Les carnets de voyage de Juliette (publié par Tony le 03-12-2021)
Les carnets de voyage de Juliette - 2 : L'Inde - Calcutta (publié par Tony le 05-09-2022)
^ ---------oOo---------
Les carnets de voyage de Juliette - 1 : L'Inde - L'envol
****************
J'ai décidé de transcrire ce qui m'est arrivé ces derniers temps dans un journal intime, ou plutôt ce qu'on pourrait appeler des carnets de voyage. Voyages dans l'espace, bien sûr, dans le temps, quelquefois, mais surtout vers des territoires qui m'étaient, jusque-là, totalement inconnus et qui m'ont entraînée de découverte en découverte. Si vous me lisez maintenant, c'est que vous avez l'un de ces carnets entre les mains. Je vous laisse me découvrir et me mettre à nu. Vous ne devriez pas être déçus du voyage. Ce carnet est le premier de la série.
****************
Je m'appelle Juliette. Je suis brune, j'ai 31 ans et je suis ce que l'on peut appeler une belle femme. Je mesure 1,65m, j'ai le ventre plat malgré deux grossesses et de jolis seins, fermes avec des tétons très réactifs. Dès que je suis excitée, ils pointent outrageusement et, lorsque l'on prend soin d'eux, je le ressens jusque dans mes parties intimes.

Pour finir de me décrire, j'ai un postérieur musclé et rebondi. « Un cul à damner un saint » me suis-je laissée dire.

Et un regard à faire fondre.

Mon Roméo s'appelle Xavier. C'est le seul homme que j'aie jamais connu, du moins jusqu'à aujourd'hui. Nous nous sommes rencontrés à la fac et nous ne nous sommes plus quittés depuis. Un mariage et deux enfants plus tard, nous voici. Côté sexe, n'ayant pas eu d'autres hommes dans mon lit (ou ailleurs), je n'ai pas de moyens de comparaison. J'aime faire l'amour même si je n'ai pas l'impression de ressentir autant de plaisir que je le devrais. Xavier n'est pas très imaginatif et je reste un peu sur ma faim, surtout qu'avec nos occupations professionnelles et les enfants, nos rapports se sont espacés.
Pour fêter nos dix ans de mariage, nous avions confié les enfants à leurs grands-parents et nous nous étions envolés pour un mois vers l'Inde et plus précisément la région du Bengale. Nous avions pris le vol de nuit d'une petite compagnie aérienne indienne depuis Paris en direction de Calcutta avec une escale technique à Dehli. C'est Xavier qui s'était occupé de tout, via une agence de voyages indienne que lui avait recommandée un de ses clients. Les affaires de Xavier ne marchant pas très bien, il avait pris des billets en classe économique et nous nous étions retrouvés dans des sièges inconfortables avec un repas industriel sans saveur. Pour nos dix ans de mariage, il aurait pu faire un effort.
Arrivés dans l'avion, nous fûmes accueillis par une charmante hôtesse qui s'était présentée comme la chef de cabine. Elle était habillée d'un uniforme composé d'une jupe rouge portée sur des bas couleur chair, d'un chemisier blanc, d'une veste rouge, d'un foulard noué autour du cou et d'un joli petit chapeau rouge assorti au reste de l'uniforme. Elle était brune et ses cheveux étaient coiffés en chignon tressé. Elle était en même temps sexy et élégante.

Nous rejoignîmes nos places à l'arrière de l'avion. Celui-ci était presque vide et seuls quelques passagers s'affairaient autour de nous. J'avais repéré que le regard de Xavier était attiré par une jolie petite blonde. Ma foi, c'est vrai qu'elle était mignonne.

Fatigué à cause de semaines harassantes de travail, Xavier s'était endormi comme une masse contre le hublot dès que les lumières de l'avion avaient été tamisées. Pour ma part, j'avais du mal à trouver le sommeil. Je m'étais mise à l'aise, en nuisette et shorty, protégée des regards (du moins pour la partie basse de mon anatomie) par la petite couverture fournie par la compagnie.

J'avais bien remarqué les regards que les quelques hommes qui étaient passés dans le couloir avaient jetés sur ma poitrine à peine dissimulée. Me sentir convoitée avait commencé à m'exciter ce qui avait déclenché l'érection de mes tétons et qui avait eu pour effet d'attirer encore plus le regard de ces messieurs.

Comme je l'ai écrit plus haut, l'avion était loin d'être rempli et de nombreux sièges étaient vacants. Sur la rangée à côté de nous se trouvait un jeune couple, visiblement très amoureux si j'en crois le temps qu'ils ont passé à s'embrasser. C'était la jeune fille qui avait tapé dans l'œil de Xavier et son compagnon. Leur comportement était devenu de plus en plus chaud et je n'avais pas manqué de jeter régulièrement un œil de leur côté. Ils avaient mis la couverture sur eux mais j'avais bien vu que leurs mains bougeaient dessous et je ne pouvais qu'imaginer ce qui se passait.

Soudain, la couverture glissa et je vis que la jeune femme avait les yeux fermés mais les jambes écartées tandis que son compagnon lui doigtait la chatte. Les doigts de celui-ci entraient et sortaient de son puits d'amour avec vélocité.

La jolie blonde ouvrit les yeux et planta son regard dans le mien. Elle ne semblait pas gênée le moins du monde. Au contraire, savoir que je la regardais se faire doigter l'excitait encore plus. Son compagnon faisait maintenant jouer ses doigts sur son petit bouton. Ils virevoltaient autour du clitoris, déclenchant de petites impulsions électriques dans le corps de la belle qui se cambrait de plus en plus, allant à la rencontre de ces doigts qui lui donnaient tant de plaisir. A en croire sa respiration, la jeune femme était au bord de l'orgasme. En effet, quelques instants plus tard, son visage se crispa et son corps se tendit. Elle poussa un petit cri lorsque la jouissance la submergea.
Elle me sourit et ôta la couverture des jambes de son compagnon. Je découvris alors la belle érection de son amant. Tout en continuant à me regarder d'un air de défi, la jeune blonde saisit le sexe bandé et se pencha pour approcher sa bouche au plus près de celui-ci.

Elle passa d'abord une langue gourmande sur le gland puis sur la hampe avant de gober le membre viril. Une fois qu'elle l'eût en bouche, elle fit de nombreux mouvements de va-et-vient, d'abord doucement puis de plus en plus vite. Son compagnon semblait vraiment apprécier ce traitement. Afin de faire durer le plaisir, elle sortit le membre turgescent de sa bouche et s'occupa de ses testicules qu'elle suça comme des bonbons. Puis, lassée de ces sucreries, elle revint au bâtonnet qu'elle engloutit. Elle reprit alors son ouvrage avec la ferme intention de faire sortir tout le jus de cette confiserie.

Elle y parvint facilement et bientôt, le sirop inonda sa bouche et son visage. Tout en me regardant, elle entreprit de ne laisser se perdre aucune goutte.

Une fois qu'elle fût sûre qu'il ne restait rien dans le sucre d'orge, elle nettoya son visage avec ses doigts qu'elle lécha avec gourmandise.

Son forfait accompli, la belle coquine remonta la couverture et s'endormit dans les bras de son homme.
J'étais abasourdie de ce à quoi je venais d'assister. Sans aucune gêne, une jeune femme venait de se faire doigter, avait sucé le vit de son compagnon et s'était retrouvée le visage couvert de foutre au beau milieu d'un avion. Jamais Xavier ne m'avait éjaculé au visage et jamais je n'avais goûté le sperme d'un homme. Il va sans dire que ce spectacle m'avait particulièrement troublée. Mes seins étaient douloureux tellement mes tétons avaient durci. Quant à mon sexe, il était noyé de cyprine. Si Xavier n'avait pas été en train de dormir, je crois que j'aurais fait comme la jeune femme. Je ne sais pas si j'aurais vraiment osé à ce moment-là mais j'aime à penser que oui.
Bien entendu, il m'était devenu impossible de dormir. Pour me changer les idées et faire redescendre mon désir, je décidai de me lever et de me dégourdir les jambes. Mes pas me guidèrent vers l'avant de l'avion. Comme tous les passagers semblaient dormir, je m'enhardis à passer le rideau séparant la plèbe du monde des premières classes, ce monde où tout n'est que luxe et confort et où j'aurais tellement rêvé d'être à ce moment-là. Là où les passagers disposent de fauteuils pouvant se transformer en de vrais lits. Je m'aventurais donc dans cet espace privilégié.
Soudain, je m'arrêtais. Devant moi dormait une femme dont la couverture avait dû glisser pendant son sommeil. Elle exposait ainsi ses fesses et sa moule aux regards concupiscents, dont le mien, je dois l'avouer.

Elle avait une croupe magnifique et une chatte finement ciselée. Pour un peu, j'en aurais été jalouse, moi qui n'ai pourtant pas à me plaindre.

Je ne pouvais quitter ce cul des yeux. Il venait de me projeter de nombreuses années en arrière et à cette fameuse sortie de classe avec ma copine Alice juste avant que je ne rencontre Xavier.

Si vous n'êtes pas sages, je vous raconterai cette aventure mais pas aujourd'hui. De toute façon, ma rêverie venait d'être interrompue par une voix qui me dit :
- Joli spectacle, n'est-ce pas ?
Surprise, je me retournai et je découvris un homme, la main sur son phallus en érection en train de se masturber.

Visiblement, il profitait de la vue imprenable sur les attributs de sa voisine quand je suis arrivée. Par provocation, et pour lui montrer que mon cul valait bien celui de la jolie passagère, je lui tournais le dos et me penchais en avant sans pour autant perdre de vue son engin.

Soudain, je vis son sexe vibrer, annonce qu'un geyser n'allait pas tarder à sortir. Effectivement, quelques secondes plus tard, il jouit à longues saccades.

Dommage, s'il avait tenu plus longtemps, peut-être aurais-je pu l'aider ? D'un autre côté, j'étais fière d'être la cause de sa jouissance. « Mais qu'est-ce que je raconte-là ? Je suis mariée et fidèle », me dis-je en essayant vainement de m'en convaincre. N'empêche que je fantasmais sur ce que j'aurais pu faire avec sa virilité. J'avais très envie de nettoyer tout ce foutre avec ma langue et goûter à cette liqueur dont le goût m'était étranger. Tout cela n'arrangeait pas mon agitation.
J'en étais là de ma réflexion lorsque j'entendis un bruit provenant de derrière le rideau. Un steward ou une hôtesse devait faire son tour de ronde. Et moi, j'étais là, en nuisette et shorty, tétons fièrement dressés, une tâche de mouille entre mes jambes à côté d'une femme cul nu et d'un mec la bite à l'air. Je paniquai et avisai une porte que je pris pour la porte des toilettes. Je l'ouvris, me glissai de l'autre côté et la refermai précipitamment, complètement paniquée...
Le cœur battant, je me rendis compte que la porte ne donnait pas sur les toilettes comme je l'avais cru initialement mais sur un escalier menant à l'étage supérieur. Curieuse, je l'empruntai sans bruit.

Alors que j'arrivais en haut des escaliers, la scène qui s'offrit à moi me stupéfia. L'escalier menait à un salon privé avec un bar et des fauteuils. Sur l'un des fauteuils était installé un très bel homme qui me plut instantanément. Une hôtesse de l'air - la chef de cabine qui nous avait accueillis à notre montée dans l'avion - venait de lui servir une coupe de champagne.

Elle s'était ensuite agenouillée devant lui, avait sorti un sexe de belle taille et s'apprêtait visiblement à lui prodiguer une divine fellation. Elle était magnifique avec son uniforme rouge aux couleurs de la compagnie et son chignon tressé. Le contraste entre son allure très stricte et ses actes n'en était que plus excitant. Avant de la mettre en bouche, elle commença à masturber doucement la verge tout en regardant l'homme dans les yeux.

Puis elle entoura le gland de sa langue et fit coulisser le membre viril entre ses lèvres. Je fus admirative lorsque, après un temps consacré à apprivoiser la bête, elle enfourna celle-ci jusqu'au fond de sa gorge. La gorge profonde, voilà encore une pratique que je n'avais jamais exercée. « Que de choses n'avais-je pas eu l'occasion ou l'audace de faire ! », me dis-je en mon for intérieur.

Elle fit durer le plaisir plusieurs minutes, alternant pipe classique et gorge profonde avant que l'homme ne l'arrêtât pour aller s'asseoir dans l'un des fauteuils de la pièce. La jolie brune souleva sa jupe et vint s'empaler sur le vit en érection, dos à lui. De là où j'étais, j'avais une vue superbe sur sa petite poitrine et surtout sur le membre qui coulissait dans sa grotte. Elle semblait déchaînée : elle allait et venait sur cette queue comme un ressort.

Je n'en pouvais plus de désir à force de voir toutes ces belles queues et toutes ces femmes qui en profitaient. Mes mains se mirent à s'animer d'elles-mêmes, à faire glisser les bretelles de ma nuisette, dégageant mes seins aux mamelons tendus et la faisant tomber à mes pieds. Pendant que ma main gauche triturait mes tétons déjà bien durs, ma main droite se glissait dans ma culotte ou elle trouvait ma chatte trempée comme jamais. Tout en regardant la scène qui s'offrait à moi, je tournais autour de mon petit bouton ou enfonçais deux doigts dans ma chair.

Soudain, juste avant de parvenir à l'orgasme, je fus propulsée dans la pièce. Mes sens, focalisés sur le plaisir que j'étais en train de me donner m'avaient trahie. Je n'avais pas entendu la personne qui avait gravi les escaliers et qui m'avait poussée dans la pièce. Mon irruption involontaire avait arrêté net l'hôtesse dans sa cavalcade. Entre elle et moi, je ne sais pas laquelle fut la plus frustrée à cet instant.
Une voix féminine s'éleva alors derrière moi :
- Regarde Amrit ce que j'ai trouvé. Une jolie petite voyeuse.
J'étais mortifiée. Je baissais les yeux de honte mais ne pouvait détacher mon regard de la queue toujours en érection.
- Elle se planque pour vous regarder baiser tout en se caressant. Déjà en bas, elle me reluquait la chatte pensant que je dormais. C'est Saral, notre majordome, qui m'a tout raconté, reprit la voix féminine que j'identifiais maintenant.
C'était la belle endormie. Quelle gourde avais-je été de croire que l'homme garderait le secret.
- Il m'a dit aussi qu'elle l'avait fait jouir rien qu'en lui montrant son cul.
Tout à coup, je sentis un corps chaud et dénudé se presser contre mon dos. La poitrine de la jolie blonde était collée à moi et je sentais son pubis contre mes fesses. Elle se saisit de mes seins et les caressa. La douceur de ses mains expertes fit remonter mon excitation en flèche.

- Alors comme ça, tu as fait jouir Saral rien qu'en lui montrant ton cul ? Tu as aimé le voir jouir ? dit-elle tout en continuant à me peloter
- ...
- Réponds ! m'ordonna-t-elle en me pinçant les mamelons, provoquant douleur et plaisir mélangés.
- Oui.
- Tu as aimé voir son sperme jaillir à cause de toi ?
- ... oui, répondis-je.
- Oui quoi ? Dis-le !
- Oui, j'ai aimé voir son sperme jaillir, et encore plus en sachant que j'en étais la cause, éructai-je.
Ses caresses se radoucirent. Elle descendit ses mains jusqu'à mon shorty qu'elle fit glisser le long de mes jambes. Lorsque ses mains remontèrent vers mes seins, l'une d'elles s'arrêta sur mon intimité qu'elle fouilla.

- Qu'est-ce que tu es mouillée. Ca t'a excitée de voir Amrit baiser l'hôtesse de l'air ? reprit-elle.
- Oui, j'en ai mouillé toute ma culotte.
- Tu aimerais la sucer, cette queue ? Tu aimerais qu'elle te lime la chatte ?
- Oh oui ! répondis-je un peu vite, dans un état second dû à l'excitation et aux caresses de ses doigts agiles qui m'amenaient à la limite de l'orgasme.
- Je crois qu'elle est bien préparée, Amrit, dit la jolie blonde.
Pendant tout ce temps, l'hôtesse avait doucement masturbé le phallus d'Amrit pour maintenir son érection, encore que j'étais certaine que le spectacle que nous lui donnions, la blonde et moi, aurait largement suffi.
- Il manque encore un détail Keya, dit alors Amrit d'une voix suave et envoûtante que je découvrais seulement maintenant. Il parlait avec un fort accent que je ne savais déterminer.
- Oui, tu as raison.
Keya, puisque c'est comme cela qu'elle s'appelait, alla derrière le bar, sortit deux paquets de vêtements et, se tournant vers moi, précisa :
- Dans ce salon, seules les hôtesses de l'air, vraies ou fausses, ont le droit d'être honorées. Tu vas donc enfiler ce costume.
Docile, je fis ce que Keya m'avait demandé. J'étais habillée d'un chemisier, d'un tailleur rouge, d'un petit chapeau de la même couleur et d'une paire de bas couleur chair. Contrairement à l'hôtesse et à Keya, je ne portais pas de culotte. Sans doute Keya l'avait-elle fait exprès. J'attachai rapidement mes cheveux en queue de cheval, n'ayant pas le temps de confectionner un chignon digne de ce nom. Ce jeu de rôle ajoutait à mon excitation, s'il en fallut. Keya se vêtit de même et nous fûmes prêtes en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
Keya dit alors :
- Ca y est, tu es prête. Une belle queue t'attend... ne la fais pas languir !
Ivre de désir, je me jetais avec fébrilité sur le missile de chair.
- C'est qu'elle est affamée, notre petite voyeuse, nota Keya.
- On peut la comprendre quand on voit le sexe de Monsieur, acquiesça l'hôtesse de l'air.
C'est vrai que cette queue était belle. Plus longue et plus large que celle de Xavier, elle était bien dessinée. Maintenant que j'étais à genoux devant elle, j'étais intimidée. Je la caressais du bout des doigts, faisant connaissance. Je la pris dans ma main et ce contact me libéra. J'approchai doucement ma bouche et, tout en tenant ses couilles d'une main, j'introduisis la verge entre mes lèvres entrouvertes. Pendant ce temps, l'hôtesse prodiguait les mêmes soins aux seins de Keya.

Je m'appliquais à réaliser la meilleure pipe de ma vie. Xavier m'avait toujours dit que j'étais douée pour ce genre de pratique. Mais je voulais la confirmation d'un autre homme. Et puis, si je devais tromper Xavier ce soir pour la première et dernière fois (c'était ce que je croyais à ce moment-là), cela devait être un moment mémorable, aussi bien pour moi que pour mes partenaires.
J'allais et venais le long du mât, tantôt vite, tantôt plus lentement. J'alternais entre léchouilles le long de la hampe et titillement du nœud. Je faisais tourner ma langue autour du gland à l'intérieur de ma bouche mais en faisant bien attention de ne pas déclencher l'éjaculation. Cette manœuvre avait souvent beaucoup d'effet sur Xavier et je ne voulais pas faire jouir Amrit avant qu'il ne m'ait baisée même si je rêvais d'accueillir sa semence dans ma bouche. Mais Amrit semblait plus endurant que Xavier. Il avait déjà subi les assauts de l'hôtesse de l'air et ne semblait pas être prêt à tout lâcher.
Je me souvenais alors de la gorge profonde réalisée par l'hôtesse quelques minutes plus tôt. Je voulais, moi aussi, montrer que j'en étais capable. J'enfonçais donc l'organe viril le plus loin que je pouvais. Pour une novice en la matière, je ne me débrouillais pas trop mal. Mais c'était quand même loin d'être satisfaisant. Les deux femmes se rendirent compte de mes efforts et se mirent à commenter ma façon de faire.

- Elle a l'air de savoir sucer mais c'est encore un peu juste pour la gorge profonde, se moqua l'hôtesse
- C'est vrai qu'elle s'applique et qu'elle met du cœur à l'ouvrage
- Oui, mais il lui manque la technique et l'expérience
- Ne t'en fais pas, petite voyeuse, me dit Keya. Si ton karma est que nous nous rencontrions à nouveau, et je sens que ce sera le cas, je t'enseignerai les meilleures techniques. Quant à l'expérience, elle viendra avec la pratique. En attendant, continue de le sucer comme tu sais le faire. Mais avant, je crois que nous avons oublié quelque chose.
Etonnée, je la regardais aller chercher le foulard que j'avais oublié de nouer autour de mon cou. C'est vrai que cela manquait au costume. J'ai cru un moment qu'elle allait me bander les yeux avec. Mais non, elle le mit en place et le noua avec une certaine tendresse.

Je repris alors ma fellation. J'appréciais vraiment de sentir cette colonne de chair envahir ma bouche. Je fermai les yeux pour profiter au maximum des sensations que cette pipe me procurait.

De temps en temps, pour varier les plaisirs et ne pas risquer de faire venir trop vite Amrit, je lui léchais les couilles. Elles étaient rasées de près et douces comme du velours. Pendant ce temps, Keya et l'hôtesse avaient repris leurs activités saphiques.

Tandis que je jouais avec le gland d'Amrit du bout de ma langue tout en le regardant droit dans les yeux, Keya caressait le petit bouton de l'hôtesse qui semblait apprécier ce traitement.

Elle glissa un puis deux doigts dans sa chatte et commença à la branler. Puis elle revint au clitoris qu'elle titilla jusqu'à ce que l'hôtesse crie de plaisir. Pour ma part, je continuais à faire passer ma langue autour du nœud. Amrit appréciait visiblement ma fellation et je sentais qu'il n'était plus très loin de la jouissance.

Tout le monde dut le sentir car nous décidâmes presque au même moment de changer les rôles et les positions. Ainsi, Amrit et l'hôtesse s'assirent chacun dans l'un des confortables fauteuils que la compagnie avait installés dans ce salon. Keya vint s'empaler sur la queue d'Amrit dans la même position que j'avais vu l'hôtesse utiliser lorsque je les espionnais. Amrit en profita pour caresser les seins de la blonde qui ne demandait pas mieux. Son chemisier et ses sous-vêtements étaient éparpillés dans la pièce mais elle gardait précieusement, comme nous le faisions également, son foulard et son chapeau. Quant à moi, je me glissai entre les jambes de l'hôtesse pour goûter à son nectar.

Venant de jouir, elle avait la chatte encore toute trempée par son orgasme. Je me délectais du précieux liquide qui ruisselait sur ses petites lèvres.

Au bout de plusieurs minutes ponctuées par les halètements et les cris de jouissance de Keya et de l'hôtesse, le jeu des chaises musicales recommença. Keya prit la place de l'hôtesse qui prit la mienne. Il ne me restait donc qu'à chevaucher la bite d'Amrit ce que j'attendais depuis longtemps. Pour me différencier de mes comparses, je ne lui tournai pas le dos mais me plaçai face à lui, mes seins au niveau de son visage. Prenant appui sur le fauteuil, j'introduisis le vit palpitant dans ma grotte. C'était le premier sexe d'homme à investir cet endroit en dehors de celui de Xavier. Cela me faisait un effet fou. J'étais devenue une chatte en chaleur. Ma queue de cheval tressautait au rythme de mes va-et-vient de plus en plus déchaînés.

Tout-à-coup, Amrit se leva, me retourna avec vigueur vers le fauteuil occupé par Keya. L'hôtesse laissa sa place pour prendre le fauteuil vacant et se caresser en nous regardant. Il me fit me pencher en avant si bien que je me retrouvais la tête appuyée sur l'épaule de Keya. Il me maintint dans cette position en appuyant sur la nuque. J'étais incapable de bouger. Prenant appui avec son autre main sur mes fesses, il introduisit sa verge d'un coup sec dans mon sexe trempé. Là, il me prit avec fougue et puissance.

Je haletais de plus en plus belle et, après quelques minutes de ce traitement, je sentis monter en moi une vague, une déferlante. J'encourageais mon amant à aller encore plus vite, encore plus fort. Jamais Xavier ne m'avait baisée avec une telle énergie. On peut dire qu'Amrit me défonça la chatte mais je jouis comme jamais auparavant. Mes cris retentirent dans le salon et, si je n'avais pas totalement oublié où j'étais, j'aurais craint que tout l'avion ne m'entende. Cet indicible orgasme me laissa pantelante et je m'écroulai dans les bras de Keya.
Il me fallut de nombreuses secondes avant de reprendre mes esprits. Nous avions toutes joui, moi particulièrement fort. Mais il me restait quelque chose à faire pour combler mon désir et remercier celui qui m'avait donné tant de plaisir. Je m'agenouillai donc devant Amrit et le pris dans ma bouche. Je le suçai avec reconnaissance et y mis tout mon cœur et ma compétence. Il ne fut pas long à venir. Les filles se mirent de chaque côté de moi tandis que je branlais la virile trique. Lorsque le jet partit, j'ouvris la bouche. Je reçus la semence dans la bouche, sur mon visage et sur mes seins. J'étais couverte de sperme et j'adorais ça.

Bien entendu, je me régalais de tout ce foutre jusqu'à ce que mon corps soit exempt de trace. Keya me dit alors :
- En sanskrit, Amrit signifie liqueur divine. Je crois que tu comprends pourquoi maintenant, petite voyeuse.
Amrit, qui n'avait pratiquement pas prononcé un mot jusqu'ici dit avec cet accent sensuel qui le caractérisait :
- Tu es plus qu'une simple petite voyeuse. Tu es Kama et c'est désormais le nom que tu porteras devant moi quand nos chemins se croiseront à nouveau, dans cette vie ou dans la prochaine. Maintenant, repose-toi.
Je n'avais rien compris mais mon esprit était encore embrouillé par ce qui venait de se passer. Je me dis que j'y réfléchirais plus tard. J'étais épuisée. Les filles me guidèrent jusqu'à l'un des fauteuils où je m'installai confortablement. L'hôtesse mit une couverture sur moi et je ne tardai pas à m'assoupir, rassasiée comme une femelle en chaleur qu'un puissant mâle venait de couvrir.
J'étais profondément endormie lorsque je sentis une main me secouer. C'était l'hôtesse qui me tendait ma nuisette et me prévint :
- Tu devrais te dépêcher de redescendre à ta place. Nous allons bientôt atterrir. Je crois me souvenir que tu n'es pas montée seule dans l'avion et il ne faudrait pas que ton absence se fasse remarquer.
Je me débarbouillai, me changeai rapidement et redescendis les escaliers. Je passai dans la partie réservée aux premières classes où je vis Saral puis Keya, rhabillés également. Cette dernière me fit un clin d'œil :
- A bientôt Kama.
Je cherchai désespérément Amrit du regard pour lui exprimer ma gratitude mais ne le vis pas. Un peu déçue, je retournai à ma place. Xavier dormait toujours et j'espérai qu'il n'avait pas détecté mon absence.
A peine étais-je assise que les lumières de l'avion se rallumèrent. Je soupçonnais l'hôtesse d'avoir attendu que je sois installée pour le faire. Il est vrai que c'était elle, la chef de cabine et qu'elle pouvait se permettre ce genre de choses. Je la remerciai intérieurement. Elle avait vu juste car la lumière crue réveilla Xavier qui, après s'être étiré, dit :
- Qu'est-ce que j'ai écrasé. Je ne me suis pas réveillé une seule fois. Il faut dire que j'étais crevé. Et toi, ma chérie, as-tu bien dormi ?
Pleinement rassurée, je lui répondis :
- Très peu. Mais ce n'est pas grave. Ce vol en avion m'a changé les idées et m'a vraiment fait beaucoup de bien.
Après tout, ce n'était que la vérité...
J'ai également publié ce texte (sans les photos) sur le site de Revebebe (http://revebebe.free.fr) dont l'équipe a eu la gentillesse d'assurer la correction. Qu'ils en soient remerciés.
^ ---------oOo---------
Les carnets de voyage de Juliette - 2 : L'Inde - Calcutta
J'ai décidé de transcrire ce qui m'est arrivé ces derniers temps dans un journal intime, ou plutôt ce qu'on pourrait appeler des carnets de voyage. Voyages dans l'espace, bien sûr, dans le temps, quelquefois, mais surtout vers des territoires qui m'étaient, jusque-là, totalement inconnus et qui m'ont entraînée de découverte en découverte. Si vous me lisez maintenant, c'est que vous avez l'un de ces carnets entre les mains. Je vous laisse me découvrir et me mettre à nu. Vous ne devriez pas être déçus du voyage. Ce carnet est le deuxième de la série.
*********************
Résumé du premier carnet : Juliette et son mari Xavier s'envolent pour Calcutta à l'occasion de leur dixième anniversaire de mariage. Pendant que Xavier et la plupart des voyageurs sont endormis, Juliette assiste à quelques ébats amoureux entre passagers. L'une de ces étreintes a lieu dans un salon privé entre Amrit, un beau quadragénaire au charme exotique et l'une des hôtesses. Juliette se fait attraper en plein voyeurisme par Keya, jeune et jolie blonde, complice d'Amrit, qui joue avec la concupiscence de Juliette. Folle de désir, cette dernière se laisse entraîner et rejoint le trio. C'est la première fois qu'elle se fait prendre par un autre homme que Xavier et, par voie de conséquence, la première fois qu'elle trompe celui-ci. Encore inconsciente de ce qui vient de se jouer, elle imagine que ce sera la dernière...
*********************
Les lumières rallumées, je m'étais dépêchée de me changer avant que l'avion n'amorçât sa descente. J'avais enfilé une jupe et un petit haut moulant blanc. Mon shorty ayant souffert de mon désir de la nuit, il était devenu immettable et je n'avais pas eu la présence d'esprit d'emporter des sous-vêtements de rechange en cabine. Par ailleurs, un besoin de liberté et la peur de trop grandes chaleurs à notre arrivée m'avaient fait renoncer à mon soutien-gorge. C'est donc dans cette tenue « légère » que j'avais fini le voyage jusqu'à Dehli.

Le premier avion ayant du retard, nous avions à peine le temps d'attraper notre correspondance. La chaleur et la course pour rejoindre le terminal à temps me faisaient transpirer et je sentais mes vêtements coller à ma peau. Je devais être indécente dans cette tenue et tout le monde devait pouvoir admirer ma poitrine par transparence.

Mais je m'en fichais car je ne voulais pas rater notre vol. Pire, je crois que je prenais plaisir à penser que certaines des personnes autour de moi pouvaient se rincer l'œil. Je commençais à ressentir des pulsions exhibitionnistes que je ne me connaissais pas. Heureusement, nous atteignîmes la porte d'embarquement avant qu'elle ne soit close. Essoufflés, nous nous laissâmes tomber sur nos sièges.
- Ouf, il était moins une, dit Xavier au bord de l'apoplexie.
- Oui mais nous l'avons eu, lui répondis-je dans un sourire. Nous pouvons nous détendre.
Xavier tira de son sac un livre sur l'Inde et se plongea immédiatement dans sa lecture sans plus faire attention à ma présence. Il n'avait même pas mentionné la transparence de mon vêtement ou la beauté de ma poitrine. Sans doute n'avait-il rien remarqué contrairement à son voisin de devant dont la tête allait se dévisser à force de lorgner sur mes seins.

Je faisais toutefois semblant de n'avoir rien remarqué, ni l'intérêt de mon voisin, ni le désintérêt de mon mari. Pour laisser libre cours à mon voyeur, je faisais semblant de dormir. J'aurais aimé pouvoir dormir réellement mais trop de questions se bousculaient dans mon esprit. Les images de la nuit défilaient sous mes yeux fermés. Le regard provocant de la jeune blonde alors qu'elle enfournait le sexe de son compagnon dans sa bouche accueillante, Keya allongée nue, le sexe de Saral en pleine éjaculation et enfin la gorge profonde que l'hôtesse prodiguait à Amrit. De nombreuses sensations me revenaient aussi en mémoire. La douceur des mains de Keya sur mon corps, la douleur ressentie lorsqu'elle m'avait pincé les mamelons, le plaisir de sentir ses doigts jouer avec mon clitoris. Sans oublier la douceur sucrée du sexe de l'hôtesse, la dure virilité d'Amrit dans ma bouche, la puissance de son sexe dans ma chatte, la violence de mon orgasme, la chaleur de son sperme sur mon visage et le goût de celui-ci dans ma gorge. Rien que d'y penser, je sentais de nouveau la chaleur du désir monter en moi et mes tétons pointer dangereusement. Cela devait ravir mon voyeur s'il me reluquait encore.

Ouvrant très légèrement les yeux afin de ne pas me faire remarquer, je vérifiai que c'était bien le cas. Effectivement, il ne semblait pas se lasser du spectacle. Une telle assiduité méritait bien une récompense. Je pris alors un livre, changeai de position et écartai légèrement les jambes. Mon mouvement avait permis à ma jupe de remonter et à mon bassin de basculer en direction de mon admirateur. Il devait maintenant être aux premières loges pour contempler ma petite chatte humide. Et sous cet angle, il était le seul à pouvoir en profiter.

Pour pimenter encore la situation, je caressais négligemment mon petit bouton tout en continuant à lire.

Ce jeu m'amusait et m'excitait. Je me rendais bien compte que les événements de la nuit m'avaient conduite à ouvrir la boîte de Pandore et que ma vie sexuelle était en train de changer inexorablement. Mais je rejetais cette idée. Etonnamment, je n'éprouvais aucune culpabilité vis-à-vis de Xavier. Au contraire, je le considérais comme responsable de la situation. S'il faisait plus attention à moi, je ne serais pas troublée par le regard des autres hommes. S'il m'avait tenu compagnie au lieu de s'endormir, nous aurions été complices dans l'observation du jeune couple de l'avion et peut-être aurions-nous, nous aussi, fait de même. Cela aurait comblé mon désir et je n'aurais pas eu à m'aventurer dans le salon privé. S'il avait manifesté de l'intérêt pour ma poitrine, c'est à lui que j'aurais offert le spectacle de ma fleur d'orchidée. Si d'autres hommes en profitaient, il n'avait à s'en prendre qu'à lui-même.
Comparé au vol précédent, le Dehli-Calcutta fut assez court et mes réflexions ainsi que mon jeu érotique furent interrompus par notre descente vers le Bengale. Nous descendîmes de l'avion et rejoignîmes les tapis roulants à la distribution des bagages. L'attente fut longue et je commençais à ressentir la fatigue de la nuit.
- Ca y est, fit Xavier. Les premiers baluchons arrivent.
- Ce n'est pas trop tôt, répondis-je un peu contrariée.
Comme toujours dans ces cas-là, chacun a l'impression que ses affaires arrivent plus tard que celles des autres. Mais dans notre cas, ce ne fut pas qu'une impression. En effet, le temps passait, les autres passagers récupéraient petit à petit leurs effets mais nos valises n'arrivaient toujours pas. Puis, lorsque le tapis roulant fut vide, il fallut se rendre à l'évidence : nos bagages étaient perdus. Nous nous rendîmes alors vers le comptoir de la compagnie. Le jeune homme à l'accueil nous informa que, lors de l'escale à Dehli, nos valises avaient été renvoyées à Paris à cause d'une erreur d'étiquetage. Il nous invitait à prendre contact avec notre agence de voyage pour que celle-ci nous procure de quoi nous habiller en attendant que nos bagages nous reviennent « probablement au cours de la semaine à venir ». Xavier saisit son téléphone et, remonté, appela l'agence. En attendant qu'il règle le problème, j'observais le va-et-vient des passagers. Quelques minutes plus tard, Xavier raccrocha. Il était blanc.
- Que se passe-t-il ? m'inquiétais-je.
- L'agence indienne avec laquelle nous sommes partis a fait faillite. J'ai eu un employé qui est le seul qui reste afin d'avertir les clients comme nous. Et étant donné qu'ils ne sont plus solvables, tous les hôtels ont annulé les réservations. Et le chauffeur qui devait nous prendre à l'aéroport ne viendra pas.
- Quoi ! m'écriais-je. Tu veux dire que nous sommes perdus à Calcutta, sans bagages, sans réservation et sans guide ?
- Oui ... et sans carte bancaire. Je l'avais rangée dans la valise avec un peu de liquide, avoua-t-il.
Il avait insisté pour que je laisse ma carte à la maison et que nous ne prenions que la sienne pour limiter les risques de vol. Sentant que la moutarde me montait au nez, il détala en prétextant retourner voir la compagnie aérienne afin de trouver une solution. C'en était trop pour moi. Entre les émotions de la nuit, mon manque de sommeil, la situation dramatique et les inconséquences de mon mari, une digue venait de céder et, après m'être laissée glisser à terre, je me retrouvai assise, pleurant à chaudes larmes.

Soudain, une voix jeune et qui ne m'était pas inconnue parvint jusqu'à mes oreilles à travers les limbes.
- Kama, c'est toi ? Que fais-tu là ? Que se passe-t-il ma chérie ? fit la voix.
Dans ma détresse et mon épuisement nerveux, je n'arrivais pas à me souvenir à qui appartenait cette voix et je restai prostrée. Alors, une main douce et sensuelle caressa mes cheveux et ma joue couverte de larmes. Si je n'avais pas fait le lien jusqu'ici, ce contact m'électrisa, me ramenant à la vie, et je reconnus sa propriétaire.
- Keya ? l'interrogeai-je dans un sanglot.
- Oui Kama, c'est bien moi, répondit-elle en me prenant dans ses bras. Raconte-moi ce qui t'arrive.
C'était bien Keya, toujours aussi sensuelle. Elle était habillée d'une robe vaporeuse qui laissait deviner un corps svelte aux formes agréables. Chaque mouvement qu'elle faisait laissait entrevoir des morceaux de peau, flirtant avec la limite de la décence mais sans jamais être vulgaire. Elle attirait les regards comme une lumière attire les insectes. Elle semblait cependant ne pas y prêter attention.

Un peu rassérénée, je lui comptais nos mésaventures sans omettre mon exaspération envers mon mari ni ce que cette folle nuit de débauche avait déclenché en moi. Cela me faisait du bien de pouvoir me confier car je ne pouvais évidemment pas en parler à Xavier, et mon amie Alice était à des milliers de kilomètres.
- Ne t'inquiète pas Kama, nous allons arranger cela. Je crois bien avoir une solution qui te permettra de régler tous tes problèmes d'un coup, dit-elle d'un air mystérieux. Laisse-moi deux minutes, je dois en parler à Amrit.
Je ne sais pas pourquoi mais ses paroles m'avaient rassurée et je la regardais partir tout en admirant sa grâce féline. Pour être très franche, je matais avec délice le fabuleux déhanché de sa magnifique croupe.

Elle disparut dans le lounge réservé aux passagers des premières classes. Elle revint en compagnie d'Amrit et de Saral. Celui-ci se tenait quelques mètres en arrière. Keya était tout sourire. Quant à Amrit, il était encore plus beau que la veille. Son regard me transperçait et me faisait fondre. Il émanait de lui une force tranquille, une autorité et une puissance qui me troublaient. Je me sentais comme une proie devant son prédateur, une élève devant son professeur, une novice devant son maître, une vassale devant son suzerain. Tout mon corps désirait sentir ses mains me parcourir, sa bouche explorer chaque centimètre carré de ma peau et son membre fouiller au plus profond de moi. Je sentais le rouge me monter aux joues, mes seins se dresser et mon sexe s'humidifier. Cet homme pouvait me demander ce qu'il voulait, je m'exécuterais avec joie. Mon esprit vagabondait et imaginait tout ce qu'il pourrait exiger de moi...






Keya me ramena sur terre en me parlant mais je sus immédiatement à son regard qu'elle avait déchiffré le trouble qui m'avait saisie. De même je sus qu'Amrit avait compris que désormais, je serai sienne à chaque fois qu'il le désirerait.
- Tout est réglé, affirma la jolie blonde. Amrit vous invite à séjourner chez lui, ton mari et toi. Quant à tes habits, nous jetterons un coup d'œil à ma garde-robe. Je suis sure que nous trouverons de quoi te vêtir... ou te dévêtir, ajouta-t-elle avec malice, ajoutant à mon trouble.
Du coin de l'œil, je vis Amrit glisser quelques mots à l'oreille de Saral. Ce dernier acquiesça et disparut dans la foule. C'est ce moment que choisit Xavier pour réapparaître.
- Ma chérie, je suis désolé mais la compagnie aérienne ne veut rien entendre. Elle me renvoie sur notre agence de voyage, commença-t-il avant de s'interrompre en s'apercevant de la présence de Keya à mes côtés et d'en rester muet devant sa plastique.

- Mon chéri, je te présente Keya et Amrit dont j'ai fait la connaissance dans l'avion pendant que tu dormais. Amrit a la gentillesse de nous proposer de nous accueillir chez lui jusqu'à ce que nous trouvions une solution.
- C'est très gentil de votre part, reprit mon mari.
- Je vous en prie, dit Amrit de sa voix chaude en tendant sa main pour empoigner celle de Xavier. C'est tout naturel. L'hospitalité est sacrée chez nous. Mais votre femme a dû mal comprendre mes propos. Je vous propose de passer l'intégralité de votre séjour chez moi. Vous verrez, j'ai suffisamment de place pour vous accueillir. Vous me feriez honneur si vous acceptiez mon invitation.
- Mais nous avons prévu de rester un mois entier au Bengale, dis-je en même temps désireuse de me trouver au plus près d'Amrit mais également affolée à cette idée.
- Et bien raison de plus pour vous installer confortablement, reprit ce dernier. C'est décidé, je ne souffrirai aucun refus, reprit-il avec une autorité que personne n'aurait osé lui contester.
- Alors c'est d'accord, conclu Xavier sans avoir la moindre idée des conséquences de cette décision.
Nous nous dirigeâmes alors vers la sortie où nous retrouvâmes Saral qui nous attendait devant deux magnifiques limousines. Prétextant que les limousines étaient trop petites pour nous contenir tous ainsi que les nombreux bagages de Keya, Amrit invita Xavier à monter avec lui dans la première tandis que Keya et moi monterions dans la seconde. J'avais plutôt l'impression qu'Amrit voulait que je me retrouve seule avec la jolie blonde mais sans comprendre pourquoi. Saral m'ouvrit la portière et je montais donc à l'arrière de la deuxième voiture tandis que Xavier, tout sourire, disparaissait dans la première avec Amrit et leur chauffeur. Keya me rejoignit rapidement et Saral s'installa au volant. Le cortège se mit en branle et nous roulâmes bientôt à vive allure, nous éloignant de l'aéroport et de la ville. J'étais subjuguée par le paysage qui s'offrait à mes yeux derrière les vitres teintées.
Keya interrompit ma contemplation :
- Alors ma chérie, te sens-tu mieux ?
- Oui, beaucoup mieux, lui répondis-je. Amrit est très généreux de nous accueillir chez lui et je ne sais comment vous remercier, lui et toi.
- Oh, je ne m'inquiète pas pour ça, tu sauras, dit-elle d'un air mystérieux.
Je repris ma contemplation mais ne tardais pas à poser à Keya une question qui me taraudait depuis un petit moment :
- Keya, c'est ton vrai nom ? Ce n'est pas courant pour une française. Car je suppose que tu es française, n'est-ce pas ?
- Oui, je suis effectivement française, répondit-elle. Et Keya est mon vrai nom même si ce n'est pas celui que m'ont donné mes parents.
- Comment ça ? dis-je d'un air étonné. Je ne comprends pas.
- Mes parents m'ont donné un nom mais Amrit m'en a donné un nouveau lorsque nous nous sommes rencontrés à Paris, il y a deux ans. Et c'est celui que je porte désormais. Keya veut dire « fleur ». Pour le tout un chacun, c'est parce qu'on me considère belle comme une fleur mais la réalité est tout autre. Keya fait référence à ma petite chatte qui s'ouvre comme une fleur sous les doigts habiles d'Amrit.

J'étais sidérée. Je repris :
- C'est une manie chez lui de donner de nouveaux noms ?
- En réalité, Amrit a un don particulier, me confia-t-elle. Il est capable de déterminer si une âme est jeune ou ancienne et quel est son véritable nom. Celui-ci est toujours en rapport avec le côté charnel de la personne considérée et lui correspond parfaitement.
- C'est pour ça qu'il m'a appelée Kama ? Et qu'est-ce que ça veut dire ? lui demandai-je.
- Kama signifie « désir » ou « jouissance ». C'est un prénom à très forte connotation sexuelle. Cela veut dire que ton âme est tendue vers le plaisir et entraîne ton corps dans une recherche permanente de jouissance. Tu ne t'en es peut-être pas encore rendu vraiment compte mais tu es en train de le découvrir. Ton voyage en Inde n'est pas une coïncidence. C'est ton karma qui t'a guidé jusqu'ici pour ton initiation.
- N'importe quoi, repris-je.
Mais j'étais troublée par cette révélation plus que je ne l'aurais souhaité.
Tout à coup, un doute envahit mon esprit :
- Mais... il ne va quand même pas m'appeler comme ça devant tout le monde ? balbutiais-je affolée.
- Non, bien sûr que non, me rassura Keya. Devant les autres, il t'appellera Kamala qui signifie « lotus sacré ». Mais je ne serai pas dupe... et toi non plus.
- Et Saral, c'est aussi son prénom d'âme ? demandais-je.
- Oui, tout à fait.
- Et que signifie-t-il ? m'enquis-je, curieuse.
- Il signifie « tout droit », me répondit-elle.
Me souvenant du caractère érotique des prénoms, je pris conscience de la signification réelle de celui-ci. Une image très nette du sexe de Saral en érection dans les premières classes du vol Paris-Dehli m'apparut et je me mis à rougir. Keya n'en perdit pas une miette et, pour ajouter à mon trouble, déclara :
- Saral, je crois qu'il faut une preuve à notre jeune amie.
Sans prononcer un mot et tout en conduisant d'une main, Saral ouvrit sa braguette et sortit un sexe en érection effectivement bien droit et déjà bien dur.

J'étais troublée et sentais le désir monter en moi. Je ne me reconnaissais plus. J'avais envie de cette queue, de la toucher, de la lécher, de l'introduire dans mon intimité. Je n'arrivais plus à en détacher mon regard. Une fois encore, mes tétons dardaient à travers le tissu sans que je puisse rien n'y faire.

Keya souleva mon T-shirt et les pris entre ses doigts ce qui me procura de très agréables ondes électriques qui parcoururent mon corps jusqu'au plus profond de mon intimité. Après quelques minutes de cette délicieuse torture, sa bouche remplaça ses doigts qui, libérés, se glissèrent sous ma jupe pour y découvrir ma petite chatte outrageusement trempée.

Ses mains me donnaient un plaisir immense et j'étais au bord de l'orgasme lorsqu'elle s'arrêta. J'étais frustrée de n'avoir pas joui quand sa bouche quitta mes seins pour descendre le long de mon ventre, passer entre mes jambes et se régaler de mon nectar. Sa langue virevoltait autour de mon clitoris.

Je jetais un coup d'œil à Saral et m'aperçus qu'il n'en perdait pas une miette grâce au rétroviseur dont il avait judicieusement modifié l'orientation. Me savoir observée multiplia mon excitation et j'eus un magnifique orgasme.
Alors que mes tremblements cessaient, Keya me dit :
- Tu vois bien que ton nouveau prénom te va parfaitement.
Je ne pouvais qu'acquiescer, toute pantelante.
- Ca fait deux fois que tu excites Saral au-delà du raisonnable, reprit la jolie blonde. Ne crois-tu pas que tu as une responsabilité envers lui ?
Je regardais Saral qui bandait toujours comme un taureau.
- Tu ne peux pas le laisser ainsi, n'est-ce pas, reprit-elle avec un clin d'œil.
- Effectivement, ce ne serait pas très courtois, répondis-je avec un sourire.
Je m'approchai du siège avant et glissai ma main jusqu'au missile de chair que je caressai, d'abord doucement puis avec un rythme plus élevé. Je ne voulais pas déconcentrer Saral trop longtemps pour ne pas risquer un accident. Aussi usai-je de toute mon habileté. Ma main montait et descendait de plus en plus vite sur le membre turgescent. Je le sentis vibrer, annonçant une libération imminente. En effet, l'éjaculation ne tarda point et un imposant jet de sperme vint maculer ma main.

Je retirai alors celle-ci et partageai ma prise avec mon amie. Nous nous jetâmes dessus en riant et échangeâmes de longs baisers salés. Saral, qui entre-temps avait rangé son sexe dans son pantalon, nous dit :
- Arrangez-vous mesdames, nous arrivons.
A peine avais-je mis de l'ordre dans ma tenue que je découvris un magnifique palais digne des mille et une nuits.
- Amrit habite-t-il à côté de ce palais ? demandais-je, candide.
- Amrit habite dans ce palais, me répondit Keya avec un petit rire. Ou plutôt devrais-je dire : nous habitons dans le palais d'Amrit...
A suivre...