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Programmé pour le crime

Maldoror
14 juillet 2012
Programmé pour le crime



J'ai été réveillée par un doux baiser sur la bouche. Pas le temps de dire bonjour, la créature de rêve avait quitté la pièce

J'émergeais doucement après une nuit de folie. La veille au soir, on avait fêté mes 30 ans avec quelques amis. J'ai été gâté mais le plus beau cadeau fut celui que me fit mon amie, ma tendre : un godemichet ceinture, reproduction de ce qui se faisait au 20ème siècle. J'adore cette époque. J'aurais bien voulu y vivre.

Je m'étirais, les membres encore endoloris par une folle nuit d'amour avec ma douce amie et sentais quelque chose contre mes fesses nues. Je glissais ma main et découvrais mon merveilleux cadeau. Je le sortis de dessous les draps. Je l'admirais, je posais mes lèvres dessus, le léchais découvrant l'odeur de mon intimité. Je fermais les yeux et me voyais encore à quatre pattes, avec mon amie qui me baisait avec ardeur. Ma main glissa sous le drap et je plongeais un puis deux doigt dans ma chatte à nouveau humide. Mon amie me disait insatiable.
Le buzzer du téléphone interrompit ma rêverie érotique.

- Lieutenant Shelly.

- Hummm Oui !

- On vous attend au bureau d'ici une heure pour une enquête de la plus haute importance.

- J'y serais.

Je quittais ma couche avec regret, laissant le « cadeau » sur la table de nuit. Une bonne douche me réveilla complètement pendant que coulait le café.

Depuis un mois, j'avais pris du grade. Je n'avais plus à porter ce body bleu immonde. Je pouvais porter ce que je voulais. Je piochais des bas, une guêpière, un string en dentelle noir dans mon armoire. Je passais mes cuissardes. Je bus mon café et quittais à mon tour l'appartement.

L'air matinal caressa ma peau nue.

J'avais vu des tas d'archive sur le 20ème siècle. Les gens portaient des vêtements informes cachant de si merveilleuses choses. Pour cela, j'hésitais beaucoup sur mon idée d'y vivre. C'était si agréable de se sentir ainsi, avec, ce qu'il disait, des sous-vêtements.

Je montais sur ma moto et pris le chemin du centre.

Je me dirigeais directement vers le bureau du directeur.

- Lieutenant Shelly ! A vos ordres monsieur !

- Bonjour lieutenant. Rompez !

Il me scruta des pieds à la tête.

- La trentaine vous va bien Lieutenant.

- Merci Monsieur.

- Désolé de vous appeler si tôt après la fête de votre anniversaire, mais je viens de recevoir des nouvelles qui nécessite notre plus grande attention.

- Je suis à votre service.
- Je crois qui vous connaissiez à l'époque une certaine personne qui ce prénommait Sylvia ?

Mon cœur s'emballa. Le fait qu'il me dise son nom, je retrouvais le goût de sa peau, de sa fleur dans la bouche.

- Heu, oui monsieur !

- Vous travailliez ensemble dans la même unité de l'espace ?

Que les heures de repos étaient agréables dans les bras de Sylvia.

- Oui Monsieur !

- Vous vous rappelez qu'elle poursuivait une certaine vengeance au sujet de la mort de son père, un savant quelque peut loufoque. Quelques camarades de votre unité avaient été retrouvées mortes dans de mystérieuses conditions.

- Je me souviens Monsieur.

Je me souviens surtout de la façon dont elle me prenait avec son gode.

- L'arme du crime était... voyons ce que dit le rapport... un robot inventé par son père muni d'un puissant godemiché mécanique.

- En effet Monsieur.

J'aurais tant voulu mourir comme ces filles, godé à mort par le robot de son invention. C'était elle qui avait détourné la fonction première du robot en montant le fameux gode mécanique.

- Elle avait fini par disparaître du jour au lendemain. On l'a cru morte jusqu'à aujourd'hui.

Moi aussi je la croyais morte.

- On a fini par la retrouver. Elle s'est installée sur une planète, un peu à l'écart de nos routes commerciales. Malheureusement, elle sévit encore. De temps en temps, on retrouve un vaisseau en perdition avec l'équipage féminin présentant le même cas clinique que vos anciennes camarades disparues. On retrouve également un robot complètement inerte une fois son fait accompli. On a l'impression qu'elle en veut à toutes les femmes.

- Je le pense aussi Monsieur.

- Je vous confie cette mission. J'ai ouï dire qu'elle avait quelques attirances envers vous. Vous arriverez peut-être à l'attendrir et à faire arrêter cet odieux carnage.

- J'essaierais Monsieur.

Je quittais la pièce, avec un étrange sentiment. J'étais impatiente de la revoir, mais c'était une criminelle maintenant.

J'appelais rapidement ma compagne pour lui annoncer mon absence pour quelque temps, sans préciser où j'allais, pour le secret de ma mission.

Je pris une navette pour Mars. J'étais très tendue et j'ai horreur de cela lors d'une mission. Une mignonne petite hôtesse était au petit soin avec moi. Si je désirais quoique ce soit, je ne devais pas hésiter à l'appeler.

Je retirais alors mon string et l'appelais. Elle arriva sans tarder.

- Que puis-je faire pour vous ?

J'écartais la couverture pour lui montrer ma nudité. Elle comprit ce que je désirais. Elle s'agenouilla entre mes cuisses, heureusement que j'avais une place privilégiée, et me lustra longuement la chatte à grand coup de langue. Pendant qu'elle me broutait gentiment, je repensais à Sylvia. Elle me détendit et je jouis.

Je l'embrassais tendrement sur la bouche pour la remercier et m'endormis après avoir repassé mon string.

Une équipe m'attendait sur Mars pour me donner les derniers éléments et me fournir un vaisseau.

Je pris alors la direction de la planète de Sylvia. Cela me prit deux semaines. Je n'avais plus de petite hôtesse pour passer le temps. Je n'avais recours qu'au petit gode qui me suivait partout en voyage, à ma main et mes doigts.

Je me posais alors sur sa planète. Un vaisseau avait encore subi une attaque de sa part durant mon voyage. Je ne sais si je m'étais posée sans me faire remarquer mais je fis comme si c'était le cas.

L'air était tout à fait respirable. Je me mis en quête d'un passage pour rejoindre son repaire planqué sous la surface.

C'est à ce moment que je fus attrapée par deux robots. L'un d'eux m'immobilisa alors que l'autre découvrait mon corps avec ses pinces. Je ne sais comment, mais il réussit à retirer mon string. A genoux devant moi, je vis une trappe s'ouvrir au niveau du bas-ventre et un sexe en métal sortit. Il me pénétra douloureusement et l'engin se mit à tourner en moi.
Je criais de douleur. Je n'éprouvais aucun plaisir. Je demandais aux deux robots de me lâcher.

C'était épouvantable. C'est alors que j'entendis quelqu'un donner un ordre et la douleur s'arrêta.

Je ne pouvais plus faire un geste. Je sentis que l'on me transportait. On entra dans un complexe. Il y avait de nombreux robot en circulation. Ils ressemblaient à mes deux agresseurs.
Je me sentis m'enfoncer dans un lit moelleux. Je m'endormis malgré le danger de ma situation.

Je fus réveillée par un agréable massage sur mon pubis et ma vulve.

- Bonjour Shelly !

Je reconnus la voix de Sylvia. Mon cœur s'emballa. Elle était toujours aussi ravissante. Elle portait toujours son string bleu satiné

- Bonjour Sylvia !

- Je suis désolée pour ce qu'ils t'ont fait subir. Je te passe de la pommade pour calmer la douleur.

Son massage me détendit agréablement. Je finis par couler.

- Je vois que tu es toujours aussi abondante qu'autrefois. Pourquoi t'ont-ils envoyé ?

- Ils savaient pour nous deux. Ils espérèrent que je vais te raisonner.


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"Tu crois que je vais me laisser faire ?"

- Je ne sais pas.

- Tu es et reste mon seul regret et j'ai peur de te faire du mal.
Elle vint m'embrasser. Je me sentis rajeunir. Sa bouche, sa langue était toujours agréable.

Elle me déshabilla et se déshabilla à son tour. Je retrouvais sa blonde chevelure, ses seins pulpeux, ce sexe avec sa mignonne petite touffe de poil sur le dessus des lèvres. Je léchais, suçais avec avidité sa superbe poitrine. Elle gémit sous ma bouche.

- En souvenir du bon vieux temps ? » dit-elle.

On s'installa tête bêche.

Sa bouche attaqua avidement mon intimité. Je découvrais à nouveau le goût de sa chatte sous ma bouche. Elle était aussi humide que moi. Ce fut un festin. Je léchais sa vulve, buvais sa liqueur, me soûlais de son odeur. On gémissait en cœur.

« Ho mon dieu, j'avais oublié comme cela était si bon. » dit-elle. « Les robots ne sont pas aussi plaisants. »

Elle vint se blottir contre moi. On mélangea nos liqueurs dans nos bouches respectives. J'aimais quand elle m'embrassait.

- Pourquoi... Pourquoi as-tu fait cela ? » lui demandais-je.

En guise de réponse, elle se leva et alla prendre quelque chose dans une commode métallique. Elle en sortit le superbe godemiché ceinture que je lui avais offert.

- Tu vois, je l'ai toujours.

Je crus que j'allais pleurer.

Elle le fixa à sa taille.

- Je vais te prendre comme à l'époque.

Instinctivement, je m'écartais pour l'accueillir. L'objet trouva sa place en moi. C'était quand même plus agréable que ses robots. Elle me fit doucement l'amour avec le godemiché.

Je me mis ensuite dans ma position préférée : à genoux. Elle me besogna avec bonheur.
J'eus mon orgasme.

On se retrouva, l'une contre l'autre, nos bouches collées.

Je me mis à pleurer.

- Pourquoi, pourquoi as-tu fait cela ?

- Je préfère que tu ne le saches pas, pour notre amour.

- Je suis venue avec un ultimatum. Tu as un mois pour te rendre. Ta forteresse sera attaquée même si je suis ta prisonnière. Ils te considèrent comme très dangereuse.

Elle éclata de rire. Elle se leva et remis son string bleu.

- Tu m'accompagnes, je vais te montrer mon invention si terrible.

Je mis mon string à mon tour et la suivit dans son « antre ».

- Mon père avait inventé ce robot afin d'apporter une aide aux femmes pour le ménage. Il en avait également fait un pour le plaisir des femmes. Mais celui-ci ce déréglait continuellement et un jour il tua une femme par excès d'orgasme. Il fut condamné et exécuté pour ce fait. Mais cela tu le savais déjà.

- Oui !

- Le premier robot de plaisir, ayant été détruit, j'en refis un autre avec des séquences de sécurités. Si tu ne dis pas le mot adéquat, tu meurs de plaisir. Sinon, il s'arrête sans problème. Cela marche très bien, vu que je les utilise de façon assez régulière et si le cœur t'en dit.

- Heu, non, j'en ai un souvenir douloureux.

- Ha oui, ceux a qui tu as eu affaire sont des soldats. Leur gode est différent, ils sont là pour donner de la douleur. Ceux de plaisir sont plus doux, tiens regarde.

Elle appuya sur un bouton et le robot près de nous ouvrit sa trappe dévoilant un godemichet lisse.

Je restais alors un mois à essayer de la persuader de se rendre. Elle évitait toujours la réponse en me faisant somptueusement l'amour.

J'avais libre accès à sa base. Je récupérais un robot et réussis à changer ses codes de sécurité. Je l'installais alors dans son vaisseau personnel. Malgré tout l'amour que j'avais pour elle, il ne fallait pas qu'elle s'échappe.

Le jour de l'assaut arriva. J'avais échoué dans ma tentative de ralliement. Ce matin là, je sus que je ne la reverrais pas. On avait passé une merveilleuse nuit de plaisir. Elle m'avait godé avec bonheur. Je l'avais godé avec hardiesse.

Elle n'aurait pas du me laisser libre accès à sa base. J'ouvris les portes de celle-ci pour faire rentrer nos troupes d'élite.

Sylvia n'eut pas le temps de passer quoique ce soit. Elle sauta nue dans son vaisseau et quitta la planète. Une fois dans l'espace, elle me contacta.

« Bonjour mon amour. » dit elle. « Je ne t'en veux pas de m'avoir trahie. Je te quitte pour le moment et espère te revoir un jour. »

- Pourquoi ne m'as-tu pas écouté, lui dis-je, je ne peux pas te laisser partir tu as fait trop de mal. Les larmes me montaient...

Je pris une télécommande près de moi et appuyais sur un bouton. Le robot s'activa dans le vaisseau.


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"Qu'est-ce que... !" s'exclama Sylvia

Le robot s'empara d'elle, l'immobilisa et la pénétra sans aucune autre forme de procès. J'assistais à distance à sa jouissance.

Je pris une autre télécommande près de moi et appuyais sur le bouton. Un robot entra dans la pièce. Je m'allongeais à plat ventre sur le pupitre afin de ne pas perdre un instant du plaisir de mon amante. Le robot me pénétra et me goda à mon tour. Il envoyait de temps en temps de petites décharges électriques ajoutant plus de plaisir. Je jouissais autant qu'elle.

Sylvia se désarticula durant son troisième orgasme. Elle prononça le mot d'arrêt mais le robot continua son affaire.

- Mon dieu ! » dit-elle entre deux gémissement, « NON PAS MOI !! Je vais mourir de plaisir... »

Son vaisseau fut soudainement rempli d'une sirène annonçant la présence de météorites.

Elle n'était plus qu'un pantin désarticulé lorsque l'image disparut brusquement.

Je pleurais, godée à mon tour à mort. J'avais orgasme sur orgasme. Je voulais la rejoindre mais je ne pouvais pas faire de la peine à mon amie du moment. Son visage d'ange flotta dans mon esprit embrumé par la jouissance. Je finis par prononcer le mot magique et le robot s'arrêta. J'avais eu un moment de panique en pensant que ma belle amante avait peut-être trafiqué aussi ce robot. Je m'écroulais sans connaissance.

Mes collègues me retrouvèrent ainsi, nue, du jus plein l'intérieur des cuisses. Le robot était debout près de moi, le gode plein de mes liqueurs toujours au garde à vous.

Je fus rapatriée sur la terre. On m'apprit que le vaisseau de Sylvia avait explosé contre une météorite. Je priais pour qu'elle soit morte de plaisir avant sa désintégration mais j'en doutais.

Je retrouvais la petite hôtesse sur le vol du retour. Sa langue m'aida à chasser ma douleur.

Les robots furent tous détruits. Dommage, ils pouvaient avoir une certaine utilité.

Je pris encore du grade après cette mission.


Shelly, commandant en chef de l'unité des Amazones.



FIN








Programmé pour le crime

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