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Voici une petite nouvelle qui m'a bcp émoustillée. J'espère qu'il en sera de même pour vous http://ledemondemidi.canalblog.com/archives/2008/08/06/30367930.html Piano et Saxo - 1ère Partie Des noces d'argent, 25 ans de mariage. Les "mariés" ont invité pour l'occasion une trentaine de personnes, familles et amis. Les deux enfants du couple, jeunes adultes de 21 et 24 ans sont là, bien évidemment, avec quelques-uns de leurs amis ce qui amène un peu de jeunesse à cette assemblée. Tous sont en tenue plutôt décontractée en cette belle journée d'été. Le repas est terminé. Chacun s'est installé pour faire une bonne sieste ou s'occuper tranquillement. Certains se sont affalés dans les fauteuils et canapés dans la fraîcheur du grand salon. D'autres se sont installés sur la grande terrasse, à l'ombre des parasols. D'autres encore sont étendus sur la pelouse, à l'ombre du grand tilleul. Quelques enfants courent après un ballon. Deux petites filles, des cousines, petits bouts de femmes, discutent éducation, santé, nourriture en changeant les vêtements de leurs poupées. Ils sont seuls ou en petits groupes. Des conversations se poursuivent, feutrées. Tout le monde est bien. Repu. Un peu étourdis, pour certains, par l'alcool et la chaleur. Les jeunes eux-mêmes semblent abattus. Pourtant, ils ont su mettre de l'ambiance pendant l'apéritif et le repas. Il s'approche du grand piano à queue qui trône dans un coin du salon, s'y assied et l'ouvre. Il plaque trois-quatre accords pour en tester la sonorité. Puis il monte et descend les gammes tout le long du clavier pour dégourdir ses doigts. Un temps de silence. Et il commence de la main gauche, sur les basses, à jouer en boucle une petite mélodie sur huit notes: dong, dong dong dong, dong, dong dong dong... Il se donne ainsi un rythme... Il crée un tapis musical... Puis sa main droite entre en action... D'abord, deux octaves plus haut, elle prend le même rythme et la même mélodie que les basses : ding, ding ding ding, ding, ding ding ding... Puis les doigts s'échappent, sortent du carcan, se lancent dans les aiguës, reviennent vers plus grave... Tandis que les basses poursuivent, comme une machine... dong, dong dong dong, dong, dong dong dong... Les notes s'envolent, les arpèges se succèdent, parfois en bels accords parfois en accords dissonants. Les graves ne sont plus qu'accompagnement, automatiques... Les aiguës s'enroulent autour... Le pianiste se laisse emporter par la musique qu'il improvise. Il est seul avec le piano, avec les sons... Il a fermé les yeux, écoute, cherche... Il vibre, il vit sa musique... Au milieu de ses notes, il ne se rend pas compte que des personnes se sont rapprochées silencieusement, l'entourent, l'écoutent, vibrent avec lui. Chacun a plongé dans cette musique qui provoque au fond de l'être des pensées, des images, des envies... Chacun s'imagine une scène, une histoire, un film... Soudain, deux notes venues d'ailleurs. Douces, cuivrées. Parfaitement accordées aux dong dong dong et aux ding ding ding... Le pianiste ne bronche pas, ne semble pas surpris, continue sa mélodie... Elle se tient debout derrière le pianiste avec son saxophone, légèrement sur le côté pour suivre des yeux les mains qui courent sur le clavier. Deux autres notes, comme pour s'échauffer... Puis, quelques tons au-dessus, l'instrument joue au même rythme la même mélodie que les basses du piano... doum, doum doum doum, doum, doum doum doum... Puis, à leurs tours, les notes du saxophone s'envolent, prennent leur indépendance, se détachent du thème des basses... Elles ne se heurtent pas à celles du piano, ne les imitent pas non plus, non, elles les appuient, leur donnent du relief... Elles les épousent. Les basses continuent et les aiguës s'affirment. Alors le saxo se fait plus doux, devient accompagnement, support... Puis c'est le saxo qui s'affirme et alors le piano se fait discret, à leurs tours, les aigües deviennent accompagnement. Tandis que les basses continuent inlassablement leur mélodie sur le même rythme... dong, dong dong dong, dong, dong dong dong... Tour à tour les instruments prennent le dessus et l'autre se fait douceur... Lui et elle ne se sont jamais regardés. Ou du moins, lui ne s'est pas retourné pour la voir. Mais elle, si au début elle regardait ses mains jouer sur les touches d'ivoire, joue maintenant les yeux fermés. Lui aussi a les yeux fermés. Tous les deux concentrés sur les notes qu'ils impulsent à leurs instruments. Mais tous les deux parfaitement accordés. En communion profonde. La musique devient plus puissante, les notes s'enroulent de plus en plus fortes, de plus en plus hautes, de plus en plus rapides... Et puis il n'y a plus qu'une seule note aiguë du piano qui se répète inlassablement, pendant plus d'une minute, très forte, tandis que les basses, toujours au même rythme, avec la même mélodie sont fortissimo et les notes du saxo se succèdent, glissent, donnant l'impression d'une tempête, d'une tornade... Tout s'arrête doucement. Descente et arrêt des aiguës... Descente du saxo qui vient au niveau des basses du piano et s'accordent à leur mélodie et à leur rythme... De plus en plus doucement. Une dernière note. Une autre. Plus rien. Silence... Il a gardé ses mains sur le clavier. Elle a gardé son instrument en bouche, ses doigts sur les clés. Ils se détendent l'un et l'autre. Leurs épaules s'affaissent. Les personnes massées autour d'eux poussent aussi ensemble un grand soupir comme si chacun avait été tendu et avait retenu sa respiration pendant un long moment... Et enfin, ils applaudissent. Alors les deux musiciens semblent reprendre contact avec la réalité. Ils ouvrent les yeux, sourient... Il se lève de son siège et se retourne. Il la prend par l'épaule, la serre contre lui et dépose un baiser sur son front. - Merci. Vous avez été superbe. - Non merci à vous. C'était super, oui... - On va boire quelque chose ensemble ? - Volontiers. Elle repose son instrument dans sa mallette posée par terre. Il ferme le piano. Ils ne font pas attention aux autres. Ils sont comme seuls. Encore, semble t'il, plongés dans leur musique. En se dirigeant vers la table sur laquelle sont disposés verres et bouteilles, il lui souffle : - Vous m'avez troublé avec votre saxo... - Ah bon ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? - Servons-nous et allons parler quelque part... Elle se sert un grand verre de coca et il prend une canette de bière. Et ils vont s'asseoir dans une balancelle, à l'ombre d'un parasol, sur la terrasse. Il ne peut s'empêcher de la regarder : une belle jeune fille, aussi grande que lui, fine, le teint mat, les yeux noirs, les longs cheveux noirs également. Elle est vêtue d'une petite robe légère dont le décolleté laisse apercevoir le haut de ses deux seins et qui lui arrive à mi-cuisses. De longues jambes. - Comment vous appelez-vous ? - Ludivine. Mais vous pouvez me dire tu. - Ok. Mais toi aussi tu me dis tu. Moi c'est Alexandre mais on m'appelle Alex. Et tu es qui ? - Je suis une grande amie de Coralie, la fille de... - Oui, je connais bien Coralie. Je l'ai presque vue naître ! Vous avez 24 ans, comme elle ? - Oui ! Et v... et toi ? Tu es de la famille ? - Non. Comment te dire ? Je suis un ex-amant de la maman de Coralie. - Ah ?... - Mais je te rassure. On avait 15 ans tous les deux... Ca fait donc presque 40 ans !... - Vous avez 55 ans ? Vous les faîtes pas ! - Merci, flatteuse !.... Ca a duré un petit temps notre relation. Deux-trois mois, je crois... C'était plus qu'un simple flirt, si tu vois ce que je veux dire... Elle a été la première fille avec qui j'ai couché. Et j'en garde un merveilleux souvenir... Mais je sais que ce n'est pas réciproque. Comme tous les garçons de cet âge, j'avais surtout hâte d'avoir mon propre plaisir sans trop m'occuper du sien... Il rit mais il cache derrière ce rire une certaine nostalgie. - Et tu es resté en lien avec elle depuis ? - Ah non ! Pas du tout. On s'est perdu de vue. On a fait nos études chacun de notre côté, elle à Grenoble, moi à Bordeaux. Et à la fin de mes études, je suis devenu très ami avec un garçon. Une vraie amitié et on ne s'est pas perdu de vue. Et un jour, il m'a annoncé qu'il était amoureux. Et il m'a invité à son mariage. C'était il y a 25 ans. Et un an après, est née un charmant bébé, une fille qu'ils ont appelée Coralie. - C'est pas vrai ? C'est vraiment marrant. Le monde est petit... Ils rient ensemble. Justement, les parents de Coralie, les héros du jour, passent par là... - Salut les artistes. Bravo ! C'était très beau tout à l'heure. Très prenant. A croire que vous aviez répété pendant des semaines avant... Pourtant vous ne vous connaissiez pas ? - Merci. Non, on ne se connaissait pas. Mais nous sommes en train de faire connaissance. - Pour jouer comme cela, il faut une sacré complicité, non ? - Ben oui, sans doute ! On s'est trouvé. - C'est une musique que vous connaissiez ? Ludivine et Alex rient ensemble. - Pas du tout ! Improvisation pure ! - Et bien bravo ! Vous vous êtes retrouvés sur la même longueur d'ondes ! - Oui. Peut-être avions-nous les mêmes pensées, nous faisons-nous le même film... Quoique j'en doute ! - Ah bon ? Et quel était ce film que tu te faisais en jouant, Alex ? - Ah ça !... je ne peux te le dire... C'est un secret. Que je peux éventuellement partager avec Ludivine, ma complice du moment... Si elle me le demande... - Et bien alors, je te le demande... - Je ne peux te répondre maintenant... Je te dis que c'est un secret... - D'accord ! On a compris ! On vous laisse tous les deux avec votre secret. A tout à l'heure. Vous nous rejouerez bien quelque chose... Et le couple s'éloigne les laissant seuls tous les deux. Alex les regarde partir, songeur. Il dit tout bas à Ludivine : - Malgré son âge avancé, le même que le mien, elle est encore bien foutue cette femme, non ? - Ohhh ! Choking ! dit en riant la jeune fille. Tu ne vas quand même pas piquer la femme de ton ami !... - Non ! Je ne lui ferai pas ça. Et il faudrait qu'elle le veuille aussi et ça, je sais que c'est pas possible. Ils sont trop fusionnels tous les deux... Ils restent un instant en silence. C'est Ludivine qui le rompt. - Maintenant que nous sommes seuls, tu peux me dire ce que c'était ton film quand tu jouais ? - Je ne sais pas... J'ai peur de te choquer... Ludivine prend un air coquin - Ah bon ?... C'était un film osé alors ? Mais dis-moi, j'aime les films osés !... Elle rit. - OK ! Mais tu me diras aussi. En fait, je pensais... à la maman de ta copine. Je pensais à mes 15 ans avec elle... Je la déshabillais, la caressais et lui faisais l'amour... Et je t'ai dit tout à l'heure que tu m'avais troublé c'est parce que ton saxo est arrivé au bon moment. Il représentait pour moi la femme dans toute sa splendeur, sa sensualité... Quelquefois je la dominais, quelquefois c'est elle qui me dominait. Et tu es parfaitement rentrée dans mon jeu avec ton instrument. Sans le savoir sans doute... Et la note haute à la fin que je répétais sans arrêt... c'était mon orgasme. Et ce que tu jouais à ce moment me faisait aussi sentir la jouissance de la femme... Je ne devrais pas le dire à une jeune fille comme toi et tu vas me prendre pour un vieil obsédé lubrique mais j'ai failli jouir à ce moment là... pour de vrai. Un silence s'installe entre eux. Ils se regardent dans les yeux, fixement. Ludivine ne cille pas. Elle ne semble ressentir aucune gêne de ce que lui a dit Alex. Lui, par contre, regrette de s'être ainsi et si vite livré. Elle va penser que je la drague. Elle est si belle, elle semble si innocente... La voix un peu enroué, il finit par dire : - Je t'ai choquée. Pardonne-moi. - Non, tu ne m'as pas choquée... Parce que moi j'avais aussi un rêve sensuel en jouant. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai ressenti ce que tu ressentais, parce que ta musique était tellement transparente... Je n'aurais jamais osé te le dire si tu n'avais pas parlé le premier. Ce n'étais pas aussi précis que toi mais je m'imaginais nue dansant avec un garçon ou avec une fille... Ca changeait... Nos corps se frôlaient, se caressaient, se mélangeaient... Et j'ai bien ressenti ton orgasme à la fin... J'étais aussi proche du mien. J'étais trempée... Epuisée... Nouveau silence et cette fois c'est Alex qui le rompt en se forçant à prendre un air détaché comme si rien ne s'était dit ou du moins rien d'une telle intimité : - Bon ! Et bien voilà qui est dit. On a inventé tous les deux la musique pornographique ! Ils rient. Mais rient jaunes. Ludivine demande : - Tu crois que les autres ont compris cela aussi ? - Va savoir. Certains, peut-être. D'autres n'ont rien ressenti du tout. Tu sais que la musique agit différemment sur chacun... Nous qui la pratiquons ressentons des choses que les autres ne ressentent pas... Après ces aveux, ils sont un peu gênés l'un et l'autre et ne savent plus quelle attitude avoir l'un envers l'autre. Alex remarque maintenant les seins de Ludivine et a le regard hypnotisé par eux... Et ses jambes, ses cuisses nues sur lesquelles il voudrait poser la main... Mais ce n'est pas possible, pas ici devant tout ce monde... Il a envie de faire l'amour avec elle et il bande. Mais c'est une inaccessible étoile comme le chante Brel. Elle est si jeune, que voudrait-elle faire l'amour avec un homme qui pourrait être largement son père, qui a trente ans de plus que lui ? Ludivine, de son côté, a remarqué le gonflement de la braguette d'Alex. Elle n'est pas non plus insensible à cet homme, à sa sensualité, à sa douceur... Il a beau être vieux (il a plus du double de mon âge!), il est encore bel homme, ses yeux bleus, ligne svelte, presque pas de cheveux blancs... Mais que ferait-il de ce qu'il doit considérer comme une gamine ? Il est attiré par la mère de Coralie ! C'est de son âge. Il est équilibré, lui. Pas comme elle qui a parfois fort envie de faire l'amour avec des hommes qui ont l'âge de son père. La gêne devient palpable. Heureusement Coralie arrive vers eux toute joyeuse, pleine de malice. - Ah ! Vous êtes là, les amoureux ! Non, je rigole. Les artistes ! Je vous cherchais. Vous venez nous faire danser avec votre musique. C'était si beau tout à l'heure... J'avais envie de bouger. - De bouger ? - Oui, de danser. ! Pourquoi ? Ca vous surprend ? Vous me regardez comme si j'avais dit une bêtise. - Non, c'est bien que tu aies eu envie de danser. Tu aurais du ! On y va, Alex ? - OK, on y va... Coralie repart en courant. Pendant qu'ils se lèvent et se dirigent vers le salon, Alex souffle à l'oreille de Ludivine : - On est sage cette fois-ci. On prend des airs connus et on les fait danser puisque c'est ce qu'ils veulent... - Oui, compris. Alex s'installe au piano et commence à jouer Let it be... Ludivine prend son saxo, le chauffe et le rejoint... Les instruments sont parfaitement accordés... Tantôt c'est l'un d'eux qui joue le thème des Beatles, l'autre l'accompagnant, tantôt, c'est l'inverse... Parfois, ils s'échappent, improvisent mais ça reste sage et ils reviennent vite à l'original... Ensuite c'est Ludivine qui commence La vie en rose de Piaf rejointe par le piano... Ils jouent ainsi un bon moment, très sagement. Une fois ils ont ensemble déliré sur la Marseillaise ce qui a fait beaucoup rire l'assistance qui scandait le rythme en tapant dans leurs mains. Cette fois, Ludivine s'est mise face à Alex, devant la fenêtre. Parfois, ils se regardent intensément dans les yeux... pleins de désir. Aucun des deux n'ose se dire la signification de ce regard qu'ils devinent, tant ils pensent cela tellement improbable. Le soleil descend. Soudain, entre les branches d'un arbre, un rayon de soleil se pose dans le dos de Ludivine. Par transparence, Alex la voit nue, dans ses sous-vêtements blanc, auréolée de lumière. Cela ne dure qu'un instant car, en jouant, la jeune fille ne tient pas en place... Il la regarde intensément, se tord le cou pour essayer de se remettre dans l'axe... Peine perdue... Lorsqu'ils arrêtent de jouer, Ludivine est happée par Coralie et son frère et leurs copains. Quelqu'un a mis un disque sur la chaîne et toute la jeunesse se dandine au milieu de la pièce. Alexandre voudrait regarder ce corps de la fille bouger, se frotter aux autres corps, se tendre, s'enrouler... Quelle grâce. Mais à son tour il est happé par le maître de maison qui lui propose de venir prendre un apéritif sur la terrasse... Plus tard, un buffet est servi, fait des restes du midi. De toute façon personne n'a très faim... Impossible de se rapprocher, chacun pris dans le cercle de ses pairs. Au milieu de ces adultes qui lui parlent travail, politique, sport, Alex cherche continuellement du regard la jeune fille. Et souvent, il croise son regard alors qu'elle s'amuse avec les garçons et les filles de son âge... Alex est désespéré. Il va falloir qu'il pense à reprendre la route et il n'aura pas la possibilité de retrouver un moment d'intimité avec Ludivine qui est devenue obsédante. Mais c'est alors que se produit un miracle qu'il n'avait pas même rêvé. - Alex !... C'est Coralie qui l'appelle. Elle vient vers lui accompagnée de sa mère et de Ludivine. - Alex, tu habites bien à Tours maintenant ? - Oui. Je vais partir maintenant. J'ai deux heures de route et je n'aime pas trop conduire la nuit. Pourquoi ? - Tu pourrais prendre Ludivine avec toi alors ? Elle habite aussi à Tours... - Quoi !... - Ca t'embête ? Vous pourrez ainsi parler musique. Elle te jouera du saxophone pour t'empêcher de t'endormir. Alex fait un effort énorme pour ne pas montrer son trop plein de joie. - Non, non, ça ne m'embête pas. Si elle veut bien... Ludivine est très calme. - Oui, je veux bien. Merci ! Comme ça je n'aurais pas à prendre le train demain matin de très bonne heure... Si ça ne vous dérange pas. - Pas le moins du monde, mademoiselle. Avec grand plaisir. Dix minutes plus tard, ils s'installent dans la voiture. Coralie et ses parents les ont accompagnés. Remerciements pour l'excellente journée, embrassades... Quand ils sont assis, qu'Alex met le contact, la maman de Coralie se penche vers Ludivine par la fenêtre ouverte : - Ecoute moi bien, ma petite. Fais attention à cet homme. C'est un rapace, un mangeur de femmes, un obsédé, un satyre... |