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Piano et Saxo - 2ème partie et Epilogue Ils roulent un moment en silence, chacun perdu dans ses pensées. Tous les deux sont émus de se retrouver ainsi dans l'intimité de la voiture. Chacun se demande comment amener la conversation, tout simplement comment la mener, quelle attitude avoir pour que le voyage se termine comme ils le rêvent l'un et l'autre : se serrer dans les bras l'un de l'autre et faire l'amour... Alex a très envie de tenir ce jeune corps de femme contre lui, de caresser ses petits seins entraperçus, ces longues cuisses fines qui sont toutes proches des siennes... Ludivine a envie de se blottir contre ce corps d'homme, de sentir son sexe en elle. Il est rassurant, il semble doux... Mais tous les deux pensent que c'est impossible. Trente ans de différence ! Aucun des deux ne veut choquer l'autre en le provoquant, en lui faisant des avances qui pourraient être mal prises. Ludivine ne veut pas qu'Alex la considère comme une traînée qui va avec le premier venu même s'il a le double d'âge. Alex ne veut pas que Ludivine prenne au premier degré la boutade de la maman de Coralie, qu'elle le prenne pour un obsédé et un insatisfait qui rêve sur les jeunes filles... C'est finalement Alex qui rompt le silence : - Il ne faut pas croire tout ce que dit la maman de Coralie. Quand elle dit que je suis un mangeur de femmes, un obsédé et tout ça, c'est pas tout à fait juste... - J'ai bien compris que c'était une boutade. Mais il doit y avoir un peu de vrai quand même, non ? - Bof !.... - Tu es marié ? Alex reste en silence un moment. Que dire à cette toute jeune fille ? Finalement, l'obscurité qui gagne la voiture lui donne du courage. - Tu veux que je te raconte mon histoire amoureuse ? Ok ! Mais à condition qu'après tu me racontes la tienne. D'accord ? - Oh, tu sais la mienne... Je suis plus jeune et il n'y a pas grand chose à raconter. Mais d'accord ! - On se dit tout alors. Le jeu de la vérité... Il rit. Mais il rit seul et un peu jaune. Histoire de se donner une contenance et paraître détaché. - Je fais vite en passant les détails. Il y a donc eu la maman de Coralie, j'avais 15 ans. Avant j'ai eu quelques flirts : des baisers, se prendre par la main, parfois une main qui se posait sur un sein à travers le pull ou sur les fesses... Rien de plus. Elle, elle a été la première avec qui j'ai fait l'amour pour de vrai, dans un lit, nus tous les deux. Tous les deux nous l'avions voulu... C'était chez moi la première fois... Et puis d'autres fois, toujours en cachette... Une seule fois on a pu passer la nuit ensemble chez elle, pendant l'absence de ses parents. J'avais raconté je ne sais plus quoi à mes parents. Et puis les vacances sont arrivées et elle a déménagé. Alors on s'est perdu de vue... Et ça a été un vrai chagrin d'amour pour moi parce que je crois que je l'aimais vraiment, pas seulement ses seins et son cul ou faire l'amour avec elle... Elle, je ne sais pas ce qu'elle a ressenti et ce qu'elle éprouvait à mon égard. Je n'ai jamais osé le lui demander depuis qu'on s'est retrouvé... Après j'ai eu quelques autres filles mais c'était surtout pour faire l'amour, baiser... Des coups d'un soir, quoi !. Et puis un jour j'ai rencontré une fille et on a eu le coup de foudre réciproque. On s'est marié vite, on avait 22 ans. On est resté ensemble pendant 10 ans et on s'est séparé. Faut dire que j'avais commencé à aller voir ailleurs de temps en temps. Et quand elle s'en est rendu compte, elle a fait pareil... Je ne pouvais pas lui en vouloir. A la fin, on passait chacun presque plus de temps dans les bras de quelqu'un d'autre que son conjoint ! Alors on s'est séparé. Ca allait bien, on ne pouvait pas avoir d'enfants. A cause de nous deux... Et puis après j'ai vécu avec d'autres femmes. Pendant un an, trois mois, trois jours... Ca dépendait... Et puis des périodes où j'étais seul, plus ou moins longues. En ce moment, je suis seul depuis trois mois... Voilà, tu sais l'essentiel. A toi. - Oh, moi !... Ca va être rapide. La première fois que j'ai fait l'amour, enfin, si on peut appeler ça comme ça, j'avais 15 ans et lui 16. Il était mignon, on s'aimait bien. Un jour on était parti se balader en vélo, on s'était arrêté au bord d'un petit ruisseau, l'herbe était douce... Très bucolique, tu vois ! On s'est embrassé. Il me tâtait les seins. Il a glissé une main sous la jupe, je me suis laissée faire. J'avais envie de faire l'amour avec lui. Il l'a compris. Il m'a bousculée dans l'herbe, il a relevé ma jupe, enlevé... arraché plutôt, ma culotte, il m'a écarté les jambes, s'est débraguetté et hop !, directement dans le trou ! Sans préliminaire. Il m'a fait mal en me pénétrant, beaucoup plus mal en me déflorant et il a joui. Deux secondes, ça lui a pris. Il est resté sur moi une dizaine de secondes pour reprendre son souffle en m'écrasant de tout son poids, il s'est retiré et s'est reculotté ! Terminé. J'ai même pas vu sa quéquette !... J'en chialais de douleur, de honte et de déception. Il m'a demandé pourquoi je pleurais. Et il me dit que c'était super et que pour lui c'était la première fois qu'il faisait ça !... Je ne l'ai plus jamais revu après ou du moins je faisais tout pour l'éviter. Il se demandait pourquoi, le con !... Il m'a sérieusement dégoûtée des garçons. La fois suivante, j'avais plus de 17 ans. Là, ça a été très différent. J'ai vraiment joui avec un garçon... Ca a duré plusieurs mois, on se voyait au moins une fois par semaine. Et puis on s'est perdu de vue. Et puis après, des coups d'un soir aussi, avec plus ou moins de bonheur, deux ou trois qui ont duré un peu plus... J'ai jamais habité avec un mec et je n'en ai pas envie pour le moment... - Et maintenant ? - Comme toi ! Célibataire. - Ca te manque ? Le cœur de Ludivine bondit. Peut-être un porte d'entrée ? - Oui. J'ai envie d'un vrai homme qui me prenne dans ses bras et me fasse jouir toute la nuit. Mais Alex ne saisit pas la perche. - Et avec des filles, tu as été ? Ludivine force son rire. - Ah c'est bien un fantasme d'homme ça ! Voir deux femmes ensemble... Oui, et j'ai aimé. Voilà, tu sais tout. - Raconte. - Tu es bien curieux. - On s'était dit qu'on se disait tout. - Tu m'as tout dit, toi ? - Presque... - Presque... Bon ! Après tout c'est un bon souvenir alors je veux bien te raconter. J'avais 16 ans. Elle 25. C'était - c'est toujours d'ailleurs- ma tante. La petite sœur de mon père. Je l'aimais bien. Parce qu'elle était jeune, gaie, on avait les mêmes goûts en musique, ciné... Et j'adorais sa manière de s'habiller. Elle m'a invité à venir passer 8 jours de vacances chez elle à Paris. J'étais folle de joie. D'autant plus que je ne connaissais pas Paris. Elle est venue me chercher à la gare en milieu d'après midi et nous avons été directement chez elle. Et elle m'explique qu'elle veut faire du shopping avec moi le lendemain mais il faut avant qu'elle fasse de la place dans son armoire et elle veut donc me faire essayer ses vêtements pour me les donner. Elle habitait un tout petit studio, je le savais, elle m'avait prévenue. On devrait dormir dans le même lit, un clic-clac qu'elle ferme tous les matins et ouvre tous les soirs. Un tout petit coin cuisine. Une cabine de douche vitrée dans un coin. Seuls les WC étaient dans une pièce à part... tout juste la place de s'y asseoir. Au 6ème étage avec vue imprenable sur les toits de Paris. Nous avons passé le reste de l'après-midi à vider son armoire. J'étais en petite culotte et soutien gorge et j'essayais robes, jeans, shorts, chemisiers, tee-shirt, pull, vestes... On rigolait comme des petites folles. A la fin, j'avais une pile énorme par terre qu'elle me donnait. J'ai du acheter un grand sac le lendemain pour tout ramener chez moi. Quand on a eu fini, elle me dit quand même que j'avais des sous-vêtements ringards et qu'elle m'en achèterait le lendemain... Et elle me montre quelques uns des siens... Et puis, elle a sorti un plan de Paris et on a fait le programme des jours suivants : les grands magasins, le Louvre, bien sûr, Notre Dame et tout le reste... On est descendu manger dans un petit restaurant chinois en bas de chez elle... Et quand on est remonté, les choses sérieuses ont commencé et j'avoue qu'au début j'étais dans mes petits souliers... Elle me dit qu'elle va prendre sa douche. Et elle commence à se déshabiller devant moi... C'est vrai qu'il n'y avait pas d'autre place et de toute façon la douche est à la vue de tout le monde ! Dieu que je l'ai trouvée belle, nue. J'étais gênée mais je la regardais... Ses seins... Ses fesses... ses longues cuisses... Et son sexe parfaitement épilé. Pendant qu'elle se douchait, je faisais semblant de regarder la carte de Paris mais je n'en perdais pas une miette... Et puis elle est sortie, s'est essuyée... Et m'a dit "A ton tour !"... Ouh la la ! J'avais pas envie... J'étais gênée. Pas l'habitude de me mettre nue comme ça devant quelqu'un... Mais bon, fallait bien y aller. Et puis j'étais assez fière de mon corps... Mais quand même. Je me suis déshabillée en lui tournant le dos... De temps en temps, je la regardais, elle ne s'occupait absolument pas de moi. Toujours nue, elle était en train d'ouvrir le lit... Quand j'ai eu fini, je me suis retrouvée face à elle. Toujours nue. Assise sur une chaise, jambes allongées et écartées... J'avais pleine vue sur son sexe... Et elle me regardait. "T'es pas mal comme fille" qu'elle me dit en rigolant. "Mais t'as gardé ta foufoune... T'as pas envie que je te la rase... Regarde-moi... Je t'assure, on est mieux, plus à l'aise..."... J'ai hésité mais elle était un peu insistante et je me suis laissée faire sans que ça me déplaise vraiment... Elle m'a rasée. Je t'avoue que j'ai eu un certain plaisir quand elle a posé sa main sur mon sexe pour raser entre mes lèvres et le haut de mes cuisses... Et puis on a été se coucher. Elle m'a empêchée de prendre ma chemise de nuit... "Je dors toujours nue, tu vas voir, on dort mieux..." En plus, il faisait chaud... Quand la lumière a été éteinte, on était toutes les deux sur le dos. Elle me demande si j'ai déjà fait l'amour avec un mec... Je lui raconte ce que je t'ai raconté tout à l'heure, c'était mon expérience unique à l'époque. Elle me demande alors si je me caresse. Je me sens rougir dans l'obscurité mais lui dit oui. Ce qui était vrai... et l'est toujours d'ailleurs. Et elle me dit qu'elle se masturbe tous les soirs avant de dormir. Et elle ajoute "Tu vas voir, sans poils, c'est beaucoup mieux...". Et je la sens qui commence à se caresser. Alors timidement j'ai glissé ma main vers mon sexe et j'ai commencé aussi à me caresser... On s'est caressé comme ça, côte à côte, sans s'occuper de l'autre.... De temps en temps, nos cuisses se frôlaient... On a joui presque ensemble. Quand on a eu fini, elle a pris la main avec laquelle je m'étais faite jouir, elle l'a sentie et léchée... Et elle m'a serrée contre elle, nos seins se frôlant, elle me caressait le dos, le haut des fesses... J'étais bien mais n'osais pas lui rendre ses caresses. Et je me suis endormie ainsi. Quand je me suis réveillée le lendemain, elle était déjà debout en train de préparer le petit déjeuner. Et on n'a pas reparlé de tout ça... Pas un geste équivoque dans la journée... Quand on s'est couchée le soir, nues bien sûr, elle me demande si j'ai déjà fait l'amour avec une autre fille. Et elle me demande si j'ai envie d'essayer... J'attendais cela. J'ai dit un grand oui... Et elle a commencé à me caresser... J'étais timide au début mais j'ai fini par oser aussi... Et ça a été sublime !... On a essayé plein de positions, dessus, dessous, tête-bêche, en ciseaux... On se caressait avec nos mains, nos bouches, nos sexes, nos seins... Et ainsi tous les soirs... Ludivine se tait. - Et bien !... Je sens que tu as aimé. Et après, tu as eu d'autres aventures féminines ? Et ta tante, tu l'as revue ? - Oui, je l'ai revue. Mais il ne s'est rien passé. J'avais des mecs et elle... elle s'est mariée. Sinon, aucune autre fille... Si ça se présente, je verrais... Le silence s'installe dans la voiture. Ils approchent de Tours et ils sentent l'un et l'autre que se rapproche l'heure de la séparation... Chacun avec son envie qu'il n'ose avouer à l'autre. - Tu es attendue ce soir, Ludivine ? La voix d'Alex est éraillée. Il a parlé tout bas comme s'il ne voulait pas qu'elle entende... Ludivine avale sa salive avant de répondre par la négative. - Ludivine... Silence. - Oui ? - Je... Non... Si... J'ai très envie de faire l'amour avec toi... Non, je n'aurai pas du te dire ça. Tu vas me juger, me traiter de salaud... Non, je n'ai rien dit. Il se force à rire. - Depuis le début, je te l'ai dit. Avec ton saxo... Tu me troubles... Tu me fais dire n'importe quoi... - Parce que tu n'as pas envie ? - Non... Si... Bien sûr... Comme tous les hommes quand ils voient une belle femme comme toi. Et tous les vieux de mon âge avec une jeune midinette bien foutue... - Parce que moi j'ai envie aussi. La voix de Ludivine est très posée, très calme. - Tu es sûre ? - Oui ! - Mais je suis trop vieux pour toi ! Trente ans !... - Ah bon ? Alors je ne veux plus... - Si... - Faut savoir !... Ils rient de bon cœur. - On va chez moi alors ? On y est dans dix minutes... - Où tu veux... - J'ai un piano. Tu prendras ton saxo ! Ils se font face au milieu du grand séjour, debout sur l'épais tapis, les bras le long de leur corps. Ludivine a été agréablement surprise par le dépouillement de cette salle. Un piano à queue dans un coin. Un grand canapé en face. Une table ronde avec quatre chaises dans un autre coin. Murs blancs avec quelques gravures liées à la musique. Trois petits guéridons sur lesquels sont posées des lampes qu'Alex s'est empressé d'allumer en entrant. Une étagère avec quelques livres. Et ce grand espace au milieu. Ils se regardent intensément. Ni l'un ni l'autre ne veut donner l'impression de se précipiter comme un rapace sur sa proie. Ils sont tout en retenue. Chacun pense à sa chance que l'autre veuille de lui, attende de lui de la jouissance partagée. Ils repensent l'un et l'autre à ce qu'ils se sont dit depuis qu'ils se connaissent, à toute cette sensualité partagée, à ces confidences murmurées... Comment ont-ils osé aller aussi loin avec cette personne qu'ils connaissent à peine mais ont cependant l'impression de connaître dans la plus profonde intimité. Ils ne le regrettent pas bien sûr puisqu'ils sont là, face à face, plein de désir et sachant l'autre également plein de désir. Et ils savent que dans un instant... D'un même mouvement, ils s'approchent l'un de l'autre et, enfin, s'enlacent. Enfin le corps désiré contre le sien. Enfin ces bras qui se referment sur soi. Tout de suite leurs lèvres se collent, s'ouvrent et commence la danse des langues tantôt dans une bouche, tantôt dans l'autre... Elles se caressent, s'enroulent... Elles miment le coït tant attendu, tant espéré... Commence aussi la danse des mains qui glissent le long du corps collé au sien. Elles explorent, contournent, empoignent les formes désirées : les seins, les fesses, les épaules, les bras... Sans trop attendre, Alex descend la fermeture éclair de la robe dans le dos de Ludivine. Il écarte les deux pans de tissus et s'attarde à dégrafer le soutien-gorge... Il s'écarte pour laisser les deux vêtements glisser vers le sol. Adeline s'écarte aussi pour accompagner le mouvement. Dans le même geste, elle fait glisser sa culotte le long de ses jambes. Alex ne perd pas de temps et ouvre sa chemise. Se redressant, la jeune femme ouvre le ceinturon de l'homme, descend le zip et fait glisser ensemble vers le bas pantalon et shorty. Lâché par l'élastique le sexe tendu jaillit comme mu par un ressort et claque contre le ventre. Les voilà de nouveau face à face. Nus. Ils se regardent intensément... Alex est fasciné par la finesse du corps de la jeune fille, par la taille et la forme de ses seins, par ses longues cuisses, par son pubis parfaitement épilé. Il a une pensé pour la tante de Paris ! Ludivine est tout autant fascinée par le corps de l'homme : ses épaules puissantes, sa poitrine velue, son ventre plat, ses cuisses musclées. Et ce sexe dressé... De nouveau ils se collent l'un à l'autre, s'enlacent. Leurs lèvres se soudent encore. Recommence la danse des langues et des mains. Ludivine ondule du bassin pour faire rouler le vit coincé entre leurs deux ventres. Elle caresse les biceps de l'homme qui l'étreint... Elle caresse la toison de sa poitrine de la pointe de ses seins... Alex est émerveillé de tenir un tel corps entre ses bras. Il avait oublié la douceur et la souplesse d'une peau jeune, la fermeté des jeunes seins, des jeunes fesses... Il est surpris qu'un tel corps lui soit ainsi offert, qu'une si jeune femme ait envie de son vieux corps... Doucement, sans lâcher ses lèvres des siennes, il la pousse vers le canapé. Il la fait asseoir, lui écarte doucement les jambes et se met à genoux par terre entre elle. Il glisse sa main sous les fesses rondes, sous les cuisses longues et il plonge son visage vers ce sexe ouvert et humide qui s'offre à lui. Il le lèche, l'embrasse , le lappe... De la langue, des lèvres, il titille le clitoris qu'il a trouvé sans difficulté... Sa langue pénètre autant qu'elle peut entre les lèvres. Ludivine se laisse faire, accepte cette caresse, cherche toutes les sensations qu'elle provoque au fond de son corps. Elle se contente de caresser la tête et la nuque de l'homme. Elle est gagnée par une douce chaleur... Une onde de plaisir la gagne... Alex la pénètre d'un doigt, tout en continuant de la sucer... Le doigt va et vient entre ses muqueuses. L'autre main court sur son corps, de sa cuisse à son sein... Elle fait bouger son bassin allant à la rencontre des caresses prodiguées... Elle respire de plus en plus fort... Elle ne pense à rien d'autre qu'à son plaisir qui monte, qui la remplit... Elle se raidit, elle serre le corps d'Alex entre ses cuisses... La bise devient tempête, ouragan puis c'est l'explosion qui l'électrise tout entière... Orgasme puissant, violent qui lui fait lâcher un petit cri... Lorsqu'elle a retrouvé son souffle, Alex dresse son visage vers elle. Elle se penche vers lui et ils échangent un profond baiser. Elle retrouve dans la salive d'Alex le goût de sa cyprine, sur son visage, sa propre odeur... Elle le tire par l'épaule, lui faisant ainsi comprendre qu'elle veut qu'il se remette à sa hauteur... Alors Alex se redresse, s'assied tout contre elle et la prend dans ses bras... Il lui caresse les épaules, ses petits seins pointus, son ventre et glisse la main vers son sexe mais elle ne se laisse pas faire cette fois. Elle veut lui rendre le plaisir reçu... Elle se met à genoux tout contre lui sur le canapé, saisit d'une main l'objet tant désiré, le phallus gorgé de désir... Elle le caresse, de haut en bas, de bas en haut... Elle aime en sentir l'épaisseur, la fermeté au creux de sa main. Elle dégage le gland en tirant la peau vers le bas et se penche en avant pour embrasser le bout ainsi dégagé avant de le prendre en bouche... Cette fois c'est Alex qui se laisse faire. Il se cale au fond du canapé, écarte les jambes pour qu'elle puisse aussi lui caresser testicules et périnée... Et il lui caresse le dos, les fesses d'une main, les seins de l'autre... Ludivine suce, tète, lèche le sexe... Elle n'en prend que le bout dans sa bouche ou alors le prend presque tout entier... Tout en jouant avec sa bouche, sa main continue à aller et venir le long de la hampe, variant l'intensité, le rythme, l'amplitude de sa caresse... A son tour, Alex sent le plaisir monter en lui. La jeune fille est experte en fellation... Mais il ne veut pas jouir ainsi dans sa bouche. Il veut encore faire durer le plaisir. Alors doucement il la repousse, la fait s'asseoir à califourchon sur ses cuisses... - Prends-moi !... Pénètre-moi !... le conjure Ludivine en prenant de nouveau son sexe en main et en essayant de le faire pénétrer entre ses lèvres. - Non. Pas encore. On a le temps... Reste ainsi, tout contre moi. On est bien... Et il la plaque contre lui, sa tête sur son épaule. Il lui caresse le dos, les fesses... Il aime sentir ses seins contre sa poitrine... Il aime sentir l'humidité et la chaleur du jeune sexe féminin contre son vit tellement gonflé de désir... Il sait que s'il la pénètre maintenant, il jouira immédiatement... Mais non, pas encore !... Il fait pénétrer un doigt à l'entrée de l'anus de la jeune fille rendu ouvert par sa position, jambes écartées... Doucement il l'enfonce veillant à ne pas lui faire de mal... Lorsqu'il sent que la jeune fille se crispe, il arrête la progression, attendant que les tissus soient habitué à sa présence. Puis il reprend sa progression... Quand il est au plus profond qu'il peut, il glisse son autre main entre leurs deux corps et en la contorsionnant il la pénètre dans le con avec deux doigts. Ludivine se raidit de nouveau mais cette fois ce n'est pas parce qu'elle a mal mais parce qu'elle retrouve le plaisir qui n'était pas parti bien loin... Les deux mains s'agitent en elle... Ludivine reçoit... Elle sent comme des décharges électriques dans tout son corps. Elle a entouré le cou d'Alex de ses deux bras et a posé sa tête dans le creux de son épaule... Elle est attentive aux mouvements des mains, des doigts, en elle... De temps en temps elle se crispe... Elle se laisse aller... Totalement livrée... Mais bientôt, elle n'en peut plus... Elle veut précipiter l'explosion qu'elle sent arriver... Elle s'agite, perd toute contenance... Et l'orgasme arrive, de nouveau puissant, violent... Un tsunami qui emporte tout sur son passage... Elle est épuisée quand Alex la fait bouger... Il s'allonge tout le long du canapé et la fait se mettre à plat ventre sur lui... Cette fois, elle veut sentir son sexe en elle... Elle soulève légèrement ses hanches, prends le sexe de l'homme sous elle et doucement se l'enfonce dans le con... Elle se fait glisser vers le bas jusqu'à l'avoir entièrement en elle. Il entre sans aucune difficulté ni à-coup tant elle est lubrifiée de désir... - Ne bouge plus... On est bien... - Oui... Et elle pose sa tête sur la poitrine d'Alex. Lui, ses mains sur ses fesses... - Ta, ta ta ta, ta, ta ta ta... Ils rient doucement ensemble... - Tu es délicieuse, ma chérie ! - Toi aussi... - C'était bien cet après midi ton saxo et mon piano... Mais c'est encore mieux ainsi, non ? - C'était comment au moment où tu jouissais déjà ? Il rit. - Je ne sais plus... Il faut que je retrouve... Et il commence à soulever les reins, à faire des va-et-vient... Ludivine s'accorde à ses mouvements... Doucement, ils ondulent du bassin, attentifs aux frottements de leurs sexes... Ludivine aime sentir ce phallus écarter ses chairs, la remplir, chatouiller les zones sensibles... Alex apprécie de sentir son sexe ainsi emprisonné dans la gangue de chair, serré dans ce fourreau qui s'adapte à sa forme et en caresse chaque millimètre carré... Elle se soulève légèrement sur les coudes pour que la pointe de ses seins effleure la poitrine de son partenaire... Lui a posé ses deux mains sur les deux fesses rebondies... Doucement, il les caresse, les malaxe... Dans leurs mouvements, ils se complètent, ils s'harmonisent, parfaitement à l'unisson... A la recherche du plaisir. Le sien et celui de l'autre. Le plaisir de l'autre est là où est le sien... Ils le sentent, s'accordent... Comme deux instruments dans un orchestre... Comme un piano et un saxo... Alex sent qu'il approche de ce moment où il ne pourra plus rien maîtriser, de ce point de non retour où il ne pourra plus rien faire pour retenir d'orgasme, le flot de sperme jaillissant du fond de lui, décuplé à force de désir, d'attente, d'émotion de tenir un si jeune et si parfait corps entre ses bras... Il voudrait que plus rien ne bouge. Prolonger cet instant... Il le signifie à sa compagne en appuyant fortement sur ses fesses. Ludivine comprend le message, ne bouge plus... Mais son intérieur reste en émoi, elle ne peut maîtriser le frémissement de ses muqueuses, le mouvement réflexe de son sexe... Un simple petit battement de son cœur répercuté là où est centré toute ton attention, toute sa tension, devient une caresse fatale sur le vit d'Alex... Sans qu'il n'y puisse rien, il sent son sexe gonfler et c'est l'orgasme, l'orage... en flots, en saccades... Ludivine était aussi au bord du précipice et tout naturellement à son tour elle sombre dans cet orgasme... Ils se serrent encore plus l'un contre l'autre, ne veulent plus faire qu'un... On appelle cette jouissance extrême "la petite mort". Effectivement, tous les deux ont le sentiments de planer au dessus de leurs corps, d'être complètement ailleurs, dans un autre monde... Lorsqu'ils ont repris leur souffle, Alex attrape une serviette dans son sac qui est posé à côté du canapé. Ils essuient la sueur, le sperme, la cyprine... Puis il se lève, entraînant Ludivine, va vers le piano, sort le saxo de sa mallette et le tend à la jeune fille et s'assied sur le tabouret... Ses doigts commencent à glisser sur le clavier... Quelques notes, sans beaucoup de liens entre elles... C'est Ludivine qui, après avoir chauffé son instrument, se lance dans une improvisation. Alex la rejoint. Les notes s'enroulent, saxo et piano sont accordés... L'air est très sensuel. L'un et l'autre exprime par sa musique ses émotions du moment, son sentiment, son bonheur... Ludivine ne tient pas en place. Elle se plante devant Alex, jambes écartées, lui offrant toute la splendeur de sa nudité... Puis elle va tourner autour de son tabouret, effleure son corps de ses fesses, de son pubis qu'elle pointe en avant, de ses cuisses qu'elle relève... Lorsqu'elle est proche de lui, Alex ne joue plus qu'avec une main, caressant de l'autre le jeune corps contre lui, ses cuisses, ses fesses, ses seins... Sa main glisse entre les cuisses... Mais Ludivine est repartie... Leur musique, la danse de la jeune femme éveillent de nouveau leur sens. Le sexe d'Alex a retrouvé sa superbe, dressé, raide, contre son ventre. Ludivine s'en rend compte. Tenant toujours son instrument, elle se faufile entre le piano et le corps d'Alex et s'assied à califourchon sur le haut de ses cuisses en prenant soin d'introduire le sexe mâle dans le sien. Et, passant les bras autour des épaules de l'homme, elle reprend au saxo sa mélodie, l'instrument dans le dos d'Alex. D'abord surpris, celui-ci passe ses mains de part et d'autre du buste de la fille et à son tour il reprend son jeu sur les touches d'ivoire. A l'aveugle... Es-ce la musique ainsi jouée qui fait monter le plaisir ou le plaisir qui monte qui inspire la musique ? Qu'importe ! Les deux sans doute... Comme eux, la musique devient plus haletante, de plus en plus pleine de sensualité... Mais ils sont toujours en parfait accord tant dans le choix de leurs accords, de leurs arpèges que dans leur recherche du plaisir offert et reçu... Saxo et piano sont montés tout en haut de la gamme, ils jouent fortissimo, ils délirent sur deux seules notes... Nouvel orgasme, puissant, ravageur, épuisant... Silence. Retrouver son souffle... Ludivine pose délicatement son saxo sur le sol. Et ils s'étreignent. En restant toujours imbriqué en elle, Alex se lève. Elle enserre sa taille de ses jambes. Il la maintient sous les fesses. Il va au milieu de la salle et, délicatement, sans rien perdre de leur étreinte, ils s'allongent tous les deux, enlacés, sur l'épaisse moquette. Toute la nuit, ils feront la musique, il joueront de l'amour... Epilogue Pendant de longs mois, il se reverront ainsi au moins une fois par semaine. Ils passeront de nombreuses après midi et nuits à faire vibrer leurs corps et leurs instruments. Chaque fois, ils joueront leur musique éveilleuse des sens, charnelle, sensuelle, jouissive. Chaque fois, ils feront plusieurs fois l'amour avec leurs corps ou avec leurs instruments ou avec les deux en même temps... Tous les deux sont invités séparément -personne n'a pu deviner la relation forte qui s'est bâtie entre eux- pour fêter les 25 ans de Coralie. Quand on leur demande, à la fin du repas, de jouer ensemble, tous les deux refusent poliment sous des prétextes que les autres ne comprennent pas. Leur musique a tellement de signification pour eux deux, qu'ils ne peuvent la jouer ainsi en public. Ce serait comme s'ils se mettaient nus devant tout le monde pour faire publiquement l'amour... |