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The good Place. Jour 1 Un mur vert, quelques chaises vides, une magnifique orchidée dans un pot blanc posé dans un des coins de la pièce... Voilà ce que voit Julien en ouvrant les yeux et en se demandant où il peut bien être. Il regarde ses mains et effleure son visage. Il va bien, il est entier. Pourtant, il a le sentiment que la situation dans laquelle il se trouvait un instant avant était plus que problématique. Mais bizarrement, il n'arrive pas à s'en souvenir précisément... Son regard se fixe sur des lettres blanches fixées au mur et qui indiquent « le bon endroit ». Comme une enseigne peu inspirée d'un resto ou d'un hôtel low-cost. Il ignore absolument tout de cet endroit et de ce qu'il y fait. Mais il ne tente pas de sortir, comme s'il savait qu'il lui fallait attendre... sans savoir vraiment quoi. Enfin, une porte s'ouvre juste à côté de l'inscription, et une femme se présente alors dans l'ouverture : - Bonjour Julien. Entre. Sans dire un mot, Julien se lève et entre dans une pièce spacieuse mais assez sobre. Devant lui, un grand bureau derrière lequel la femme se rassoit et une chaise, manifestement destinée aux visiteurs comme lui. Il s'y assoit à l'invitation de la femme, une grande blonde d'un certain âge, entre 40 et 50 ans, à qui Julien trouve beaucoup de charme, malgré leur différence d'âge. ![]() images similaires Celle-ci lui sourit et prend la parole : - Julien, si tu as l'impression d'être perdu, ne t'inquiète pas, c'est normal. Tu peux être tranquille tu es au bon endroit. - Le bon endroit ? C'est quoi au juste ? - Un des trois endroits où vont les humains lorsqu'ils meurent... - Je... Je suis mort ? - Oh oui ! Et tu n'as pas faits semblant, je dois dire ! Je n'ai pas tous les détails dans mon dossier, mais on m'a parlé de camion, de poutrelles métalliques, d'incendie... Bref, je ne suis pas sûr que tu veuilles en savoir plus mais, oui, tu es mort. Mais encore une fois, pas d'inquiétude, tu es au bon endroit ! - C'est quoi le bon endroit ?? Une sorte de paradis ? - Haha, oui, si on veut et selon quelle superstition... pardon, quelle religion tu avais sur terre. En gros, chaque humain accumule ou perd des points en fonction de ces actions sur terre et les heureux candidats qui ont assez de points arrivent ici. Comme toi ! Julien blanchit un peu en repensant à son mode de vie sur terre... Il insiste : - Donc moi, j'ai eu assez de point ? Moi ? - Oui, bien sûr ! Et largement en plus ! Ton dossier est parfait : travailleur sociale, engagé pour la protection de la nature, accueil de migrants, dons massifs à des associations, polis, non violent, respectueux des femmes, des minorités, des nécessiteux en tout genre... la liste de tes actions bénéfiques est longue. Tu n'as aucune inquiétude à avoir à ce sujet. Sauf que des inquiétudes, Julien en avait... Car rien de ce que cette femme avait décrit ne correspondait à sa vie. Il se souvient d'alcool, de bagarre, d'infractions répétées à toutes formes de lois ou de règlements et surtout il se souvient de sa vie de débauche. Julien était ce qu'on pourrait appeler un pervers dominateur, un vicelard, un obsédé sexuel ! Il collectionnait les maitresses qu'il traitait comme de la merde, il espionnait et harcelait les femmes autour de lui, il abusait de son pouvoir au travail pour obtenir des avantages en nature. Les images de sa vie passée lui revenaient alors que Julia, elle, décrivait un sain ! ![]() Il le savait : il était un homme abject, à l'opposé de quelqu'un ayant récupéré assez de points pour aller au bon endroit ! - Du coup, ceux qui n'ont pas eu le bon nombre de point, ils vont où ? demande alors Julien, inquiet de ce que devrait être sa place. - Ils vont au « mauvais endroit ». En gros, ils y sont torturés éternellement par tous les moyens possibles et inimaginables. Et crois-moi que les gens qui s'occupent de cet endroit ont beaucoup d'imagination ! Haha, c'est clair que tu as de la chance d'être ici ! - Ok.... Donc je suis au paradis pendant que d'autres sont en enfer.... Et vous vous êtes.... Dieu ? - Question classique ! Non, je ne suis pas Dieu... Dieu n'existe pas, désolé... Nous ne sommes que des êtres immortels chargés de gérer l'après mort, avec une organisation assez bureaucratique, je dois dire. Je m'appelle Julia, et je suis l'architecte de cet endroit. - L'architecte ? - Oui, c'est moi qui ai tout conçu ici. Viens, allons-nous promener, tu vas comprendre. Julia et Julien sortent de la pièce et arrivent dans une rue animée, sans aucune voiture, où les piétons vont et viennent en souriant. Partout on voit des petites boutiques, des restaurants, etc. d'où les gens entrent et sortent gaiement et paisiblement. Il règne ici une sorte d'harmonie généralisée qui tranche radicalement avec la vie sur Terre. ![]() Julia explique : - Au sein du « bon endroit », chaque architecte est chargé de bâtir un quartier pour accueillir des résidants. Les choix des habitants, leur nombre, leur façon de vivre, leur gout, etc. tout est étudié pour que la vie ici soit pour vous idéale, et cela pour l'éternité. Chaque boutique, chaque rue, chaque maison sont parfaitement adaptés aux goûts de nos résidants. Tout est fait pour votre bonheur. - Cela veut dire que j'ai une maison « idéale » qui m'attend. - Tout à fait ! Allons la voir... Ils marchent quelques minutes dans ces rues où tout le monde les salue puis sortent du quartier « commerçant » pour arriver dans une zone résidentielle, où s'alternent des maisons toutes plus différentes et loufoques les unes des autres. Ils s'arrêtent devant la plus petite et plus simple des habitations de la zone, aux couleurs extérieures criardes. Ils y entrent. ![]() A l'intérieur, tout est simple, sobre, sans âme, sans gout... ou alors de mauvais goût ! Julien regarde sa maison et ne comprend pas : tout est à l'opposé de ses gouts de ses envies, alors qu'elle devrait être la maison idéale pour lui. Julia, pourtant, semble fière d'elle et fait la visite : - Comme ton mode de vie passé, cette maison est simple et sobre. Il y a des plantes vertes mais rien de superflu, rien d'inutilement confortable. Comme seule décoration, j'ai accroché aux murs les photos de quelques grandes figures que tu adorais : Mère Thereza, l'Abbé Pierre, Gandhi... Julien réprime alors un sentiment de dégout... Il était fan de métal, i vivait au milieu d'un joyeux bordel de CD, de poster, de restes de pizzas, de bières, de whisky et sa décoration était faite d'affiches sanguinolentes de groupe de Trash et de calendrier de filles à poil. Et soudain, devant une telle différence entre cette maison et ce que lui aurait aimé, tout lui apparait clair. En fait, sa place n'étant pas ici, la maison n'est tout simplement pas non plus la sienne, sans doute comme tout ce qu'aura prévu l'architecte pour lui ici ! Il suppose aussi que non seulement il y a eu une erreur dans son dossier mais qu'en plus il a dû y avoir une inversion. Il occupe la place et la maison d'un autre humain que lui, qui avait des goûts de chiotte, manifestement ! Alors qu'il se demandait comment il allait vivre dans cet endroit affreux, quelqu'un frape à la porte et entre sans attendre de réponse. Une belle petite blonde, d'environ 25 ans, fait son entrée et se précipite vers Julien pour lui faire la bise. - Bonjour Julien ! Je suis Dakota. - Enchanté... Dakota... ç'est original comme prénom, ça vient d'où ? - Je suis américaine. Et toi tu es français je crois... - Oui... Félicitation Dakota, tu parles parfaitement français, sans le moindre accent ! - Haha, c'est vrais que je ne t'ai pas expliqué ça, intervient alors Julia en rigolant. En fait, toutes les nationalités de la terre se retrouvent ici et tout le monde parle la même langue. - Tout le monde parle français ? - Non, tout le monde parle un langage compris par tout le monde. Tu as l'impression que c'est du français mais pour Dakota, c'est de l'américain. C'est un traducteur universel instantané, si tu préfères. Dakota rigole à son tour devant la tête médusée de Julien et saute dans un fauteuil de la maison en disant : - La maison te plait ? On va être bien ici ! - On ?? répond alors Julien, de plus en plus perdu... - Ah oui, il y a ça aussi, explique Julia. Nous estimons qu'une vie harmonieuse, surtout quand elle dure une éternité, doit se faire en couple. Donc chaque résidant à une âme sœur. Un être qui lui est parfaitement adapté en tout point. Julien, je te présente ton âme sœur : Dakota. ![]() images similaires Évidemment, Julia avait pensé trouver la femme idéale pour Julien en la personne de Dakota : une jeune blonde pétillante, visiblement intelligente et à l'allure innocente alors que Julien aimait plutôt les grandes brunes à gros seins, plus âgées que lui, et si possible soumises et ouvertes à tout. Mais pour le coup, en regardant Dakota, sa bouille, son petit cul et tout le reste, Julien se dit qu'il se satisfera sans souci de passer une éternité avec elle ! Julia sort alors Julien de ses considérations déjà salaces : - Viens avec moi, Julien. Nous allons finir la visite du quartier. Tu nous excuses, Dakota ? - Pas de souci !! A plus tard Julien. - Heu ok.... A plus tard. En sortant de la maison, Julien demande à l'architecte : - C'est quoi son histoire à Dakota ? - Tu lui demanderas... Je préfère vous laisser faire connaissance. Même si elle est destinée à être ton âme sœur, vous devrez apprendre à vous connaitre et à vivre ensemble. Comme sur Terre ! Une voix haut-perchée interpelle soudain Julia : - Ah Julia, je te trouve enfin !! C'est une catastrophe !!! Une magnifique grande brune, au teint halé et à la démarche hautaine, s'avance alors vers eux. ![]() images similaires Tandis qu'elle arrive à leur hauteur, Julia fait les présentations : - Julien, je te présente Anissa... Une de nos plus serviables résidentes et ta voisine. Anissa, voici Julien, il est arrivé aujourd'hui. - Bienvenue Julien. Je suis sûr que tu vas te plaire ici, tout le monde est aaaaadorable ! Je vis juste à côté, précise Anissa en montrant une énorme maison, presque un château, luxueux, exubérant, comme sa propriétaire... Je vais bientôt organiser une magnifique réception en l'honneur des nouveaux résidents, tu vas voir, tu vas aaaadorer. - Euh... oui... j'en suis sûr... répond Julien, un peu assommé par la femme, à la fois magnifique et exaspérante. - Anissa, tu voulais me voir ? intervient Julia pour sortir Julien de l'embarras. - Oui absolument ! C'est à propos des menus pour le prochain banquet, il y a un gros problème... Julia se tourne alors vers Julien, lève les yeux au ciel, et lui dit : - Je te laisse, le problème d'Anissa à l'air en effet important... Promène-toi, découvre le quartier, nous reparlons bientôt. - Mais attendez... je ne sais pas comment la vie fonctionne... la nourriture, les vêtements, comment est-ce que... - Janet ! dit alors Julia en coupant Julien. A ce moment, apparait d'un coup une femme brune et souriante à côté de Julia en demandant : - Oui Julia, que puis-je faire pour t'aider ? ![]() images similaires images similaires images similaires Surpris, Julien fait alors un bon en arrière en se demandant quelle est cette nouvelle bizarrerie. - Julien, voici Janet. Janet est un système d'information intégré au quartier. Elle est conçue pour répondre à toutes tes questions et te faciliter la vie ici. Tu peux lui demander presque n'importe quoi ! - Donc c'est une sorte de.... robot ? - Non pas du tout, intervient alors Janet, toujours souriante. Je suis être immortel sous la forme d'une humaine, comme Julia, créé pour détenir et communiquer tout le savoir de ce quartier. Je suis faite de composés énergétiques dont la description n'aurait pas de sens pour toi... Le plus important à savoir sur moi c'est que mes capacités sont presque illimitées et je suis programmée pour optimiser le bonheur des résidents. As-tu besoin de quelque chose, Julien ? - Heu... non pas pour... Julien n'a pas le temps de finir sa phrase que Janet disparait instantanément. - Bon, Julien, je te laisse découvrir le quartier et te familiariser avec ces habitants. A plus tard, lui dit Julia en s'éloignant avec Anissa. - A plus tard... Sitôt seul, Julien rappelle Janet qui apparait instantanément : ![]() images similaires images similaires images similaires - Dis-moi, Janet, comment se passe la vie ici ? Comment mange-t-on ? Comment se passent les journées ? - Je vais tout t'expliquer, Julien. Durant une bonne partie de la journée, Janet expliqua comment la vie se déroulait au « bon endroit ». Ils recroisèrent Julia et Anissa en grande conversation devant la luxueuse maison de cette dernière puis retournèrent vers la maison de Julien. - Je te laisse pour le moment, Julien. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à m'appeler : ce service est illimité ! - Merci Janet, à plus tard... A peine la phrase était terminée que Janet disparait, laissant Julien seul. Il rentre enfin chez lui, désireux de faire le point sur sa situation : sa mort, l'erreur dont il est l'heureux bénéficiaire, la personne pour laquelle les gens le prennent... A l'intérieur, Dakota était encore là à attendre Julien. Elle se lève aussitôt du fauteuil et va à sa rencontre : - Alors, la visite t'a plu ? Tu vas voir, tu vas te plaire ici, tout est prévu pour ! - Oui, j'en suis sûr... Du coup... tu restes ici ou... ? - Non je vais rentrer chez moi. Tous les résidents ont leur maison, même lorsqu'ils sont âmes sœur. Puis, si tout se passe bien, ils finissent par vivre ensemble et l'un des maisons est soit supprimée, soit remplacée par autre chose utile au quartier. - Ah ? Et on ne pourrait pas avoir une nouvelle maison plus.... grande et confortable pour nous deux ? - Pour quoi faire ? Celle-ci est parfaite pour toi et comme nous sommes faits pour être ensemble, elle est également parfaite pour moi ! Inutile de changer lorsque tout est idéal !! - Oui.... Suis-je bête... soupira Julien en regardant le portrait de Mère Theresa sur le mur de son salon. Dakota se rapproche soudain de Julien et dépose un baiser sur sa joue en disant : - Ne t'inquiète pas, tu vas très vite retrouver tes marques. Je te laisse pour ce soir... On se voit demain ? - Ok... Julien se retrouve seul dans son horrible maison. Par réflexe, il va à la salle de bain prendre une douche même si Janet lui a expliqué que les résidents ne suaient pas vraiment... Tout comme le casse-croûte qu'il avale rapidement, pas vraiment nécessaire avec un système métabolique inexistant dans un corps en réalité constitué uniquement de l'âme... Mais tout cela est important et participe du bonheur des résidents : vivre comme ils le faisaient avant leur mort ont expliqué Julia et Janet. Plus tard, dans son lit parfaitement inconfortable, Julien fait le point sur la journée : -Il est mort, se retrouve dans une sorte de paradis géré par une architecte, entouré de gens tous plus polis et gentils les uns que les autres. -Il ne devrait pas être là car, en fait, Julien est un enfoiré et un pervers obsédé sexuel, et il devrait en ce moment être torturé au « mauvais endroit ». -Sa vie ici devrait être idéale MAIS comme il n'est pas à sa place, rien ne lui convient... Rien sauf son âme sœur, une jeune ingénue bien mignonne, sa voisine, une magnifique brune métisse et bourgeoise, l'architecte, un milf sexy, et Janet, une sorte de robot également bien foutu. -Pour résumer, la seule chose qui le motive pour rester ici, c'est sa bite ! Ça et, évidemment, le fait de ne PAS aller au mauvais endroit... La perspective d'être, pour l'éternité, entouré de toutes ces belles nanas et possiblement de pouvoir les sauter, vaut bien le fait de vivre dans une maison merdique et vaut le coup de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Son esprit se met alors à vagabonder et il pense soudain à Dakota, avec qui, si tout se passe bien, il pourra vivre et même coucher, si la définition du couple est la même ici qu'en bas ! Il se demande d'ailleurs comment, sous sa tenue d'étudiante ingénue, est foutue Dakota... Il l'imagine en sous-vêtement, se promenant en ce moment tranquillement dans sa maison... ![]() images similaires Puis, il l'imagine se déshabillant et commençant à se masturber en pensant à lui, à leur futur couple. ![]() images similaires Il sent alors une érection naissante dans son caleçon et se fait soudain la réflexion, en prenant sa queue en main, que manifestement, les lois biologiques comme l'excitation et l'érection fonctionnent normalement au « bon endroit ». Soudain, de nouvelles questions et inquiétudes surgissent dans sa tête et remplacent les images de Dakota : est-il encore capable de baiser ? D'éjaculer ? Peut-il mettre enceinte une femme dans un tel endroit ? Les âmes sœurs ont elles uniquement des relations platoniques ou le sexe est-il courant ici ? Autant de question qu'il aimerait poser à Janet. Janet ! Bon dieu il n'avait pas pensé au fait qu'elle était omnisciente ou pouvait presque tout faire ? Savait-elle ce que pensent les résidents, ce qu'il a pensé de Dakota ou de Julia ? D'ailleurs, connait-elle la vérité sur son passé ? Cette crainte terrible lui brise toute envie de se palucher et fait disparaitre son érection. Il faut absolument qu'il sache ! - Janet ? - Oui, Julien, en quoi puis-je t'aider ? demande Janet en apparaissant dans le dos de Julien, provoquant chez lui une grande frayeur. ![]() images similaires images similaires images similaires - Purin, va falloir que je m'y fasse.... Purin ? Purin.... Purin de merle.... Enrhumé de purin de merle !!! Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On ne peut pas dire de gros mots, ici ?? se mets alors à pester, presque en panique, Julien. - Non, c'est impossible... Julia a estimé que les insultes, injures et autres jurons nuiraient à l'harmonie du quartier... - Je vois... Janet, j'ai encore plein de questions à propos de cet endroit... Déjà... tu dis que tu sais tout... tu connais aussi toute notre vie passée ? - Non, uniquement ce que Julia m'a indiqué au moment de me programmer, à partir de ce qu'il y a sur son dossier. Elle-même n'a pas d'autres informations sur vous que ce qu'il y a sur les dossiers. Ils viennent d'un autre service, indépendant du bon et du mauvais endroit. - Effectivement, c'est très bureaucratique, ici. - En effet ! - Donc tu sais tout sur le quartier, mais pas sur les résidents. - En effet ! - Et tu peux faire tout pour assurer notre bonheur ? - En effet ! - En effet.... Tu es sure que tu n'es pas un robot ? - Sure et certaine ! Mise à part la base de donnée stockée dans mon cerveau, mon corps est tout à fait semblable au tien et tu verras qu'ici, les lois de la physique ne s'appliquent que partiellement... - Ok, pour jouer avec la gravité, on verra un peu plus tard... Vu que tu parles de corps, je voulais te demander... Comment fonctionnent nos corps, d'un point de vue... hormonal ? - Tu veux dire au niveau sexuel, je suppose ? Certains résidents posent cette question, même si je ne vois pas pourquoi... Même si ton vrai corps et sur terre en train de se décomposer, ton être ici se comportera de la même manière. Et oui, tu pourras avoir des relations sexuelles. - Ok... c'était juste pour savoir.... Et il y a déjà eu des naissances ici ? - Non, c'est impossible. Vos âmes ne peuvent créer la vie. Par contre, si un couple de résidents est animé par le désir d'avoir un enfant, ils seront prioritaires pour s'occuper d'un des enfants qui, malheureusement, arrivent ici. - Ça parait logique... Dis-moi, puisque tu peux faire tout pour assurer notre bonheur, peux-tu faire apparaitre des choses ? - Bien-sûr... Que désires-tu ? Le cœur de Julien palpitait fort car il avait là l'occasion unique et rêvée d'améliorer son niveau de vie ici et, éventuellement, de faire tourner certains éléments en sa faveur. Mais il n'était pas sûr de la réaction de Janet et se devais d'être subtil... - Janet, pourrais-je avoir un matelas plus ferme pour mon lit... - C'est fait ! répondit immédiatement Janet en clignant des yeux. Intrigué, Julien s'allonge sur son lit et constate immédiatement le gain de confort. - Merci Janet, c'est parfait. Tout à l'heure tu m'as dit que le service était illimité, donc je me permets de te demander autre chose : une tenue décontractée pour être à la maison, genre un T-shirt.... de Metallica. - C'est fait ! dit-elle en tendant un superbe T-shirt old school de Metallica, période Kill'em all. En voyant le T-shirt, les yeux de Julien se mettent à pétiller et il ne peut résister à l'envie de l'enfiler immédiatement. Le fait d'enfiler le t-shirt fait naitre dans l'esprit pervers de Julien une idée qu'il soumet aussitôt à Janet : - Dis-moi Janet, tout ce que je te demande là, soit en info, soit en matériel, est-ce que quelqu'un est au courant ? - Non. Tout ce que me demandent les résidents reste entre eux et moi. Et même Julia ne sais pas ce que vous me demandez. Je suis programmée pour : je garde pour moi vos requêtes et assure ainsi votre sérénité. - Dans ce cas j'ai une question qui va te paraitre bizarre : ton apparence est déterminée comment ? - Toutes les Janet sont identiques, sont stockées dans une pièce et sont activées pour un quartier en particulier. - Ok, mais ton habillement... C'est toi qui le choisis ? - Non, c'est une tenue standard qui va avec toutes les Janet. Je la change parfois en fonction des occasions pour coller à l'ambiance et me fondre dans le groupe. Comme pendant les réceptions d'Anissa par exemple. - Je vois, donc tu es capable de t'habiller plus classe... plus décontractée... - En effet ! - Alors j'aimerais, si possible, que lorsque que je t'appelle chez moi, en privé, tu portes une tenue plus décontractée... plus légère... tu vois ? - Comme ça ? Janet apparait alors vêtue d'un jogging certes décontracté, mais pas du tout dans le sens qu'attendait Julien. Il était rose, ringard, moche à s'en crever les yeux ! ![]() images similaires - Heu non, je pensais plutôt à quelque chose de léger dans le sens... sexy. Joli à voir... Tu vois ? - Comme ça ? Janet se matérialise à nouveau, cette fois vêtue d'une robe en effet légère, assez courte et bien décolletée. ![]() images similaires - Voilà ! Comme ça c'est parfait. Si tu peux porter ce genre de tenue lorsque je t'appelle, j'en serai ravi. - D'accord Julien, si cela peut te faire plaisir, j'apparaitrai comme cela. Mais le fait que l'on voit quand même bien mes jambes et ma poitrine ne te dérange pas ? demande alors Janet, suspicieuse, en croisant les bras. Il me semblait que la vulgarité et ce genre de tenues, lorsqu'elles sont imposées aux femmes, te révulsaient lorsque tu étais vivant ! ![]() images similaires - Heu... oui, c'est vrais... Mais c'était différent car sur terre, les femmes étaient souvent... victimes de discrimination. Ici, il n'y a pas ce problème et je trouve du coup dommage de ne pas être beau... Tu vois ? - Je vois... Cela me semble... logique. As-tu besoin d'autre chose ? Julien hésite alors à pousser sa chance puis, excité, tente quelque chose : - Un dernier point : je vois que tu nous ressembles en tout point... Je suppose que c'est prévu pour que l'on vive avec toi en harmonie et confiance ? - En effet ! - Du coup, est-ce que cette ressemblance est... totale ? - Tu peux préciser ta requête ? - C'est-à-dire... sous tes vêtements. As-tu tous les détails d'une humaine ? - Absolument ! - Vraiment ? Cela m'étonne... je veux dire, le corps d'une femme est à la fois subtil, complexe, délicat, potentiellement excitant.... Je ne vois pas comment les gens qui gèrent cet endroit ont pu reproduire cela avec précision. - Julien, je t'assure que j'ai été conçue à la perfection ! - Je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois ! - Je ne sais pas qui est ce monsieur, mais je peux te le prouver si cela peut te rassurer. Janet se lève alors de son fauteuil, cligne des yeux et apparait entièrement nue devant Julien, avec la mise contrariée d'un être supérieur que l'on met en doute ! ![]() images similaires Puis elle reprend sa justification : - Tu vois, Julien... Mes seins ont été calculés pour correspondre à la plupart des standard terrestres : gros mais pas trop, plaisant à voir et rassurant d'un point de vue maternel, indique-t-elle en soupesant ses seins. ![]() images similaires ... Même mes tétons sont sensibles, comme ceux d'une humaine, précise-t-elle en se les pinçant et en fixant Julien pour s'assurer que ce dernier la croyait. ![]() images similaires Janet continue sa description en se tournant sur le côté et en mettant en valeur ses fesses : - Ma masse corporelle est pile dans la moyenne, pas trop maigre, pas trop grosse. J'ai un peu de ventre, des belles hanches et des fesses généreuses. J'ai même des poils pubiens en quantité tout à fait adaptée à la plupart des gouts. ![]() images similaires Julien n'en croyait pas ses yeux, Janet décrivait et exposait son corps nu comme si elle présentait le corps d'un spécimen exotique ramené par un explorateur, avec précision et objectivité scientifique, sans la moindre gêne ni le moindre scrupule. Elle ne se doutait visiblement pas des intentions perverses de Julien et le croyait visiblement sincère dans sa curiosité. Celui-ci tente d'ailleurs de pousser sa chance : - En effet Janet, tu es visiblement très similaire à une humaine ! Et le résultat est, je dois avouer, très réussit ! - Je te remercie... - Cela dit.... - Oui ? demande Janet visiblement de plus en plus agacée ![]() images similaires - Tu vas me trouver pointilleux mais... au niveau de ton sexe... tes créateurs ont été jusqu'à prévoir chaque détail, ou bien ils se sont arrêtés à une ressemblance... extérieure ? - Julien, je t'assure que tout chez moi est exactement comme chez une femme ! Regarde. Janet se rassoit alors sur le fauteuil et écarte en grand les jambes sous les yeux écarquillés de Julien. ![]() images similaires Et à la grande surprise de Julien, Janet n'en reste pas là. Elle relève encore d'avantage les jambes pour exposer complètement son sexe. ![]() images similaires Puis elle demande à Julien, qui, scotché, n'en revient pas : - Alors ? demande Janet, suis-je assez humaine à ton gout ? - Tout à fait ! répond alors Julien en ne lâchant pas des yeux la chatte de Janet. Celle-ci lui lance d'ailleurs un regard interrogateur et Julien se sent alors obligé de détourner les yeux de sa vulve et de justifier ses demandes avant de mettre fin au petit jeu. - Je te remercie Janet, tu peux te rhabiller. Je suis rassuré que tu nous sois similaires en tout point et je suis sûr que cela va contribuer à rendre ma vie ici plus sereine... C'était évidemment une excuse minable pour demander à une femme de se mettre à poil mais Janet, organisme programmé pour assurer le bonheur des résidents, se détend et répond souriante : - Dans ce cas c'est parfait, je suis heureuse de t'avoir rassuré ! ![]() images similaires Elle cligne des yeux et se retrouve à nouveau en robe, tenue qu'elle portera désormais lorsque Julien l'appellera. Elle se relève et semble sur le point de disparaitre mais elle demande : - Dis-moi, Julien (le cœur du jeune homme s'arrête alors une seconde, celui-ci étant soudain persuadé d'avoir été percé à jour), tu es sûr que ce genre de robe ne vas pas t'incommoder au quotidien ? On voit quand même très facilement mes sous-vêtements, je trouve... Julien respire à nouveau tranquillement en entendant la question innocente de Janet qui, pour démontrer ses réticences, montre à quel point la robe est en effet légère. ![]() - Ne t'inquiète pas, Janet. Ce qui me choquait dans ces tenues c'était quand les femmes étaient humiliées, soumises, obligées de s'offrir à des hommes peu scrupuleux. Ici, il n'y a pas ce problème et tu es une femme quasiment toute puissante... Tu ne crains personne. Cela ne me dérange donc pas que tu m'apparaisses dans cette tenue, voire même dans une tenue encore plus légère. Et tes sous-vêtements sont ravissants ! Et plus, ce n'est que pour moi, en public tu resteras habillée normalement... pour ne pas gêner les autres résidents. - Alors cela me convient également, annonce Janet avant de cligner des yeux et de disparaitre. Julien s'assoit alors lourdement dans le fauteuil qui accueillait quelque secondes avant le sexe nu de Janet. Ce qu'il venait de vivre était incroyable : il avait réussi à ruser et à rouler dans la farine une « créature » divine omnisciente pour qu'elle s'expose à lui. Et il comptait bien encore mater cette bombe atomique dès qu'il en aurait l'occasion. Par contre, l'excuse de la « vérification » de son corps ne pourrait plus fonctionner et il allait devoir trouver autre chose pour qu'elle se déshabille à nouveau. A moins, évidemment, que le simple fait que cela le rende heureux suffise à convaincre Janet. Il se lève en se disant qu'il testerait cela une prochaine fois puisqu'il avait l'éternité devant lui. Surexcité, il décide de sortir de chez lui pour aller souhaiter une bonne nuit à ces voisines et, avec un peu de chance, les surprendre en petite tenue. Il se rend d'abord chez Dakota, son âme sœur et, l'espère-t-il, sa future compagne. Celle-ci lui ouvre la porte dans une tenue conforme aux espérances lubrique de Julien. Elle était vêtue d'un petit pull blanc, d'une simple culotte et de chaussettes hautes. Une ingénue, inconsciente du caractère érotique de son corps et des envies qu'il provoquait chez ceux qui la regardaient. ![]() images similaires - Bonsoir Julien, excuse-moi pour la tenue, j'allais me coucher... Tu as besoin de quelque chose ? - Non, je voulais juste te souhaiter bonne nuit et te remercier pour l'accueil aujourd'hui. Tu as été très amicale et cela m'a fait du bien après... tu sais... ma mort, quoi. J'espère que l'on apprendra à ce connaître et que ça va coller entre nous. - Oh, je n'en doute pas... Tu es un homme absolument charmant et visiblement d'une gentillesse et d'une prévenance rare ! J'ai hâte également de mieux te connaitre... Julien se penche vers Dakota pour lui baiser la joue et lui murmurant bonne nuit. Charmée, Dakota embrasse également Julien, mais sur les lèvres et lui rend son « bonne nuit » en rougissant un peu. Puis Julien s'éloigne et retourne vers sa maison. Mais, depuis le pas de sa porte, Dakota l'appelle : - Eh, Julien ! Pour te remercier de ta gentillesse... Elle tire alors sur son pull qui, délicatement, glisse sur ses épaules, puis le haut de ses bras pour révéler sa petite mais magnifique poitrine. ![]() images similaires Puis, en souriant comme une gamine venant de faire une bêtise, elle lui fait signe de la main et referme la porte. Julien, ravit, reprend la direction de sa maison en se disant que la vie ici va, effectivement, être un paradis. Sur le chemin, il aperçoit de la lumière dans l'immense maison d'Anissa. Il hésite à s'y rendre pour retenter la même expérience qu'avec Dakota mais la lumière s'éteint soudain. Il renonce donc à ce plan car, élément à intégrer, il ne souhaite pas tomber nez à nez avec le mari d'Anissa qu'il n'a pas encore rencontré. Si cet homme était boxeur ou tueur à gage dans sa vie, il pourrait prendre mal le fait qu'on sonne chez lui à pas d'heure. Sur le chemin qui le ramène à sa maison, il repense à cette histoire de tueur à gage : c'est complètement débile puisque s'il est arrivé au bon endroit, c'est qu'il a dû passer sa vie à faire des choses bien. Sauf si c'est une erreur également... Mais bref, Julien se dit de toute façon qu'il est bien plus probable que le mari d'Anissa soit un gentil bourgeois qu'une dangereuse racaille ! Il rentre chez lui en sifflotant, déterminer à la fois à s'amuser avec Janet, surtout pendant qu'il vit encore seul, à séduire la petite Dakota pour en faire sa femme et à tout faire pour se taper Anissa, probablement une des femmes les plus belles qu'il n'est jamais rencontré. Même morte ! Reste le cas de Julia, qui lui fait franchement peur mais qui, elle aussi, l'excitée beaucoup. Mais Julien décide qu'il est plus prudent de l'éviter dans un premier temps, de ne la côtoyer qu'au minimum et d'aviser ensuite. Le jeune homme entre dans son hideuse maison, avec la tête pleine d'envie et de projet, ce qui pourrait être quelque chose de tout à fait honorable si ces projets n'étaient pas tous sexuels et pervers ! Il se couche dans son lit à présent bien confortable et, évidemment, se masturbe en repensant à Janet, à Dakota, à Anissa... La jouissance atteinte, il s'endort paisiblement. A suivre... |