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Ô phallus désiré, Tu es beau quand tu bandes ! Et ma bouche gourmande, Rêve de te sucer ! Enfonce entre mes lèvres Ton gland décalotté. Je sais, par mes baisers, Faire monter la fièvre ! Je te sens qui durcit Entre langue et palais. Je crois que tu te plais Dans un si joli nid ! Te voici turgescent Et la joie me soulève Quand je songe à la sève Que va gicler ton gland ! Et quand jaillit en moi Le lait de ta jouissance, Ton exquise semence, Heureuse, je te bois ! Dès que tu te retires Je m'empare de toi, Te menant par mes doigts Vers de nouveaux délires ! Quelques instants plus tard, Sous mes folles caresses, A nouveau, tu te dresses, Fier comme un étendard ! Quelle que soit la porte Où tu choisis d'entrer, Toi seul sais me combler. Le plaisir nous emporte. Lorsque, toujours bandant, Tu arroses mon corps De ta tiède pluie d'or, C'est un enchantement. Tu étais un volcan, Tu as craché ta lave. A ton eau je me lave, Tu es source à présent. Je prends presque une douche ! Tu pisses sur mes reins, Tu inondes mes seins Puis tu remplis ma bouche ! Phallus qui fait ma joie, J'ai écrit ce poème Pour te dire que j'aime Tout ce qui vient de toi. |