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Boris
1er février 2022
La reconquête : 8 - La randonnée

Samedi 24 juillet, 8:47


Devant le miroir de la chambre, Sophie se demande si elle a bien fait de proposer à Alan de les accompagner. D'un côté, se retrouver en tête à tête avec Sébastien aurait peut-être permis de faire avancer les choses, mais probablement était-ce trop tôt. Elle se souvient aussi du conseil de Linda pour reconquérir Sébastien : jouer sur son désir et sa jalousie. En invitant Alan à cette randonnée, elle est certaine que celui-ci continuera à la draguer, voire à la tripoter, ce qui forcément ne laissera pas Sébastien indifférent. Elle repense à son réveil ce matin et à l'éjaculation d'Alan juste sous ses yeux :
- Heureusement que Seb dormait encore...
Elle laisse glisser la serviette et observe son reflet dans le miroir.



Elle se dit que Linda a raison à son sujet. Son corps est plutôt bien proportionné : elle a des seins ronds et fermes, un ventre plat, un visage harmonieux, des fesses musclées. Sébastien y avait déjà succombé. Il n'y a pas de raison qu'il n'y succombe pas à nouveau. Elle cherche ses vêtements et trouve déjà son short, un soutien-gorge et un débardeur. Alors qu'elle recherche une culotte, elle entend des bruits de pas dans l'escalier. Sébastien ou Alan ? Dans le doute, elle préfère s'habiller rapidement. Tant pis pour la culotte. Elle enfile à la hâte son minishort.


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Elle n'a pas fini de l'enfiler que la porte de la chambre s'ouvre déjà :
- Attendez ! Je m'habille.
Mais Sébastien, souriant, passe la tête par la porte :
- Super, j'arrive !
- Ah, c'est toi. Je craignais que ce ne soit Alan. Rentre et ferme la porte.



Sébastien voit le short encore ouvert qui laisse apparaître le bas de son ventre :
- Oh ! Pas de culotte pour la randonnée ?
- J'étais à poil quand j'ai entendu tes pas dans l'escalier. J'ai enfilé le short rapidement. Mais comme c'est toi, je vais quand même mettre une culotte.
Sophie se penche alors et rabaisse son short.



Sébastien sourit de voir qu'elle se dévoile ainsi devant lui et qu'elle lui avoue sa pudeur vis-à-vis d'Alan :
- Moi, ça m'allait sans.
- Oui et à Alan aussi certainement.
- Tu vas pouvoir lui demander, il arrive je crois...
- Merde !
Sophie remonte son minishort précipitamment et cache sa poitrine juste au moment où Alan pénètre dans la chambre.



- Hey ! J'arrive juste au bon moment.
Voyant qu'elle a déjà enfilé le bas, Alan se tourne vers Sébastien :
- Tu aurais pu m'appeler avant, j'ai manqué le début.
- Elle avait déjà enfilé le short. Je viens d'arriver aussi.
- Oh, alors si j'étais arrivé un peu plus tard, je t'aurais surpris en train de la tripoter.
Sophie secoue la tête :
- Seb et moi, on n'est plus ensemble.
Alan vient se placer derrière elle et lui demande :
- Et donc tu ne le laisserais pas t'embrasser dans le cou ?
- Heu... si, un bisou dans le cou, pourquoi pas...
Alan plonge alors son visage dans le cou de Sophie pour l'embrasser. Elle le laisse faire et pousse même un petit gémissement de plaisir. Quand elle sent qu'il commence à déboutonner son short, elle lui écarte vivement les mains.



Sébastien est abasourdi par le culot d'Alan. Alan rigole :
- Haha ! Au moins, on peut enfin voir tes nichons.
Sophie replace ses mains sur sa poitrine, mais, aussitôt, Alan s'amuse à lui déboutonner le short.
- Alan ! T'es chiant !
- Héhé, je crois que c'est la présence de Sébastien qui te gêne. Sinon, tu te laisserais aller à mes caresses, n'est-ce pas ?
- N'importe quoi...



Malgré la réponse de Sophie, Sébastien note le trouble dans sa voix. Alan repasse devant :
- Alors si la présence de Sébastien ne te dérange pas, tu accepterais qu'un mec t'embrasse en sa présence ?
- Bah oui. Il s'en fout puisqu'on n'est plus ensemble.
Sébastien sent son cœur palpiter. Bien sûr, Alan veut embrasser Sophie et elle l'a certainement compris. Même s'il n'a plus de droit sur elle, Sébastien ne s'attendait pas à un tel affront. Il hésite à quitter la chambre, mais sa fierté lui interdit. Il voit donc Alan se pencher sur Sophie et l'embrasser à pleine bouche. Le baiser semble durer une éternité. Sophie semble apprécier, à tel point qu'elle en oublie de cacher sa poitrine nue. Elle ne réagit que quand Alan avance son index vers son mamelon tendu.



Elle l'écarte alors vivement et se cache à nouveau la poitrine :
- Je crois que ça suffit comme ça.
- Dommage..., mais tu embrasses hyper bien, Sophie. Je ne t'imaginais pas si gourmande.
Ignorant le regard noir que lui jette Sébastien, Sophie s'assoit sur le lit et soupire :
- Vous pouvez sortir quelques secondes, les garçons, le temps que je termine de m'habiller, s'il-vous-plaît ?



Alan secoue la tête :
- Je ne crois pas non. Moi aussi, il faut que je me change.
- Tu te changeras après. Seb, tu peux me passer mon soutif, s'il-te-plaît ?
Sébastien donne son soutien-gorge à Sophie qui le positionne aussitôt pudiquement sur ses seins.
- Moi, je suis prêt. On t'attend en bas.
- Merci, Seb.



Alors que Sébastien sort pour montrer l'exemple, Alan ne semble pas décidé à le suivre :
- Dommage le soutif. C'était carrément mieux sans, hier soir.
Sophie accroche l'agrafe dans le dos et termine d'ajuster les bretelles :
- Et bien tant pis pour toi.



Sophie se lève et prend son débardeur pour l'enfiler. Alan insiste :
- Sophie, j'ai peur que tu aies trop chaud avec toutes ces épaisseurs.
- Ne t'inquiète pas. On sera beaucoup à l'ombre des arbres, le soleil n'est pas encore très fort et on va amener de l'eau.
- Moi, je dis ça. C'est pour toi.
- J'apprécie ta sollicitude et je suis contente de savoir que ce n'est pas pour assouvir tes fantasmes pervers.



- Pervers ? Tu abuses. Quel mal y a-t-il à admirer une jolie fille ?
- Tu peux m'admirer. Mais décente.
- Oui, j'ai bien compris que tu étais un peu coincée. Et c'est dommage parce que tu pourrais bien t'amuser si tu te montrais un peu plus...
Comme il cherche ses mots, c'est Sophie qui propose :
- Salope ?
- Frivole. Une fille qui sait apprécier les plaisirs de la vie.
Comme Alan commence à retirer son tee-shirt, Sophie décide de le laisser :
- Je te laisse te changer.
- Non, tu peux rester puisque moi je me suis rincé l'œil. Il n'y a pas de raison que tu n'en profites pas toi aussi.
Alan baisse alors son pantalon, exhibant son membre long et gonflé, manifestement un début d'érection.


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Sophie ne peut réprimer un petit cri de surprise qui fait sourire Alan :
- Haha, je savais que ça te plairait de la revoir.
- Je... je descends rejoindre Seb. On t'attend en bas.
Comme elle ouvre la porte de la chambre, Alan l'interpelle :
- Sophie ?
- Oui ?


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- Non, c'était juste pour que tu te retournes une dernière fois et je constate que ce ne sont pas mes yeux que tu regardes... héhé !
Sophie referme la porte, se maudissant de s'être montrée si faible. Elle rejoint Sébastien qui attend sur la terrasse. Celui-ci observe son débardeur sous lequel on devine le soutien-gorge :
- Je vois qu'Alan n'a pas eu gain de cause.
- Non. Mais pas un mot sur le fait que je n'ai pas de culotte. Sinon, je t'étrangle.



Dès qu'Alan redescend, le trio s'engage sur le chemin et se dirige vers les hauteurs boisées. Sophie semble connaître le chemin et ouvre la marche, suivie d'Alan puis Sébastien. Au bout d'une vingtaine de minutes de marche, alors que l'ascension n'a pas encore commencé, Sébastien interroge leur jolie guide :
- Sophie, tu sais où on va ?
- Ne t'inquiète pas. J'ai vu le prospectus dans le gîte. On suit le sentier et on prend le circuit balisé vert. Aucune chance de se perdre.
- Je te suis les yeux fermés, Sophie.
Alors que la jeune fille reprend la marche, Alan donne un coup de coude à Sébastien et lui montre la jolie croupe moulée par le minishort :
- Moi, pas question que je ferme les yeux.



Sophie s'arrête et tourne la tête :
- Alan, ne me fais pas regretter de t'avoir proposé de venir.
- Quoi ? J'ai rien dit !
- Je sens ton regard sur mes fesses comme si c'était tes mains...
- Ah, je peux te montrer la différence : mes mains sont plus douces que mon regard.
- Je te remercie, mais ton regard est déjà suffisamment pénible...



Alors que le sentier se met à grimper, Alan se retrouve avec les fesses de Sophie de plus en plus près de son visage. À plusieurs reprises, Alan glisse et se retrouve le nez par terre puisqu'il garde les yeux rivés à la croupe ondulante de Sophie au lieu de regarder où il marche. Sophie se moque de sa maladresse, mais Sébastien a bien compris la raison de ces chutes. Alors qu'ils grimpent et que le sentier relève plus de l'escalade que de la randonnée, Sophie s'arrête un instant pour assurer ses prises. Alan, juste derrière elle, se retrouve en équilibre et sent qu'il commence à glisser en arrière. Par réflexe, il se tient au short de Sophie. Surprise, elle se retourne, souriante, prête à se moquer à nouveau du maladroit. Mais c'est avant de se rendre compte qu'Alan, dans sa chute, a fait glisser le short sur ses cuisses.



Sitôt remis sur ses pieds, Alan exulte :
- Waouh ! Voilà un paysage qui mérite bien tous nos efforts !
- Crétin ! Je suis sûre que tu l'as fait exprès.
- Même pas ! J'ai vraiment glissé parce que tu t'es arrêtée.
- C'est ça, oui...
Pas très à l'aise dans cette pente ne lui assurant pas des prises stables, Sophie met un peu de temps à rajuster son short.



Quand elle reprend l'ascension, elle entend Alan derrière elle qui s'adresse à Sébastien :
- Si j'avais su qu'elle n'avait rien dessous, ça fait longtemps que je lui aurai arraché son short.
Sébastien ne répond pas, mais Sophie, qui a entendu, se retourne :
- Alan, tu vas fermer la marche. Sébastien est plus dégourdi que toi et je sais que je n'aurai pas à subir de gestes déplacés de sa part.



Au ton catégorique de Sophie, Alan préfère ne pas discuter et laisse sa place de second à Sébastien. Ce dernier l'entend bougonner derrière lui :
- Des gestes déplacés ! Tu parles, ils auraient été très bien placés mes gestes et elle ne s'en serait pas plaint, la petite...
Sébastien se retourne et dit à Alan :
- Écoute, c'est rigolo au début tes réflexions graveleuses, mais ça devient vite saoulant. Je te conseille de lui foutre un peu la paix si tu ne veux pas qu'elle te prenne en grippe.
Sophie se retourne alors :
- Qu'est-ce que vous manigancez tous les deux ? J'ai l'impression que ça complote dans mon dos, non ?


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Alan soupire :
- Pfff... quel dommage qu'elle soit si coincée. Et puis la randonnée commence à devenir un peu pénible. C'est toujours un sentier ça ?
Sébastien regarde autour de lui et appelle Sophie :
- Sophie. Alan a raison : ça ne ressemble pas vraiment à un sentier. Ne serait-on pas sorti du circuit ?
- Mmm, oui c'est vrai que c'est curieux. Normalement, on devrait se diriger vers ce col. Vous voyez, là-haut ? Là où il y a la croix.
- Merde... on rebrousse chemin ?
- Non, je pense qu'on peut retrouver le sentier sur la gauche.
- Oui, mais, il y a des murets à escalader...
- Et bien on va les escalader.
Pour montrer l'exemple, Sophie escalade un muret et attend dessus à quatre pattes :
- Vous venez ?



Alan arrive alors :
- Attend Sophie ! Ne bouge plus. Ce sont des murs de pierres et ça ne s'escalade pas comme ça. Tu peux tout faire ébouler sur toi. Ne bouge pas.
- Tu es sûr ?
- Certain.
Alan passe alors derrière elle pour examiner l'état du mur. En réalité, Sébastien voit qu'il scrute surtout les fesses de Sophie. Dans cette position, l'entrejambe du short remonte contre sa moule et Alan est certain d'apercevoir le bord des lèvres.



Sophie s'impatiente :
- C'est bon ?
- Attend. Derrière ça semble très stable. Je vérifie devant.
Comme il passe devant elle, il pose ses mains sur les pierres et appuie dessus pour contrôler la stabilité de l'assise. Sauf que Sophie remarque aussitôt qu'en faisant cela, il a les yeux perdus dans son décolleté.



Aussitôt, elle redescend de l'autre côté du mur :
- Putain, Alan ! Tu t'es bien foutu de ma gueule. Tout ça pour mater mes nichons ?
Sébastien, un peu dépité, ajoute en soupirant :
- Et ton cul...
- Salaud. Tu as toujours l'intention de baisser à nouveau mon short ?
- Dès que j'en aurai l'occasion !
Par réflexe, elle remonte le minishort, faisant involontairement de plus en plus sortir ses fesses.



Ils repartent en direction du muret suivant. Alan attend Sébastien pour lui dire :
- Je ne sais pas toi, mais la petite me fait sacrément bander avec son minishort... surtout depuis que je sais qu'elle n'a pas de culotte en-dessous...
- Arrête Alan, tu es vulgaire.
- Parce qu'elle ne te fait pas bander la petite. Tiens, regarde-la quand elle s'appuie au muret pour regarder de l'autre côté. Moi j'ai l'impression qu'on lui voit la moule, non ?
Sophie tourne la tête :
- Qu'est-ce que vous manigancez encore, tous les deux à chuchoter ?



Sébastien répond :
- Alan me faisait savoir qu'il admirait tes jambes et trouvait judicieux d'avoir choisi un short qui les mette aussi bien en valeur.
- Ah ? Merci Alan. Bon, les gars. Il faut escalader ça, mais juste derrière le mur, il y a un petit ruisseau donc, méfiez-vous, ça risque d'être un peu glissant.
Sébastien et Alan viennent la rejoindre. Sébastien se penche au-dessus du mur pour constater et Alan s'accroupit derrière Sophie pour admirer son entrejambe que le short dissimule si peu.



Sophie s'en rend compte et se retourne :
- Putain, mais c'est pas vrai ! Qu'est-ce que tu foutais accroupi, espèce de pervers ?
- Ah, mais non, tu te méprends. J'admirais tes jambes comme te l'a si bien expliqué Sébastien.
- Tu te fous de moi ?
- Oui bon, c'est vrai que j'admirais plus particulièrement le haut de tes cuisses...
- Pffff. Allez, escalade donc plutôt le muret au lieu de dire des conneries.
Sophie commence à enjamber le muret.



Regardant de l'autre côté Sophie exprime son inquiétude :
- Et assurez vos prises en redescendant parce que ça a l'air vraiment hyper glissant !
- Sophie, je te propose cette prise, si tu veux.
Sébastien hallucine en le voyant déboutonner son pantalon et extraire une formidable érection, exhibant vers la jeune fille la fameuse prise.



Sophie reste elle aussi subjuguée par cette vision inattendue et, ne faisant plus attention à ses prises, glisse et se retrouve par terre de l'autre côté du mur, dans la boue. Reprenant ses esprits, elle peste contre Alan qui rigole en l'observant par-dessus le muret :
- Putain, Alan ! T'es vraiment con !
- La surprise a été de taille, n'est-ce pas ma belle ?
- Pffff... quel connard...



Sébastien se dépêche de passer le mur et aide Sophie à se relever :
- Tu vois, je t'avais dit de ne pas lui proposer de venir...
Sophie ne relève pas, mais se remémore la raison pour laquelle elle voulait qu'Alan vienne : rendre un peu jaloux Sébastien. Et là, elle obtient l'effet inverse : Alan se révèle être un pervers narcissique et Sébastien un gentleman. Comment les remettre en compétition alors que le fossé entre eux est déjà insondable. C'est Alan qui vient lui donner l'idée pour progresser dans ce sens. Dès qu'il a passé le muret, il dit à Sophie :
- Désolé, Sophie. C'était juste pour rigoler... Qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?
- Trouve-moi de quoi me nettoyer un peu.



- Ok. Alors s'il y a un ruisseau ici, c'est sûr qu'il doit y avoir un cours d'eau plus important un peu plus bas.
Sébastien tend l'oreille et confirme :
- Alan a raison, j'entends le bruit de l'eau. Il suffit de descendre un peu.
Après quelques minutes, le trio arrive en vue du cours d'eau recherché. Sophie commence à déboutonner son short et dit :
- Super ! Les gars vous remontez m'attendre plus haut pendant que je me lave un peu.



Sébastien et Alan commencent à remonter, mais, rapidement, Alan fait demi-tour. Sébastien soupire :
- Alan ? Qu'est-ce que tu fous ?
- Je vais me rincer l'œil. Si elle se fout à poil dans la rivière, je veux voir ça.
Un peu contrarié, Sébastien se dit qu'il serait effectivement dommage de ne pas en profiter. Il suit donc Alan pour aller se cacher derrière d'épais buissons au bord de la rivière. Sophie a déjà retiré son débardeur et son soutien-gorge et elle est en train de retirer son short, leur offrant une vue parfaite sur sa somptueuse croupe.



Alan murmure :
- Et voilà... je rebande. Tu ne devais pas t'ennuyer quand tu étais avec elle.
Sébastien ne répond pas, mais il se dit qu'il la trouve encore plus attirante maintenant qu'ils ne sont plus ensemble. Alan se glisse une main dans le short et se masturbe sans la moindre pudeur tandis que Sophie descend nue dans la rivière pour se laver. Elle se frotte toutes les parties boueuses jusqu'à ce que sa peau soit bien propre. Les garçons notent avec plaisir que l'eau fraîche fait tendre ses mamelons. Sébastien sent soudain le regard de Sophie dans leur direction et il se recroqueville derrière les buissons.



Il chuchote :
- Merde... elle nous a vus ?
- Je ne pense pas. Mais elle sait parfaitement qu'on est là, ça, j'en suis certain.
Sébastien se dit qu'Alan a sans doute raison et il est un peu vexé de se dire qu'Alan semble mieux la connaître que lui. Effectivement, Sophie semble prendre beaucoup de temps pour se laver et déambuler dans l'eau, se dévoilant sans réserve.


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Alan demande :
- Tu crois qu'il faut qu'on la rejoigne ?
- Certainement pas ! Elle nous a demandé de...
- T'es vraiment trop coincé du cul toi.
Alan sort de derrière le buisson et se montre à Sophie qui sursaute.
- Te voilà toute propre. Tu veux un coup de main pour te sécher ?
- Alan ? J'aurais dû m'en douter... Et tu veux me sécher avec quoi, gros malin ? Tu as une serviette, peut-être ?



- Avec ma langue, ma belle. Juste avec ma langue.
- Pfff... Abruti.
- Ou sinon tu continues la randonnée à poil et ça sèchera en marchant ?
Sophie ne répond pas et regagne le bord de l'eau. Elle attrape son short encore sale et le renfile.



- Pour le peu de tissu qu'il y a, ça ne va pas changer grand-chose si je me rhabille.
Une fois le short enfilé, elle remet son soutien-gorge puis son débardeur. Tournant le dos à Alan, elle lui demande :
- Et Sébastien, il mâte aussi ou bien il faut remonter le chercher ?
Un peu penaud, Sébastien sort de sa cachette :
- Désolé, j'ai suivi bêtement Alan.
- Oui... tu es un suiveur. Maintenant, c'est moi que tu vas suivre, car on va longer le ruisseau pour regagner la route en bas et rentrer au gîte.


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Comme Sophie avance à bonne allure, les garçons suivent tant bien que mal derrière elle. Alan n'a plus l'occasion ni de la mâter, ni de prononcer quelques mots salaces. Au bout d'une bonne demi-heure de marche épuisante, ils arrivent enfin en vue du gîte. Sophie se tourne vers les garçons :
- J'espère que vous avez apprécié mon sens de l'orientation ?
Alan sourit :
- Oui et on a apprécié beaucoup d'autres choses qui ont éveillé nos sens...
- Je n'en doute pas, Alan. Si ça ne vous dérange pas, je vais prendre ma douche. Promis, je ne serai pas longue.



La petite troupe regagne alors le gîte où tout semble être calme. Ils retrouvent la table du petit déjeuner dans l'état où ils l'avaient laissée, signe que Georges et Linda dorment encore. Quand Sophie monte, Alan lui dit :
- Je te conseille la douche du rez-de-chaussée, car dans celle du haut, l'eau chaude met du temps à arriver.
- Merci pour ta prévenance Alan. Cela me touche.


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