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Les amantes diaboliques

Maldoror
23 août 2012
Les amantes diaboliques

Quand Marie-Claude rencontra Christine, une intuition de charme sembla planer dans l'air. Christine avait le sexe gourmand et son mari peinait à la suivre tandis que Marie-Claude cumulait les rencontres sans lendemain et aimait à se masturber de longues heures, nue, dans son immense villa où s'étalaient sa richesse et son ennui. Elles étaient faites pour se rencontrer et leur peau ne demandait qu'à s'unir.

Tout se serait passé pour le mieux si Marie-Claude n'avait refusé de faire l'amour à Christine tant que son mari se dressait entre elles. « Je te veux toute à moi, et rien qu'à moi », certaines peaux ne se partagent pas, et puis Marie-Claude d'ajouter « Et si on s'en débarrassait » comme en plaisantant, sauf que la plaisanterie ici était sérieuse. Marie-Claude avait déjà été soupçonnée de meurtre mais son argent, acquis grâce aux magouilles affairistes et mafieuses de son influent oncle, s'était chargé de la faire disculper. Marie-Claude était prête à tout pour assouvir le moindre de ses désirs et le meurtre n'était qu'un moyen parmi d'autres d'atteindre, sans plus, à la plénitude de son plaisir. Christine l'écoutait comme on acquiesce. Elle avait trop envie de goûter à la peau généreusement rose de Marie-Claude, de mettre le noir de ses cheveux dans le blond appuyé des cheveux de sa future amante, pour s'embarrasser d'un meurtre fût-il celui de son mari, Paul Gardner ce brillant jeune notaire qui lui avait donné son nom en alliance. « Christine Gardner » ce nom ne s'accolait pas au sien, Marie-Claude avait raison il fallait se débarrasser de lui pour qu'elle redevienne simplement Christine pouvant aimer Marie-Claude.
- Mais si on le tue, je me retrouverai sans revenu, s'inquiéta Christine, pragmatique.

- J'ai de l'argent pour deux et si cela ne te suffit pas voici un chèque pour toi, on résout tout avec quelque 0, le sort de ton mari par exemple.

Et Marie-Claude sortit son carnet de chèque et y inscrit un chiffre qui fit rouler les yeux de Christine.

- Plutôt que de le tuer, on ne pourrait pas monter une arnaque de manière à ce que je puisse gagner un fructueux divorce et qu'il soit obligé de me payer une lourde pension alimentaire ?

- Cela serait trop long, bien trop long ! Et je ne veux pas attirer l'attention sur ma famille. Ne t'inquiètes pas j'ai déjà vu faire mon père, je suis sa petite fille gâtée, il m'a tout appris et ne me refuse rien. Dans sept ans, quand j'aurais trente ans, je reprends ses affaires ; autant me faire la main tout de suite...

L'affaire fut réglée très vite. Marie-Claude paya quelqu'un pour saboter la voiture de Paul qui tomba du haut d'un précipice et sombra dans un lac.

« Il ne nous reste plus qu'à déclarer sa disparition dans quelques jours, ils finiront bien par retrouver la voiture » dit Marie-Claude d'un air cynique

« Tu es décidément machiavélique Marie-Claude. Aa ! tes seins tes fesses roses, tes jambes, ton visage : tu m'excites. » Et Christine porta une main masturbatoire à son clitoris, Marie-Claude en fit de même. Elle s'avança et abaissa sa courte jupe et son slip laissant apparaître ses fesses roses et nues qui portaient encore les marques blanches de sa culotte. Christine Sorti du sac de Marie-Claude un appareil à photo instantanée et lui mitrailla le cul de flashes qui se bataillaient de rose. Elle se déshabilla à son tour. Marie-Claude se leva, Christine la prit d'un plan général de devant puis de derrière ; elle ne résista pas à fixer le beau derrière de Marie-Claude une fois de plus sur la pellicule avant de remettre les photos dans le sac. Une dizaine au total.
Dès que totalement nue Christine enlaça Marie-Claude frénétiquement.

Les deux femmes tentèrent d'accorder leur jouissance. Le contraste entre le corps sportif de Marie-Claude et celui plus fragile de Christine était parlant.


Marie-Claude, qui n'avait gardé que ses escarpins noirs, avait de plus en plus de mal à résister au plaisir qui montait tandis que Christine, qui avait tant attendu, s'y abandonnait sans retenue ni complexe mais avec moins de voix. Très vite les deux femmes commencèrent à jouir, mettant enfin leur voix à l'unisson de leur corps. Autant Christine avait le plaisir timide autant Marie-Claude se lançait dans l'aventure et avait le corps qui se cabrait et les orteils qui parlaient. Et ce en se frottant chatte contre chatte, énergiquement.

-AAAAAhh !! s'exclama Marie-Claude dans un rugissement ultime de plaisir signalant un orgasme majeure tant attendu, tandis que Christine intériorisa sa joie mais laissa son corps exulter sans sagesse.

C'est alors qu'une ombre se dessina sur le mur. L'ombre continua d'un pas lent, un homme lui faisait face le visage dissimulé...

- Qui êtes-vous ? Répondez ! Interjeta Marie-Claude d'un ton franc quoique mal assuré et un peu mal à l'aise de se faire surprendre dans cette position tandis qu'elle remettait hâtivement son slip.

L'ombre disparut soudainement jetée par le soleil et le visage prit en une fois des traits plus loquaces : c'était Paul Gardner accompagné de deux policières et d'un homme menotté en qui Marie-Claude reconnu l'homme qu'elle avait payé pour saboter le voiture.

- Paul ! Non ce n'est pas possible ! Tu es mort ! Hurla Christine en s'évanouissant.

- J'ai sauté à temps de ma voiture. C'est fini, je sais tout. Votre complice a tout avoué ! Votre Oncle aurait dû vous apprendre la prudence...maintenant c'est la prison qui vous attend, dit Paul tout en jetant à Marie-Claude un regard franc.

Marie-Claude tira une arme de son sac

« Il faudra d'abord m'attraper !!», lança-t-elle à Paul tout en lui balançant le sac au visage.

Elle courut du coté opposé de la pièce mais tomba nez-à-nez avec une des deux policières...



Marie-Claude voulu tirer mais la policière fut la plus rapide à la détente.


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"Arrghh!!"


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Mortellement touchée, l'impudique criminelle s'écroula tout en perdant son slip...


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Et c'est nue, le cul à l'air qu'elle tira sa révérence sous le regard médusé de l'assemblée.


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- Elle était belle quand même la garce et elle avait un de ces culs ! ne put s'empêcher de faire remarquer Paul

- Ça ne l'a pas empêché de vouloir vous tuer ! Maintenant nous allons enfin avoir des preuves pour inculper son salopard d'Oncle ; une porte s'est ouverte sans qu'on n'ait eu à la défoncer ! se réjouit une des policière tout en apposant les menottes à Christine.

- Oui, vous avez raison... elle n'a eu que ce qu'elle méritait qui sait combien de victime elle aurait encore fait, on la disait bien moins scrupuleuse que son Oncle...


Une semaine plus tard on apprenait qu'un financier véreux avait préféré se tirer une balle dans la tête, après que sa nièce se fût fait tuer dans des circonstances laissées vagues par la police : l'homme devait le lendemain venir s'expliquer devant un tribunal pour des histoires de malversations et divers faux en écritures.


FIN

Les amantes diaboliques

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