidable cri de triomphe.
Elle se met alors à genoux devant moi avec un sourire très coquin et aspire tout le sperme qui pourrait rester dans cette queue qui lui a donné tant de plaisir.

Quelques instants plus tard, le calme est revenu.
- Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris...
- Ne t'inquiète pas, moi aussi j'en avais envie !
- Oui, mais moi, comment dire... C'était plus que ça... C'est comme si j'en avais besoin... Que vas-tu penser de moi ?
- Que tu es amoureuse et que je t'ai manqué...
La discussion se ponctue par un long baiser passionné.
Un bon quart d'heure plus tard, Ève est de retour, enroulée dans une grande serviette.

Elle secoue ses cheveux mouillés pour me taquiner.
- Je voudrais que tu jettes un œil sur ma chatte...
- Pourquoi ? Tu as un problème ?
- Tu veux la vérité ? Ça fait deux jours qu'elle me brûle... Enfin, elle me brûlait vu que, depuis que nous avons fait l'amour, tout est redevenu normal.
- Une allergie à un produit quelconque ? Là-bas, en Chine, rien n'est étonnant.
- Je ne sais pas... En attendant, tu peux regarder ?
Ève s'allonge alors sur le divan, le sexe au plus près de la lampe de la table basse.
Les jambes largement écartées, elle offre la vision de son anatomie dans une position terriblement impudique.

- Tu es sûr ? Tu ne vois rien ?
- Non, ta chatte est ravissante, comme toujours...
- Mes lèvres, elles ne sont pas rouges ?
- Pas plus que d'habitude, en tout cas...
- C'était pourtant là que ça me brûlait... Tu as regardé à l'intérieur ?
Sans un mot, j'écarte les nymphes, dévoilant un ravissant petit bouton qui semble soudain gigoter comme s'il réclamait quelque chose.

- Non, je ne vois rien de particulier... Ah, si, peut-être... Ne bouge pas, je te prie...
Je pose alors ma bouche sur le sexe offert d'Ève.
Dans la position où elle est, impossible de reculer !
Sans qu'elle puisse esquisser un geste, elle sent ma langue se faufiler dans les moindres recoins de son intimité, s'attardant particulièrement sur son bouton d'amour.

Ça y est, elle tangue...
Et ce ne sont pas mes deux doigts fureteurs qui viennent d'investir sa chatte qui vont calmer le jeu !
En quelques minutes à peine, la messe est dite : pour la troisième fois en l'espace d'une petite demi-heure, elle est en partance pour les étoiles.

Essoufflée, en sueur, elle parvient quand même à articuler :
- Je ne sais pas ce qui se passe... Jamais cela n'a été aussi bon. Il faudra réessayer, à l'occasion.
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°°°°° Appartement d'Ève et de Vincent - Jour 2, le matin °°°°°
- Vincent, tu veux jeter un œil ? Ça recommence...
Revenant de la cuisine avec deux tasses de café, je n'en crois pas ses yeux : Ève est là, allongée sur le lit, totalement nue et les jambes largement écartées.
Certes, elle n'a jamais été timide au lit, mais là, c'est de l'inédit !
En plus, elle sait très bien que mon temps est chronométré, et que je n'aurai donc pas le temps de lui faire l'amour, même en express.

Je m'assieds sur le lit, le regard plongé dans le triangle de ses jambes.
- Non, il n'y a rien d'anormal... Et à l'intérieur non plus d'ailleurs.
- C'est peut-être ça, le problème... Tu ne me mettrais pas un petit coup de bite, là, des fois ? J'ai envie...
- Mais tu sais bien qu'on n'a pas le temps !
- Allez, un coup vite fait...
Le problème, c'est qu'Ève sait exactement comment s'y prendre avec moi !
Pas le temps de réagir, je la retrouve ventousée à ma queue et le contact de cette langue agile sur mon frein et sur mes bourses a tôt fait de me faire perdre pied.

Deux minutes plus tard, je me retrouve à la bourrer comme si ma vie en dépendait tandis qu'elle n'en finit plus de couiner son plaisir.
Elle voulait un coup de queue vite fait ?
Elle va l'avoir !

En deux temps trois mouvements, l'affaire est expédiée, tandis que je regarde ma montre.

- C'est malin ! Je vais être en retard, maintenant !
Déjà, je suis dans l'escalier.
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°°°°° Bureau d'Ève, quelques jours plus tard (Jour 6) °°°°°
Dans la tête d'Ève, c'est l'enfer.
Lorsqu'elle est revenue de Chine et sans qu'elle sache pourquoi, son sexe a commencé à la brûler sans raison.
Elle a découvert qu'en faisant l'amour avec moi, cette brûlure s'estompait pendant plusieurs heures...
Mais ça, c'était avant !
Là, il est bientôt midi...
Je me suis occupé d'elle ce matin, comme depuis plusieurs jours, et elle sait déjà que c'est elle qui ira me provoquer ce soir pour qu'elle ait droit à sa seconde giclée de la journée !
En effet, elle a remarqué que le simple contact de ma semence agit sur son sexe comme certaines pommades sur un coup de soleil, à tel point que l'autre jour, en prétextant un coup de fatigue, elle m'a simplement demandé de me masturber et de jouir sur sa chatte.

C'est donc bel et bien cela qui la soulage !
Bon, pas autant que lorsque je lui fais véritablement l'amour et surtout moins longtemps, mais tout de même !
Par bonheur pour moi - et aussi un peu pour le sien - elle aime s'envoyer en l'air avec moi, quelle qu'en soit la raison.
L'ennui, c'est qu'il n'est donc pas encore midi et que, de nouveau, un brasier vient d'investir son entrejambe.
Me demander de venir lui en coller un petit coup vite fait ?
Pas facile, j'ai moi aussi à un travail et je ne peux pas me rendre libre d'un simple claquement de doigts.
Alors, faute de mieux, elle file aux toilettes, histoire de se mettre un peu d'eau froide sur son sexe...
Le soulagement ne sera que très temporaire, mais ce sera toujours ça de pris.

Ce jour-là, sa culotte est en dentelle.
Elle est toujours très belle même si elle a déjà fait l'objet de nombreux lavages...
Peut-être même quelques-uns de trop, se dit-elle tandis qu'elle entend la délicate étoffe se déchirer.

Rester les fesses à l'air ?
En son for intérieur, elle sait que ce n'est pas franchement quelque chose qui, habituellement, la dérange.
De toute façon, personne n'en saura rien.
Dans le long couloir qui la ramène à son bureau, elle constate quand même quelque chose d'inattendu : l'incendie qui faisait rage entre ses jambes semble subitement s'être calmé.

Pour elle qui était à deux doigts d'exploser, c'est véritablement inespéré !
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°°°°° Jour 6 - Dix-sept heures trente, retour à l'appartement °°°°°
Comme à mon habitude, je suis déjà rentré, j'attends Ève de pied ferme : je ne sais pas bien pourquoi, mais je sais exactement ce qu'elle va vouloir de moi !
Alors, pour ajouter le côté pratique à l'agréable, je l'attends simplement derrière la porte, totalement nu, avec juste une serviette qui ne parvient pas à cacher mon érection.

Des talons dans le couloir...
Un coup d'œil dans le judas, c'est elle...
J'ouvre alors la porte et le petit sifflet admiratif de ma copine découvrant mon sexe déjà dressé me va directement au cœur.
Aussitôt la porte refermée, je retrousse la jupe d'Ève et découvre, mi-ravi, mi-surpris, sa chatte toujours aussi attirante.

Le temps de le dire et me voilà tout au fond de son ventre.
Elle m'accueille avec un profond soupir où se mêlent beaucoup de plaisir, mais aussi, j'en jurerais, de pas mal de soulagement.

Là, pas question d'un petit coup vite fait sur le meuble de l'entrée : les mains sous ses cuisses, la queue profondément fichée en elle, je l'emmène tranquillement jusqu'à la chambre...
Chaque pas que j'effectue est pour elle un délicieux supplice qu'elle ressent jusqu'aux tréfonds de son ventre.
Pendant cette « marche » sensuelle, elle parvient à retirer sa robe afin de me laisser l'accès à chaque partie de son corps brûlant de désir et d'excitation.
Toujours emboîté jusqu'à la garde, je la dépose délicatement sur le lit...
Je viens me glisser derrière elle et elle manque d'en défaillir de ravissement.

Cela fait déjà plusieurs minutes que je la besogne sans hâte, mais elle ne proteste pas : dans l'immense miroir de l'armoire, elle se voit embrochée et, dans le triangle de ses jambes, elle voit ce gros dard coulisser en elle.
Cette vision d'une totale impudeur ajoute encore à son plaisir.

Soudain, presque sans prévenir, elle sent ma queue gonfler en elle et, sans l'avoir anticipé une seule seconde, la jouissance la submerge.
Lorsqu'elle rouvre les yeux, quelques instants plus tard, c'est pour voir un flot de semence s'écouler de sa chatte.

Je m'inquiète :
- Dis-moi, j'ai rêvé ou tu es rentrée sans culotte ?
Pour Ève, la situation est problématique : ce n'est certes pas la première fois qu'elle va bosser le minou en plein air, aussi bien pour son propre plaisir que pour le mien, mais elle se débrouille toujours pour y ajouter une mise en scène, histoire que je sois simplement un peu plus fou d'elle que je ne le suis déjà.
À côté de cela, elle a du mal à parler de ce feu qui ne cesse de la tarauder : qu'est-ce que je vais finir par penser ?
N'aurait-elle pas chopé l'une de ces maladies vénériennes à la noix ?
Et si c'était le cas, comment aurait-elle bien pu attraper cette éventuelle cochonnerie autrement qu'en fautant avec un autre homme ?

Pour elle, la situation est plus que tendue.
- On ne peut rien te cacher... je l'ai craquée en allant aux toilettes. Pourquoi, ça te gêne ?
- Sûrement pas... Au contraire, tu sais que j'aime bien ! Mais sois prudente, quand même.
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°°°°° Bureau d'Ève, le lendemain matin (Jour 7) °°°°°
Il n'est même pas dix heures quand cette brûlure lancinante se réveille.

Cette fois, Ève ne se pose même pas de questions, profitant de ce qu'elle est seule dans son bureau à ce moment-là pour libérer sa chatte de son écrin de dentelle.
Libérée, délivrée...
Le seul contact de l'air frais sur ses muqueuses est à deux doigts de la faire défaillir !
Elle n'en revient pas.

Alors, prudemment, elle retrousse encore un peu sa jupe, écarte les jambes et, sans véritable surprise, se découvre trempée.
Mais que se passe-t-il, bon sang ?
L'envie de se caresser, là, tout de suite et sans même prendre le soin de fermer la porte de son bureau à clé, lui traverse l'esprit.

Par bonheur, c'est ce moment précis que son téléphone choisit pour se mettre à sonner.
- C'est d'accord, Simon, je t'amène ça de suite.
Dans le couloir, elle croise Élodie et Cynthia, deux collègues embauchées il y a quelques mois.
Elles, d'habitude si enjouées, semblent tout bonnement épuisées comme en témoignent leur teint gris, leurs yeux cernés et leurs joues creuses.
Irait-elle jusqu'à penser qu'elles marchent presque difficilement, comme si quelque chose n'allait pas ?

Elle se promet d'aller leur demander des nouvelles lorsqu'elle reviendra du bureau de Simon puisque, apparemment, ça urge.
- Salut Simon, dit-elle en lui faisant la bise. Tiens, avant de commencer, je viens de croiser mes deux collègues... Dis-moi, elles ne sont pas allées en Chine avant moi ?
- Si, la semaine d'avant. Pourquoi cette question ?
- Oh, comme ça, pour rien.... Tiens, voilà ton dossier.
- Dans ce cas, assieds-toi, j'en ai pour deux minutes.
Beau gosse, célibataire et plutôt du genre fêtard, Simon ne semble pourtant pas être un homme à femmes.
Certes, on l'a vu plusieurs fois en compagnie de superbes créatures, mais, à ce qui s'en dit, ses histoires ne durent jamais très longtemps.
Quant à ses relations avec Ève, elles sont du genre limpide : ce sont deux collègues de bureau qui s'entendent bien, qui n'hésitent pas à plaisanter et même à se charrier lorsque l'occasion se présente.
Certes, ils échangent quelquefois quelques mots carrément en dessous de la ceinture, mais elle sait très bien qu'avec lui, il n'y a jamais d'arrière-pensée...
Elle a toute confiance en Simon, elle pense que la réciproque est vraie, point barre.
Pourtant, ce jour-là, elle ne peut s'empêcher de le regarder avec une attention particulière.
Il se penche en avant pour remettre du papier dans la photocopieuse ?
Presque malgré elle, son regard s'attarde sur le fessier de l'homme.
Il est là, debout devant elle.

Cette fois, c'est sa braguette qui la fascine.
Non, désespérément, elle sent en son for intérieur que quelque chose ne va pas, et ce ne sont pas ces véritables coups de poignard qui irradient son ventre au moindre de ses sourires qui lui diront le contraire.
Cette fois, c'en est trop...
Elle file alors au toilettes et, aussitôt la porte refermée, elle se retrousse et ce qu'elle découvre est sidérant : non, elle ne mouille pas, elle dégouline !
La liqueur qui s'écoule de son sexe descend quasiment jusqu'à la lisière de ses bas.
S'essuyer ?
Oui, bien sûr, mais pour le moment, il y a plus urgent !

Juste le temps pour elle de s'enfiler deux doigts et d'en poser un autre sur son bouton magique, et la voilà déjà en partance pour le septième ciel.
Quelques allers et retours d'un côté et de l'autre suffisent à conclure l'affaire !
En sueur, les jambes pantelantes et le cœur en zone rouge, elle n'a aucune idée de ce qui vient de se produire...
Elle n'a même pas eu besoin de s'imaginer la forcément grosse queue de Simon pour exploser !
Tout ce qu'il lui reste à espérer maintenant, c'est que personne ne se soit introduit dans les toilettes pour femmes pendant qu'elle s'expédiait sur orbite : elle n'est pas certaine du tout d'être parvenue à rester discrète lorsque l'extase l'a frappée.

Une ultime vérification de sa robe, un coup d'œil rapide sur son maquillage, elle enlève ses bas déchirés et retourne bosser...
Mais l'accalmie qu'elle vient d'obtenir de son ventre n'a eu aucun effet sur la tempête qui n'en finit pas de gronder dans la tête.
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°°°°° Jour 7 - le soir, retour à l'appartement °°°°°
- Et sinon, comment s'est passée ta journée ?
Comme c'est en train de devenir une habitude, Ève n'a eu que le temps de franchir la porte de l'appartement que déjà je l'entraîne dans la cuisine...
Cette fois, c'est debout puis à même la table et au milieu des différents accessoires que je l'ai prise sans la moindre douceur : cela tombe bien, Ève n'en demandait pas tant.

Satisfaite, mais néanmoins préoccupée, elle tapote sur son téléphone tout en se dirigeant vers la salle de bain.
- Francis ? Dis-moi, quand est-ce que tu rentres en France ?
- Dans deux jours, pourquoi ?
- Parce qu'il est en train de m'arriver quelque chose d'étrange... Oui, c'est médical.
Le professeur Francis Kein est, dans son domaine, une éminence plus qu'influente dans le milieu médical avec ses entrées dans les plus hautes sphères dirigeantes.
C'est aussi le beau-père d'Ève.
- Pourquoi tu n'en parles pas tout simplement à ton toubib ?
- Parce que... euh... C'est gynécologique.
- Ben vois ton gynéco, alors !
- Tu parles ! Tu connais les délais pour avoir un rendez-vous ?
- Tu as raison... Bon, c'est vraiment urgent de chez urgent ou ça peut attendre que je rentre ?
- C'est à dire que.... Je ne peux pas t'expliquer ce qui se passe là, tout de suite ?
- Crois-moi, ce serait de très bon cœur, mais j'ai rendez-vous dans trois minutes avec le ministre américain de la Santé... À jeudi, ma grande.
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°°°°° Jour 9 - début d'après-midi, bureau du professeur agrégé Francis Kein °°°°°

Visiblement embarrassé, le professeur Kein soupire.
- Comment t'expliquer... Tout que je sais est à prendre au conditionnel, mais ne doit pas pour autant être ébruité : je peux compter sur toi ?
- Évidemment...
- Alors, il s'agirait d'une épidémie qui, si cela se confirmait, pourrait bien devenir mondiale et qui pourrait également être à l'origine de pas mal de mouvements de panique.
- Ah bon ?
- Oh que oui...
Il réfléchit quelques instants, puis se lance :
- Alors, voilà ce que l'on sait : depuis environ deux mois, plusieurs cas de femmes souffrant de symptômes très proches des tiens ont été signalés un peu partout sur le globe.
- Uniquement des femmes ?
- Oui, et avec un point commun, celui d'être allées récemment en Chine ou avoir fréquenté quelqu'un qui s'y est rendu récemment.
- C'est mon cas... Il y a quinze jours, j'y étais pour mon boulot.
- Cela concorde... Avec, à la clé, un fort appétit sexuel très difficile à canaliser, le sexe qui brûle et tout ce dont tu m'as parlé.
- Et, selon toi, c'est grave ?
- Pour le moment, j'ai envie de te répondre que oui et non. Dans certains cas extrêmes, notamment chez des religieuses, on a constaté une desquamation des parties externes de l'appareil génital féminin, allant jusqu'à un début de gangrène, accompagné de crises de folie d'une rare violence.
- Charmant ! Et pour quelle raison ?

Il n'est nul besoin d'avoir fait polytechnique pour comprendre que le professeur Francis Kein à du mal à croire lui-même ce qu'il s'apprête à révéler.
- En fait, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la seule thérapeutique efficace à ce jour serait... dans la semence des hommes.
- Pardon ?
- Oui, je sais, j'ai moi-même du mal à l'admettre... Mais en attendant, ton témoignage semble confirmer cette théorie.
Ève n'en croit pas ses oreilles.
Pour un peu, elle se pincerait pour s'assurer qu'elle ne rêve pas.

- Mais c'est terrible !
- Sans doute... Mais tu sais, c'est bien la première fois que les médecins voient apparaître à la fois une nouvelle maladie et son médicament.
- Et donc, il suffirait de faire l'amour pour que cela cesse ?
- Non... Ça apaise la douleur pour un moment, mais, pour ce que l'on en sait, ce n'est que temporaire.
- Mais tu imagines dans quelle merde cela va nous mettre ? Déjà que pas mal de bonshommes nous considèrent comme des proies, ça va être l'enfer !
- Beaucoup moins que tu ne le penses... Apparemment, ce truc s'attaque à vos hormones et sans prétendre qu'il a un effet potion magique, j'ai vu quelques vidéos qui prouvent qu'il ne fait pas bon se mettre dans les pattes d'une femme atteinte de cette maladie. D'après les retours que l'on a eus, cela finit toujours mal pour les types qui cherchent à abuser de la situation, parfois même dans une mare de sang.
- À ce point ?

Le téléphone sonne, mais le professeur ne décroche pas.
- Oui, à ce point... Mais je vais devoir te laisser, mon prochain rendez-vous vient d'arriver. Mais ne t'inquiète pas, je te tiens au courant si j'ai du nouveau. Et embrasse ton homme, tu vas avoir besoin de lui.
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PANDÉMIE 2/4 - « complications »
De retour d'un voyage en Chine, la libido d'Ève s'avère incontrôlable.
Son beau-père, professeur réputé dans le milieu médical, lui explique que plusieurs cas ont été détectés et qu'il s'avère que toutes les femmes revenaient de Chine.
Seul le sperme (en l'occurrence le mien, pour Ève) parvient à éteindre l'incendie... mais le professeur Klein sait-il bien tout de ce sujet qui est très récent ?...
°°°°° Bureaux d'Ève - Jour 10 °°°°°
Pendant tout son trajet dans le métro, Ève s'aperçoit que l'agréable courant d'air frais qui court entre ses jambes et que se balader la chatte à l'air libre sont bel et bien un excellent moyen de calmer la bête qui somnole au fond de son ventre...

Par précaution, elle m'a demandé de me tenir prêt entre midi et deux si d'aventure celle-ci venait à se réveiller brusquement.
Dans le couloir qui la mène à son bureau, elle croise l'une de ses deux collègues.
- Élodie n'est pas là ?
- Non, elle est... euh... souffrante.
Interpelée par le visage quasiment cadavérique de Cynthia, elle l'attrape par le bras.
- Tu peux venir dans mon bureau ? J'en ai pour une minute...

Une fois la porte refermée, Ève poursuit.
- Ne t'inquiète pas, ce que j'ai à te dire est d'ordre personnel... Mais je peux compter sur ta discrétion ?
Bien que visiblement surprise, la femme hoche la tête affirmativement.
- Dis-moi, tu as un copain ?
- Ben, c'est-à-dire que...
- Élodie et toi, vous êtes ensemble, c'est ça ?
- Euh... Oui, absolument.
- Et vous ne voyez pas de mecs ?
- Ben non, puisqu'on est ensemble !
Ève sourit en se rapprochant de Cynthia qui recule contre la porte fermée.
- Ça, ça n'a rien à voir, tu vois... Étudiante, je suis restée avec une autre fille pendant presque un an, et ça ne nous empêchait pas de voir des garçons ! Il ne faut pas tomber dans la routine, rigole-t-elle.

Puis, se serrant contre sa collègue :
- Dis-moi, là, et je t'assure que cela restera entre nous : là, tout de suite, je parie que tu n'as pas de culotte...
- Pardon ?
- Ne rêve pas, je te vois mettre des jupes de plus en plus courtes depuis le début de la semaine... Alors, culotte ou pas culotte ?
Cynthia sort des yeux comme des soucoupes et s'efforce de ne pas perdre pied.
- Pourquoi ? Tu veux voir ?
- Ce n'est pas la peine...
Ève remonte la jupe de sa collègue et passe sans pudeur sa main entre ses cuisses.
La chatte de Cynthia est brûlante et inondée.

- Je parie que depuis que ta copine et toi êtes revenues de Chine, vous avez la chatte qui brûle au point de ne plus dormir et que vous ne supportez plus le moindre contact de la moindre étoffe dessus ?
Bien qu'elle soit déjà passablement pâle, Cynthia trouve le moyen de blêmir encore un peu.
- C'est à dire que... Comment le sais-tu ?
- Oh, pour une simple raison : j'ai le même problème, figure-toi !
- Ah bon ? Pourtant, ça ne se voit pas trop !
- Parce que je connais la thérapeutique... Même si elle risque de te surprendre.
- Ah bon ? Et quelle est-elle ?
- Je te le dirai tout à l'heure, mais je crois que nous avons mieux à faire...
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Ève est entre les jambes de sa collègue et se délecte de son sexe brûlant de désir.

Elles se retrouvent très vite tête bêche pour un 69 aussi endiablé que déchaîné, leur envie de jouir prenant le dessus sur toute autre chose.

Elles se frottent le sexe l'un contre l'autre de façon effrénée, comme si elles cherchaient à faire de leur clitoris une queue afin de pouvoir se pénétrer mutuellement.
Elles jouissent en même temps en criant leur plaisir sans aucune retenue.

Leurs volcans respectifs s'étant mutuellement éteints, c'est avec une certaine complicité et douceur qu'elles s'embrassent longuement.

- Alors, Ève, quelle est donc cette thérapeutique si secrète que tu tenais à me dévoiler ?
- C'est dire que... Bon, inutile de tourner autour du pot : trouve-toi d'urgence un garçon et couche avec lui le plus vite possible. Je sais que c'est invraisemblable, mais je t'assure que c'est la vérité.
Complètement abasourdie, Cynthia n'en croit naturellement pas un mot.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Absolument pas. Je ne sais pas du tout ce qui nous arrive, mais je te donne ma parole que ce que je viens de te dire est rigoureusement exact.
Sa collègue finit par hausser les épaules.
- J'ai tellement mal... Au point où j'en suis, j'ai envie d'essayer. Mais tu n'en parleras pas à Élodie, hein ?
- Évidemment que non... Mais je parie que toi, tu le feras.
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°°°°° Bureau d'Ève, une demi-heure plus tard (Jour 10) °°°°°
- Ève ? Vous pourriez venir un moment au poste de contrôle ? J'ai quelque chose à vous montrer...
L'homme qui vient de frapper à la porte, c'est Michel, le gardien chargé de la sécurité.
Il semble mi-préoccupé, mi-amusé.
- Comment vous dire... Tout à l'heure, j'ai vu votre collègue sortir de votre bureau, et elle n'allait visiblement pas bien... Du coup, je l'ai suivie dans les couloirs par caméra interposée, d'autant qu'après s'être changée et avoir mis une tenue un peu... provocante, elle est descendue dans les sous-sols où elle n'a en principe rien à faire.
- C'est sympa de vous inquiéter pour elle, mais vous savez, je crois que c'est une grande fille.
- Oui, mais... euh... Vous devriez venir voir ce que la vidéo a enregistré.
Sur l'écran principal de la salle de contrôle, on voit distinctement Cynthia dans les locaux techniques de l'immeuble.

L'agent technique est très surpris de découvrir Cynthia lorsqu'il rentre dans la pièce.
Double surprise de découvrir une aussi belle femme dans cette tenue et d'être menacé par un pistolet qu'elle a sorti de je-ne-sais-où...

Elle lui ordonne de s'assoir sur un fauteuil roulant de récupération, stocké là pour réparation.
Tout en continuant à pointer son arme sur lui, elle lui attache les bras avec du ruban adhésif afin de l'immobiliser.
- Si tu bouges ou si tu cries, crois-bien que je n'hésiterai pas un instant à te descendre !

Inexplicablement, elle se met alors à farfouiller dans la braguette de l'homme dont elle sort un engin de belle taille qui, tout aussi inexplicablement, est raide comme la justice.

Elle entreprend alors une fellation très véhémente afin de le faire durcir au maximum.
L'homme n'en revient pas et succombe complètement à cette pipe prodiguée de façon aussi magistrale.
Entre deux aspirations, Cinthia ne peut s'empêcher de murmurer des mots très salaces en regardant l'employé dans les yeux.
- hmmm qu'elle est bonne ta bite...!
- allez-y, vas-y bande, je veux que tu sois bien raide pour me la mettre bien au fond de ma chatte brûlante
- ohhhh... je n'aurais jamais pensé un jour me délecter autant d'une bite !

- tu les aimes, mes seins, avoue que ça t'excite !
- ça t'exciterait de me les baiser ? moi, oui !
- oh elle est bien dure, ça m'excite ! tu vas bientôt être prêt !
Cynthia a libéré ses seins et a commencé une « cravate de notaire » qui est loin de laisser insensible la queue du technicien de maintenance.

Là-dessus, elle se déshabille complètement et, sans la moindre hésitation, s'empale sur le sexe dressé...
Le hurlement qu'elle pousse alors n'a rien à voir avec un cri de douleur !

Cynthia se met alors à chevaucher le type comme elle le ferait avec un étalon sauvage !
La cavalcade continue encore un peu jusqu'à ce qu'elle s'envole pour quelque chose qui ressemble furieusement à un second orgasme.

Deux minutes plus tard, elle libère le technicien.
- Tu n'as pas intérêt à bouger... j'ai besoin de ton sperme et je l'aurai jusqu'à la dernière goutte !

- Déshabille-toi !
Cynthia se met alors à genoux devant lui et aspire la queue du type comme si sa vie en dépendait (ce qui est le cas).
Avec ce traitement, l'homme ne met pas longtemps à éjaculer dans la bouche de la collègue qui ne perd pas une goutte de cette semence bienfaitrice.
Elle avale tout avec un plaisir infini.

Tout est fini.
L'homme épuisé, Cynthia se rhabille et sort de la pièce comme si de rien n'était.
- Alors ? Qu'est-ce que vous en dites, intervient Michel, le gardien chargé de la sécurité.
- Franchement ? Je ne vois pas ce type se pointer au commissariat et porter plainte pour viol !
- Et Cynthia, justement ?
- Elle semble avoir obtenu ce qu'elle voulait et être apaisée. Le mieux, pour moi, est de ne rien dire, au moins pour le moment. On verra par la suite...
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°°°°° Bureau d'Ève, pause-café (Jour 10) °°°°°
Dans la plupart des entreprises, il y a un moment sacré : la pause-café.
D'habitude, à cette heure-là, Ève est sûre d'y être tranquille...
Mais c'est sans compter avec Cynthia, qui vient sans doute se remettre de ses émotions.

Cependant, comme Ève est censée n'être au courant de rien, elle fait mine de ne pas remarquer qu'en l'espace de très peu de temps, le visage de sa collègue est transfiguré : exit le teint cireux, les cernes sous les yeux et tout le reste...
Elle est tout simplement redevenue la jolie femme qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.

Ève sourit :
- Ça a l'air d'aller mieux, toi... Tu peux m'expliquer ce qui s'est passé ?
- C'est... euh... compliqué. Tout ce que je peux te dire, c'est que ne sais absolument pas comment j'en suis arrivée là, mais ta combine semble fonctionner.
- Il ne reste plus qu'à appliquer la thérapeutique à ta copine Élodie... Cependant, à ta place, j'éviterais d'y aller aussi fort... Tout à l'heure, tu avais l'air d'une mante religieuse.

L'autre, bien entendu, se demande si c'est du lard ou du cochon...
Mais de quoi parle-t-elle, et comment a-t-elle bien pu savoir ?
Elle lui demandera plus tard vu que, pour le moment, sa principale urgence est surtout qu'elle a un dossier à rendre.
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°°°°° Service des urgences de l'hôpital - Jour 11 - début de soirée °°°°°
Pour Ève, une fois de plus, c'est la tempête dans son crâne.
Comme à son habitude, elle s'est littéralement jetée sur moi dès que la porte de notre appartement a été refermée et nous avons fait l'amour à même le carrelage...

L'ennui, c'est que lorsqu'elle a distinctement entendu craquer mon coude, elle n'en a pas tenu compte, continuant sa chevauchée fantastique comme si de rien n'était.
Et dans sa tête, plus elle passe et repasse le fil des événements, moins elle comprend ce qui s'est produit !
En fait, tout s'est déroulé comme si ce n'était pas elle qui était rentrée, mais plutôt une véritable lionne en chaleur désireuse d'avoir sa dose de semence à n'importe quel prix.

Elle revoit mon visage grimaçant, elle m'entend encore la supplier d'arrêter...
Mais rien n'y a fait.
Je sors enfin, le bras en écharpe...
Elle ne me laisse pas parler.
- Il faut que je te parle... Sans quoi cela pourrait mal finir.
De retour à l'appartement, je n'en crois pas mes oreilles.
- Donc, il y aurait une épidémie de je ne sais quoi et tu serais contaminée ?
- Oui... Et au bureau, il y a en ce moment au moins deux autres femmes qui ont le même problème que moi.
- Et donc, tu tiens ça par ton beau-père ? Ce n'est pourtant pas un plaisantin...
- Ce n'est d'ailleurs pas une plaisanterie...

En fait, explique-t-elle, c'est que tout se passe comme si ta semence ne me soulageait quasiment plus...
Ou alors, beaucoup moins longtemps.
D'autre part, si le contact de n'importe quelle étoffe sur son sexe lui était devenu totalement insupportable, le besoin de sentir l'air directement sur ses muqueuses devient de plus en plus pressant !
Et, pour le moment, la seule solution qu'elle a trouvée pour se soulager est simplement de porter des jupes de plus en plus courtes.

- ... et j'ai d'ailleurs bien peur que tout cela finisse mal, j'ai personnellement vu l'une des filles du taf violer un type qui pesait pourtant deux fois son poids. Mais ce n'est pas tout...
La première partie de ce qu'elle avait à m'annoncer n'était pas simple, mais la seconde risquait d'être encore bien plus compliquée.
Une longue respiration, et elle se lance.
- ... je t'aime, je t'assure que je t'aime et que tu es le seul homme qui compte pour moi... Mais je commence à avoir envie d'autres gars.
- Pardon ?
- Tu m'as très bien comprise... J'ai peur de ne devenir qu'une femelle en chaleur prête à tout pour se faire couvrir par tous les mâles du voisinage. Et crois-moi, ça ne m'enchante pas vraiment.

Bien que sonné par cette révélation, je n'en essaie pas moins de ne pas perdre les pédales.
- Tu devrais peut-être essayer de joindre ton beau-père ?
- D'accord, mais pas à cette heure-ci, il est en Australie...
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°°°°° Appartement d'Ève et de Vincent - Jour 12 deux heures du matin °°°°°
Beau-père ou pas beau-père, le professeur agrégé Francis Kein reste un homme extrêmement occupé...
S'il n'a naturellement pas refusé l'appel de sa belle-fille, elle a quand même dû attendre l'heure du déjeuner pour pouvoir le joindre.
- Francis, je pense que tu sais déjà pourquoi je te dérange...
- Je m'en doute, ma grande... À voir le bras en écharpe de ton homme, j'imagine que ton problème ne s'arrange pas ?
- Pourquoi ? C'est aussi évident que ça ?
- J'en ai bien peur... J'imagine que, l'autre soir, tu étais dans un tel état de nerfs que tu lui as cassé le bras ?
- Juste démis le coude, mais c'est déjà trop... J'ai l'impression que ton remède commence à ne plus fonctionner. Tu sais pourquoi ?
- Pourquoi ? Non, absolument pas... Il faut dire que les recherches n'en sont qu'au tout début et les résultats très fragmentaires.
- Fais court, Francis... J'ai mal !

- Je te crois... Mais je ne suis pas certain que ce que je vais te dire va faire plaisir à Vincent.
- Ah bon ? Qu'y a-t-il de si terrible ? dis-je d'un ton inquiet.
- En fait, il va falloir que tu acceptes qu'Ève aille voir ailleurs ! Il n'y a que ça qui la soulagera !
- Pardon ? Tu veux dire qu'il faut qu'elle me quitte ?
- Absolument pas ! Simplement, il va falloir qu'elle change de temps en temps de fournisseur, si j'ose dire. Ensuite, je pense qu'elle reviendra vers toi.
- Vers moi ? Pour toujours ?
- Non, hélas... D'après ce que l'on en sait, pour une dizaine de jours au maximum. Ensuite, elle devra se retrouver un autre amant.

Le monde s'écroule autour de nous...
- Je sais, ce n'est pas drôle, mais c'est la seule solution que j'ai à vous offrir. Maintenant, il faut voir le bon côté des choses : cette affection prend le pas sur toutes les autres maladies vénériennes, Sida y compris...
Le professeur prend alors un air mi-sérieux, mi-amusé.
- Et puis, et cette fois-ci c'est toi, Ève, qui risque de faire la gueule : l'épidémie va continuer à se propager, et il est fort probable que Vincent se mette également à être sollicité. En clair, vous allez très vite vous retrouver à égalité.
Pas sûr que cela nous console vraiment !
- Ne faites pas cette tête, l'amour et le sexe sont deux notions qui n'ont en réalité rien à voir l'une avec l'autre... On peut très bien être infidèle et continuer de s'aimer passionnément ou, au contraire, faire preuve de probité en se faisant la gueule. C'est un choix...
Le professeur jette alors un coup d'œil sur sa montre.
- ... sauf que ce choix, vous ne l'avez pas : en l'absence d'une autre thérapeutique, il faudra faire avec. Bon, je vous laisse, je suis déjà en retard... Bonne nuit à vous deux.
L'écran s'éteint, conversation terminée.
- Mais qu'est-ce qu'on va faire ! C'est terrible !

- Que veux-tu que je te dise ? Ton beau-père est formel : on n'a pas le choix.
- Tu veux dire que tu es d'accord pour que je couche avec un autre homme ?
- Je t'aime, Ève, et je ne veux pas te perdre... Si c'est le prix pour que tu cesses de souffrir tout le temps, je suis prêt à le payer.
De longues minutes s'écoulent avant qu'Ève ne reprenne la parole.

- C'est entendu... S'il le faut, j'irai voir ailleurs, mais à une condition.
- Laquelle ?
- De ton côté, fais ce que tu veux, mais ne me mens jamais, s'il te plaît.
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PANDÉMIE 3/4 - « acceptation »
De retour d'un voyage en Chine, la libido d'Ève s'avère incontrôlable.
Seul le sperme parvient à éteindre l'incendie...
Le mien ne suffit plus, elle doit changer de partenaire tous les dix jours environ pour trouver une autre semence et être calmée et rassasiée.
°°°°° Bureaux d'Ève, le lendemain matin (Jour 13) °°°°°
- Salut les filles ! Alors, ça va mieux, toutes les deux ?
De fait, aussi bien Élodie que Cynthia ont repris des couleurs, et leurs yeux sont moins creusés.
Enfin, juste un peu moins, elles portent simplement toutes les deux les stigmates d'une nuit particulièrement agitée.

Ève poursuit.
- Vous avez trouvé de quoi vous soigner ?
- C'est à dire que, oui, si on veut... Hier soir après le bureau, je suis allée dans un bar, et j'ai dragué un mec un peu au hasard et je l'ai ramené à l'appart...
- Et alors ?
- Eh bien, pour faire court, il s'est occupé de moi, puis d'Élodie, puis encore de moi, et puis de nouveau d'Élodie...

- Bon sang ! Mais vous êtes tombées sur une perle !
- Sans doute... Sauf que la perle, vois-tu, elle est à l'hôpital.
Les trois filles ne peuvent s'empêcher d'éclater de rire.
- Ce n'est pas grave, on ne meurt pas de ça... Il faudra juste être un peu plus raisonnable la prochaine fois !

Puis, redevenant sérieuse.
- Et pour toi, comment cela se passe-t-il ?
- Pas terrible, répond alors Ève, passablement préoccupée. Disons qu'il faut que j'aille vérifier une théorie... Je vous tiendrai au courant.
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°°°°° Un peu plus tard, dans le bureau de Simon (Jour 13) °°°°°
- Salut, Simon...
- Salut ma grande ! Quel bon vent t'amène ?
En fait et bien qu'il s'efforce de ne pas le laisser transparaître, l'homme a surtout remarqué qu'au moment où Ève est entrée, sa courte jupe a dévoilé ce qu'il jurerait être la lisière d'un bas noir.

- C'est à dire que... J'ai un problème, répond-elle, préoccupée.
- Vas-y, assieds-toi et parle ! Qu'est-ce qu'il y a de si important ?
Cette fois, le doute n'est plus permis : oui, la jupe d'Ève, ultra-courte et remontée haut sur ses jambes, lui permet d'être certain que sa collègue et néanmoins amie porte des bas.
Il ne doute plus, désormais, que quelque chose de délicat est en train d'arriver.
- C'est à dire que...
Évidemment et quand bien même aurait-elle toute confiance en lui, il n'est pas forcément facile pour une femme d'aller voir un type, même s'ils sont amis depuis des années et en qui elle a toute confiance, et de lui demander froidement de lui en mettre un petit coup...
Mais elle s'efforce de jouer cartes sur table.
- ... depuis que je suis allée en Chine, j'ai de gros problèmes...
- Quoi ? D'argent ?
- Non, de santé... C'est compliqué à expliquer, tu sais...
- Mais parle, bon sang ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? ?

Elle a beau tourner autour du pot, elle sait qu'à un moment ou un autre, il lui faudra bien cracher le morceau.
- C'est à dire que... Tu promets de garder ça pour toi ?
- Depuis le temps qu'on se connaît, tu devais savoir que tu peux avoir confiance !
- Alors, reprend-elle à moitié en larmes, tu vas comprendre... C'est au niveau de ma chatte.
Là-dessus, elle écarte largement les jambes...

- ... là-bas, en Chine, j'ai dû attraper je ne sais quelle saloperie...
- Et tu en as parlé à un toubib, au moins ?
- Oui, à mon beau-père, tu sais, le professeur... C'est suite à ce qu'il m'a dit que je suis là...
- Ah bon ? Et qu'est-ce que je suis censé faire, moi ?
- Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles le sont déjà... La seule chose qui puisse me soulager, c'est un peu de semence... De ta semence.
Simon, naturellement, n'en croit pas ses oreilles.
- De ma semence ? Mais pourquoi ne vas-tu pas demander à Vincent ? C'est ton mec, que je sache !
- C'est ce que l'on fait depuis que je suis rentrée, poursuit-elle en sanglotant. Mais ça ne marche plus...
- Comment ça, ça ne marche plus ?
- Ça ne me soulage plus... Je lui ai d'ailleurs à moitié cassé le bras hier, mais ça n'a rien changé.
- Et donc, il suffirait que je t'en colle une tournée pour que tout cela s'estompe ?
- Pour un moment, en tout cas...

Simon reste pensif pendant quelques instants, puis se lance :
- Ève, tu es ma collègue, mais surtout mon amie, et j'aimerais que cela reste comme ça encore un bon moment...
Cette fois, c'en est trop, elle éclate en sanglots. Du coup, il se ravise :
- ... mais ne pleure pas, je ne vais pas te laisser tomber... Tu m'as bien dit qu'il te fallait ma semence ?
- Oui, c'est ça...
- Alors, assieds-toi sur le bureau et lève-moi donc ta jupe, je vais tâcher de t'arranger ça.

Ève s'attendait à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça !
En fait, Simon vient tout bonnement de sortir sa queue et commence à se masturber...
Elle ne sait pas à quoi il pense, mais cela semble fonctionner, puisque son sexe relève la tête !
Interdite, elle le regarde faire, s'attendant à ce qu'il vienne l'embrocher d'un moment à un autre, mais rien ne vient...
Quoiqu'en fait, si !
Si la première giclée s'est égarée sur son ventre, les suivantes ont fait mouche, à savoir exactement sur son sexe.
Le soulagement est tellement inattendu qu'elle manque d'en tomber à la renverse.

Elle laisse passer l'orage avant de récupérer cette précieuse liqueur, et entreprend d'en barbouiller l'intégralité de sa chatte.
De nouveau, l'apaisement est tel qu'elle ne peut s'empêcher de pousser un petit cri...
Ce qui amuse terriblement Simon qui n'a naturellement rien perdu du spectacle.

Là-dessus, le téléphone de Simon se met à sonner.
- C'est le chef... Excuse-moi, on en parlera tout à l'heure à la pause vu qu'il va encore me chier une pendule si je ne lui réponds pas. À toute.
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°°°°° Appartement d'Ève et de Vincent - Jour 13 - sept heures du soir °°°°°
- Et donc, il ne t'a pas baisée ? Il est incroyable, ce type...
- Je ne te le fais pas dire... Et comme tu vois, dit-elle, ça a marché.
- Et donc, ça ne te brûle plus ? Tu n'as même plus une petite envie ?
En fait et même si je suis sincèrement soulagé, je ne suis pas pour autant pleinement satisfait...
Certes, Ève ne m'a pas trompé... certes, elle ne souffre plus...
Mais à côté de ça, il ne s'en serait pas fallu de beaucoup pour que je me mette à apprécier le fait de me faire vider les couilles au moins deux fois par jour.
Ève s'en aperçoit.

- Ne t'inquiète pas, je t'ai réservé une surprise... Elle ne devrait d'ailleurs plus tarder à arriver.
Elle n'a pas fini sa phrase que le carillon se fait entendre.
- Laisse, je vais ouvrir...
D'ordinaire, Élodie est une très jolie fille, ses yeux d'un bleu intense tranchant sur sa peau claire et ses cheveux blonds.
Mais là, son teint blafard parle pour elle.
Elle se pose à même le sol, semblant à la fois épuisée et désabusée.
Sans qu'elle s'en rende compte sa jupe remonte très haut sur ses cuisses, dévoilant son sexe nu, libre de tout sous-vêtement.
- Alors, Cynthia t'a lâchée ?
- Non, c'est le type d'hier soir qui n'a pas voulu... Il a dit qu'il était d'accord pour une nana, mais pas pour deux.

On peut le comprendre...
D'après ce que les filles m'ont dit, le pauvre a failli finir sous la tente à oxygène.
- Je te présente Vincent... Je crois qu'il sera apte à résoudre ce qui te tracasse.
Je n'en reviens naturellement pas et je m'étonne :
- Attends... Tu veux que... Que je...
- Que tu la baises, oui, c'est cela. Moi, ce soir, je n'en ai pas besoin, mais elle, si, carrément. Et n'oublie pas ce qu'a dit Francis : qu'on le veuille ou non, il va falloir s'y faire...
- Et... et... comment tu veux qu'on s'y prenne ?
- Laisse-moi faire, tu vas comprendre...
Déjà, le chemisier d'Élodie est sur le sol, dévoilant une ravissante poitrine aux pointes délicatement ourlées de rose, et la jupe suit.

Ève compatit.
- Eh ben, dis donc, quand je pense que je me plaignais... Bon, maintenant, tu vas sortir la queue de mon homme.
En fait et bien qu'elle s'efforce de le cacher, la blonde n'attend que ça.
Juste quelques gestes précis, et mon sexe pointe vers le ciel, elle doit d'ailleurs prendre sur elle pour ne pas se l'enfiler directement.
Je tombe sur le canapé, le sexe dressé.
- Maintenant, tu te mets face à moi, tu lui tournes le dos et tu t'empales dessus. Vas-y, je te regarde...

Dans d'autres circonstances, nul doute que les choses se seraient passées autrement...
Mais là, Élodie ne bronche pas, elle s'incline doucement, écarte ses lèvres du bout de ses doigts et se laisse tomber directement sur mon membre dressé.
Sans véritable surprise, son orgasme est immédiat, aussi foudroyant que soudain.
Elle rouvre les yeux, Ève reprend.
- C'est bien... Maintenant, tu vas faire en sorte d'obtenir ce dont tu as besoin. Mais attention : je ne veux pas qu'il ait à bouger une oreille.
En fait, de tout cela, Élodie n'en a cure...
Elle serait prête à faire tout et n'importe quoi pourvu que je la soulage.
À genoux et prenant appui sur les coussins du canapé, elle commence donc à aller et venir sur ma queue, elle manque d'en défaillir à chaque instant.

Pour moi, le spectacle de la jeune blonde, et surtout de son sexe qui trombone sur le mien, plus celui d'Ève qui farfouille allègrement dans son entrejambe, c'est carrément trop !
Alors, sans même que je l'aie vraiment senti venir, un torrent de lave jaillit de mes reins, inondant l'intimité d'Élodie... qui s'écroule, tout le corps secoué de spasmes.

- Je... je suis désolé... Je n'ai pas pu me retenir.
- Ce n'est pas grave, sourit Élodie en déposant un chaste baiser sur mes lèvres. L'important, c'est que j'ai eu ce que je voulais.
Teint rose et reposé, cernes disparus, grand sourire, la jeune fille est transformée.
- Tu restes manger ? Ce n'est peut-être pas la peine d'aller emmerder Cynthia tout de suite...
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PANDÉMIE 4/4 - « nouvelle vie »
La libido des femmes ayant voyagé en Chine, et d'Ève en particulier, devient incontrôlable.
Il s'agit d'une véritable pandémie et seul le sperme parvient à éteindre l'incendie, incendie qui peut devenir très agressif s'il n'est pas rapidement apaisé...
Les femmes doivent régulièrement changer de partenaire pour éviter toute accoutumance qui rendrait le « traitement » inefficace.
°°°°° Immeuble d'Ève et de Vincent - Jour 27 (2 semaines plus tard) °°°°°
Il aura fallu le temps, mais les médias se sont enfin décidés à parler de ce qu'on appelle désormais pandémie et qui serait sur le point d'envahir l'Europe.
De façon assez surprenante, la population ne semble pas inquiète...

Il faut dire que le virus ou assimilé - vu que l'on ne sait toujours pas ce que c'est véritablement - ne tue que très rarement et, pour l'immense majorité des femmes, le médicament se trouve là, à côté d'elles...
Un peu partout, les journaux en font leurs gros titres...
Pourtant, il suffit de jeter un coup d'œil dans la rue pour se rendre compte qu'il y a déjà un moment qu'elle est là, cette fameuse pandémie !
Dans les rues et quel que soit le temps, plus une seule femme ne porte de pantalon.

De temps à autre, une encolure qui bâille montre que bon nombre de jeunes femmes préfèrent désormais sortir totalement nues sous leur manteau.

Et si la situation n'est pas toujours drôle, notamment pour les femmes qui n'ont pas régulièrement l'antidote à disposition, elle engendre quelquefois quelques situations cocasses : par exemple, si vous devez aller à l'hôpital, vous pouvez être quasiment sûr que l'infirmière qui vous reçoit ne porte strictement rien sous sa blouse qui ne s'arrête généralement que quelques centimètres en dessous de son sexe.

Mais cette situation n'est pas forcément facile à accepter pour tout le monde...
J'en ai une illustration avec la jolie femme qui vient de monter dans le bus et qui hésite à s'asseoir à côté de moi.
Habillée d'une jupe très courte et d'un décolleté très provocant, elle doit bien se douter qu'elle ne peut que faire tourner les têtes !

Mon portable vibre, il s'agit d'un SMS d'Ève.
- Je suis partie voir Simon, je ne tiens plus... À ce soir.
Eh bien au moins, voilà qui est clair...
Ce qui l'est un peu moins, c'est le comportement de la jeune femme.
Elle semble perdue et chercher son chemin grâce à une carte qu'elle déplie devant elle.
De toute évidence, c'est intentionnellement qu'elle me montre son magnifique décolleté tout en examinant la carte...
Je me penche naturellement vers elle pour lui proposer mon aide, mais aussi pour admirer l'échancrure de ses seins merveilleusement mis en valeur par un soutien-gorge pigeonnant.

- Ne vous cassez pas la tête avec cette carte, je sais ce qu'il vous arrive, ma compagne vient d'ailleurs de partir voir l'un de ses amis pour qu'il éteigne son incendie.
- C'est vrai ? Vous feriez ça pour moi ? Et vous le feriez bien ?

De fait, la question mérite d'être posée !
Parce que désormais, il ne suffit plus d'une giclée à la va-vite pour satisfaire ces dames...
Il faut que l'homme leur offre un minimum de plaisir - même si la jouissance initiale, lors de l'introduction, est assurée, il n'en va pas de même lors de la seconde, lorsque l'homme se vide en elle - sans quoi leurs réactions peuvent être plus que brutales !
Les exemples d'hommes ayant payé très cher leur inconséquence et leur manque de respect se multiplient et le résultat n'est souvent pas beau à voir.
D'une certaine façon, c'est tant mieux, dans la mesure où cela rééquilibre un peu le rapport de force et que les dragueurs, les frotteurs, les baratineurs, les machos à deux balles ainsi que les grandes gueules diverses et variées qui aimaient tant insulter les femmes ont quasiment tous disparu.
- En tout cas, je vous promets de faire de mon mieux.
- C'est d'accord... Et on va où, alors ?
- Chez moi, il n'y a personne... Nous y serons plus tranquilles.
Quelques minutes plus tard, nous voilà à l'appartement.

- Vous avez maintenant le choix : soit on fait ça vite fait, soit on prend un peu plus de temps et on raffine. Je vous propose ça parce vous n'avez pas véritablement l'air d'être en manque...
D'une certaine façon, le comportement des personnes infectées s'apparente quelquefois un peu à celui des drogués, capables de tout et de n'importe quoi lorsqu'ils sont à la recherche d'une dose.
Du coup, l'expression s'est répandue et semble bien acceptée par tous, à commencer par les principales concernées.
- Vous avez raison, mais je préfère prévenir que guérir... J'ai à moitié estropié deux copains la semaine dernière, je ne veux plus que cela se reproduise.
- Je vous comprends... Alors, on y va ?

Je souris :
- Je ne vous ai même pas demandé votre prénom...
- Lisa...
- Et moi, c'est Vincent !
Bien conscient qu'aucun des deux n'en a en réalité rien à faire du prénom de l'autre, je me mets directement à genoux tandis que ce parfum reconnaissable entre tous parvient jusqu'à mes narines.
J'avais prévu d'y aller mollo, mais ces effluves m'électrisent, je plonge directement ma langue entre les lèvres charnues de Lisa, qui accueille ce contact avec de petits cris ravis.
Je passe sans cesse de son petit bouton à sa chatte, n'hésitant pas à ajouter un ou plusieurs doigts dans les replis de son sexe.

Normalement, l'idée est d'ajouter du plaisir tout en retardant l'orgasme, puisque je sais très bien que celui-ci aura forcément lieu au moment où je la pénétrerai pour la première fois...
Enfin, c'est ce qui se passe habituellement vu que là, c'est complètement raté !
Lisa vient de resserrer ses jambes comme un étau, m'étouffant à moitié, tandis qu'elle pousse un cri de libération.

Dans une situation pareille et il y a quelques mois encore, tout homme aurait été ravi d'un tel résultat, surtout obtenu en aussi peu de temps...
Mais maintenant et compte tenu de ce que l'on sait, quelle va être la réaction de Lisa?
Encore une fois, les journaux sont pleins de témoignages d'hommes qui, à la suite d'une partie de jambes en l'air ratée (l'absence de pénétration constituant également un raté, même si la femme jouit), se sont fait quasiment tabasser par la demoiselle subitement prise d'un accès de folie.
Par bonheur, cela ne semble pas être le cas...
Aussitôt revenue à elle, Lisa se contente de me prendre par la main et de m'inviter à m'allonger sur le tapis.
Là, et le plus tranquillement du monde, elle s'assied en douceur sur mon membre dressé et ce qui est désormais habituel se produit, elle part dans une longue extase, suivie aussitôt d'une chevauchée plutôt tranquille.

Nous savons que plus rien ne presse, donc autant prendre son temps et profiter de l'instant.
Alors et bien que Lisa s'efforce de faire durer les choses, la cavalcade n'est tout de même pas sans effet !
Elle sent le plaisir monter en elle, et il lui semble bien qu'au train où cela va, elle ne va pas tarder à m'emmener avec elle !

Mais cela, c'était sans compter le bruit de clés dans la serrure et la porte qui s'ouvre...
J'assiste alors, terrorisé, à l'entrée de Simon accompagné d'Ève.
Cette dernière éclate de rire.
- Ah ben, dis donc, tu n'as pas perdu de temps !
D'une certaine façon, tout est assez logique, et bien que j'estime être dans une situation assez gênante, je ne peux que remarquer la mine calme, réjouie et paisible d'Ève.
Tout à l'heure, lorsque je suis parti, c'était loin d'être le cas...
Donc, pas de doute et que ce soit d'une façon ou d'une autre, je sais parfaitement comment ma compagne et son collègue s'y sont pris pour parvenir à ce résultat.

- Bon, on vous laisse terminer... Et on vous attend au salon.
De toute façon, pour Lisa, le compte à rebours a commencé et plus rien ne peut l'arrêter...
Son long cri est ponctué de rires provenant de la pièce à côté tandis que le mien, quelques instants plus tard, suscite plutôt quelques applaudissements de la part des deux spectateurs.

Lisa se ravise et, remettant sa jupe en place :
- Je suis désolée... Je vais vous laisser...
Ève ne laisse personne répondre à sa place.
- Certainement pas ! À moins que vous ayez quelque chose de prévu pour ce soir, mademoiselle ?
- Euh... Pas précisément, pourquoi, répond l'intéressée sans vraiment comprendre.
- Parce que je sais exactement ce qu'il faut faire pour regonfler nos deux énergumènes...
Là-dessus, Ève embrasse la brune à pleine bouche qui, après une seconde d'indécision, lui rend son baiser.

- J'oubliais : vous pouvez me rappeler votre prénom, s'il vous plaît ?
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°°°°° Six mois plus tard, un peu partout dans le monde... Épilogue °°°°°
Si Ève et moi sommes toujours ensemble, notre couple s'est peu à peu transformé en une sorte de ménage à quatre puisque, de leur côté, Lisa et Simon habitent désormais à la même adresse et que nous échangeons régulièrement nos partenaires.

En effet, aucun traitement n'a été trouvé - en vérité, personne ne sait si les recherches ont véritablement commencé un jour - et aucun de Simon et de moi n'avons envie de laisser souffrir notre compagne !
À cela s'ajoutent quelques visites impromptues d'Élodie et de Cynthia à la recherche d'un peu de sirop d'homme, comme elles aiment à plaisanter.

De toute façon, et quand bien même cela ne leur conviendrait pas, tout ce petit monde sait qu'à un moment ou un autre, les filles devront de nouveau aller se fournir, même temporairement, à une autre source : au bout d'un certain temps, il a été confirmé que la maladie semble s'adapter et réclame alors que la semence salvatrice provienne d'un autre contributeur.
Le seul point positif est qu'il n'y a pas d' « effet mémoire » et qu'une fois ces petites escapades terminées, les femmes peuvent très vite retourner auprès de leurs compagnons respectifs afin de reprendre une vie normale.

Enfin, quand on parle de seul point positif, il en est d'autres dont on parle moins : l'industrie du sexe, et avec elle une bonne partie du porno et du petit monde de la prostitution hétérosexuelle a mis la clé sous la porte...
Et pour cause : pourquoi aller se masturber devant des vidéos quand il suffit de répondre aux sollicitations de ces dames ?
Pourquoi aller se payer une prostituée quand le sexe est gratuit ?
Cependant, il ne faut pas croire que le monde est devenu un formidable foutoir où les femmes sont devenues esclaves du sexe : au contraire, elles ont appris à devenir exigeantes !
Désormais, on n'entend plus jamais parler de femmes battues ou de promotion-canapé, même si le bruit a couru à une époque qu'être beau gosse et particulièrement endurant était quelquefois un bon moyen de gravir les échelons...
Manque de chance pour ceux et celles qui seraient tentés de manger de ce pain-là, ces dames sont toujours obligées de changer régulièrement de fournisseur, ce qui sous-entend que cela ne peut être que temporaire.

Et si, en France, la transition - même si elle est toujours en cours - s'est faite sans trop de casse, l'ensemble des religions a été laminé, à commencer par les plus intolérantes.
Aujourd'hui, on se marie toujours à l'église, mais il n'est pas rare que la moitié de l'assistance ait couché avec l'autre moitié, sans oublier la mariée elle-même !

Et quand vous croisez une jeune femme en hijab, elle ne porte bien souvent rien d'autre...

L'immense majorité des gouvernements des pays où l'égalité des sexes n'était pas acquise se sont retrouvés face à des hordes de femmes en furie auxquelles même les militaires les plus aguerris ou les intégristes de tous bords n'ont pas jamais été capables de répondre : tirer sur une foule n'est pas forcément simple, et encore un peu plus lorsque l'on sait qu'au milieu de tout ce monde, il y a sûrement sa mère, ses sœurs, ses nièces ou même ses propres filles...
Et qu'en cas de débordement, elles ne feront pas de quartier.

Est-ce également pour cela qu'il n'est plus question d'exploiter les femmes en les payant au lance-pierre ?
Le meilleur étant que c'est réciproque : si d'aventure celles qui ont le pouvoir dépassent les bornes - le nombre d'ordures et de fumiers étant hélas égal dans les deux sexes - en cherchant à faire bosser les hommes comme des esclaves, une petite grève du sperme est si vite arrivée...
Conséquence indirecte, cela ne fait naturellement pas l'affaire des multinationales qui se retrouvent contraintes et forcées de payer un peu mieux leurs employées...
Et cette augmentation du niveau de vie se traduit souvent par une prise de conscience en ce qui concerne l'environnement : s'assurer que les enfants ont le ventre plein, c'est bien, s'assurer que l'air qu'ils respireront plus tard leur permettra de continuer à vivre correctement, c'est mieux.

La semaine dernière, on a appris que plusieurs femmes avaient été élues à la tête d'États qui, il y a quelques mois encore, en étaient encore à considérer la gent féminine quasiment comme du bétail...
C'est une révolte ?
Non, c'est une révolution !
Quant aux guerres, eh bien...
Déjà, les terroristes de tous bords se sont très vite rendu compte que poser des bombes et commettre des attentats devenait subitement très compliqué dès lors que l'on a le pantalon sur les chevilles.

D'autre part, à force de recherches, les scientifiques de tout poil ont fini par remonter la filière qui les a conduits jusqu'au milieu des années 60 en Chine.
Dans une pseudo-usine de production d'engrais chimiques, une molécule avait été découverte par hasard et des tests grandeur nature avaient eu lieu...
Avec des résultats qu'il n'est pas difficile d'imaginer.
Les chinois croyaient avoir trouvé l'arme suprême, capable de réduire à néant l'ensemble des armées et des populations ennemies pour lesquelles coïter serait subitement devenu la seule et unique préoccupation....
Et c'est bien connu, quand on fait l'amour, il devient bien difficile de faire également la guerre.

Le seul souci, c'est que les autorités chinoises s'étaient très vite rendu compte qu'une fois l'épidémie engagée, il était totalement impossible de l'arrêter !
Du coup, la certitude que les belligérants des deux camps finiraient à plus ou moins long terme par forniquer ensemble - et que, dès lors, il deviendrait extrêmement difficile d'asservir quelqu'un dont on partage la couche - les avait sérieusement refroidis, au point d'ordonner la destruction de toutes les recherches et de tous les échantillons.

Comment cette molécule théoriquement détruite s'est retrouvée au-devant de la scène ?
Jusqu'ici, personne n'a réussi à élucider cette question.
Bref, le monde est en train de changer...
L'humanité en sortira-t-elle un jour grandie ?
Seul l'avenir nous le dira.
Mais une chose est certaine : désormais, plus rien ne sera jamais comme avant...
