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Le fétiche : 1. Accueil au village >>> Episode suivant

Boris
19 août 2015
Le fétiche : 1. Accueil au village

Curieusement, Pierre était devenu mon meilleur ami lorsque je m'étais mis en ménage avec Fabienne, qui avait été avec lui quelques années auparavant. Fabienne m'avait mis en garde comme quoi Pierre s'était rapproché de moi pour pouvoir retenter sa chance avec elle. Mais en huit ans de bonne camaraderie, jamais Pierre n'avait tenté quoi que ce soit avec Fabienne et je lui accordais toute ma confiance.
Pour notre lune de miel, il nous offrit un voyage tout frais payé en Amérique du Sud, dans une contrée reculée proche de la forêt Amazonienne dont le nom ne m'évoquait absolument rien :
- Pierre, tu nous envoies à l'autre bout du monde pour te débarrasser de nous ?
- Mais non, Cédric. J'ai trouvé ça sur Internet. Je n'avais pas de quoi vous prendre plus qu'une semaine, mais je suis certain que vous allez adorer : ce sera un dépaysement complet.
Si j'étais un peu dubitatif, Fabienne était au contraire très enthousiaste et je n'eus pas la force de trouver des arguments pour la dissuader.

Après un long voyage harassant d'aéroports en aéroports et de bus en taxi, on nous déposa enfin au bout d'une piste devant un petit sentier qu'aucun véhicule ne pouvait pratiquer :
- Heu, vous êtes sûr que c'est par là ?
Le chauffeur m'indiqua le panneau de bois avec la flèche ou figurait effectivement le nom du village qui était notre destination. Il faisait une chaleur étouffante et j'étais content qu'on ait emmené le minimum d'affaires pour ne pas se charger en bagages. En nous engageant sur le sentier, je vis l'enthousiaste de Fabienne retomber d'un coup :
- Putain, c'est le bout du monde... J'espère que ce n'est pas une arnaque que nous a dégoté Pierre !
- Mais non. Il a dit que ce serait dépaysant et c'est le cas, non ?
J'essayais de la rassurer mais je n'étais pas plus rassuré qu'elle. Après cinq minutes de marche sur le sentier, nous fîmes une rencontre pour le moins inattendue. Une femme totalement nue nous souriait :
- Bonjour ! Vous allez au village ?


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- Heu, bonjour... Oui...
Fabienne fronçait les sourcils et me donna des coups de coude pour que je regarde ailleurs. Je dois avouer que cette incroyable apparition m'avait donné une érection mais la jeune fille avait pour elle d'être très jolie et bien pourvue question poitrine. Fabienne me tira par le bras pour me faire avancer sur le sentier, en maugréant :
- Putain ! C'était quoi, ça ? Pourquoi elle se balade à poil, cette salope ?
- Hey, calme-toi, c'est peut-être juste qu'il y a une zone naturiste. Elle n'a rien fait de mal, si ?
Fabienne s'arrêta net et me regarda :
- Si ça se trouve, c'est le village qui est naturiste !
- Mais non, tu n'en sais rien...
- Si c'est le cas, j'égorge Pierre à notre retour.
Une voix masculine se fit entendre derrière nous :
- Je vous confirme que le village n'est pas naturiste mais comme on est un peu loin de tout, la plupart des gens restent nus.
Fabienne tourna la tête en même temps que moi et nous découvrîmes cette fois-ci un homme nu qui semblait contempler mon épouse et particulièrement le décolleté de son débardeur qui révélait une partie de sa jolie poitrine. Ce qui la laissa sans voix, c'était surtout que le type était en érection et ne semblait pas vouloir s'en cacher.


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Il me demanda :
- Vous voulez que je vous accompagne.
Fabienne devint toute rouge et avant que je ne réponde, elle bégaya :
- Me... Merci... Nous allons trouver tout seul.
Et elle me tira à nouveau par le bras pour qu'on s'éloigne du jeune homme. Après un bon kilomètre, je l'entendis murmurer entre ses dents :
- Pierre, je vais t'arracher les couilles dès notre retour...
- Chérie, le gars a dit que ce n'était pas un village naturiste. Tu ne seras pas obligée de te mettre nue.
- "Tu" ? Parce que toi ça ne te dérange pas de te mettre à poil devant tout le monde ???
- Heu, si bien sûr... Mais c'est vrai qu'on est loin de tout et qu'il n'y a aucun risque de croiser ici quelqu'un qu'on connait. Ecoute, on verra bien quand on y sera. D'ailleurs, j'aperçois des bâtiments en bois là-bas.
Le village apparut devant nous. Il n'y avait pas grand monde hormis un jeune couple qui se promenait, enlacé. Fabienne ne manqua pas de remarquer que le garçon pelotait sa copine et bandait sans la moindre gêne.


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Le premier bâtiment portait un écriteau indiquant qu'il s'agissait de l'accueil. Fabienne s'arrêta :
- Ecoute, si c'est pour tomber sur un type en érection là-dedans, j'aime autant que tu te charges seul de récupérer les clés. Moi je t'attends là.
- Personne ne t'a sauté dessus, que je sache... Et si c'est une nana ?
- Et bien au moins tu te rinceras l'œil.
- Tu n'as pas peur que je me fasse violer par une nymphomane ?
- Arrête tes conneries et va chercher les clés.
La porte donnait sur un couloir au bout duquel, il y avait deux portes ouvertes. Entendant du bruit venant de celle de droite, je poussai la porte qui était entrouverte. Je fus stupéfait de découvrir une splendide jeune fille à la peau mat qui se douchait, de dos. Elle avait des fesses superbes et j'apercevais même sa moule imberbe entre ses fesses. Je pouvais distinguer le profil d'un sein qui semblait rond et ferme. L'eau qui coulait sur sa peau la rendait encore plus attirante. Je sentis une érection me gagner. J'étais en pleine contemplation quand elle tourna la tête et se rendit compte de ma présence.



- Hey, qu'est-ce que vous faites là ?
Elle se retourna et dissimula de ses mains son entrejambe et sa magnifique poitrine. J'étais tétanisé :
- Oh, je suis désolé. Je cherchais l'accueil et j'ai poussé la porte sans savoir que c'était privé...
- Ah ? L'écritaux est encore tombé.


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Elle me désigna la porte et je pus voir parterre dans le couloir un petit écriteau indiquant "Privé" tombé de la porte.
- Le bureau de l'accueil est juste en face. Je suis à vous dans une minute.
Sans attendre que je me retire, elle sortit de la douche, me laissant le temps d'admirer son corps superbe, et attrapa une serviette pour s'enrouler dedans.


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Je me confondis en excuses et refermai la porte pour l'attendre dans la salle d'accueil. Là où je fus encore plus surpris, c'est quand elle y entra, moins d'une minute après moi. Elle était entièrement nue et ne montrait plus la moindre pudeur, me laissant admirer sur son passage ses seins, son ventre et ses fesses, alors qu'elle rejoignait le bureau pour s'y asseoir.


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- Bien. Je suis Daphnée. vous devez être Cédric. Fabienne n'est pas avec vous ?
- Si... Elle attend dehors...
Voyant mes yeux exorbités, elle s'installa dans son fauteuil et m'expliqua :
- Je vois que vous avez été surpris par la nudité des gens d'ici... Il faut que vous sachiez qu'ici les autochtones, dont je fais partie, vivent nus à cause de la chaleur et de la moiteur de l'atmosphère. Comme le couvert végétal nous protège des rayons du soleil, nous ne risquons rien à ne pas nous protéger la peau. En conséquence, vous l'avez sans doute déjà remarqué, la plupart des touristes, peu complexés, s'est convertie au naturisme. Sachez toutefois que chacun est libre de s'habiller s'il le souhaite mais vous vous rendrez vite compte qu'ici le moindre bout de tissu est insupportable.
Tout en me parlant, elle avait une main qui semblait s'activer sous le bureau. J'aurais juré qu'elle était en train de se caresser l'entrejambe.



Elle se leva et attrapa une clé dans un tableau. Elle sortit dans le couloir et m'invita à la suivre, ce que j'aurais fait de toute façon. Arrivée au bout du couloir, elle ouvrit grand la porte et y resta sans la moindre pudeur.
- Fabienne ?
Ma femme ouvrait de grands yeux. Elle semblait ne pas croire ce qu'elle voyait. Elle finit par répondre timidement :
- Oui ?
- Je suis Daphnée. C'est moi qui gère le village. Je vais vous montrer votre logement et vous expliquer comment ça fonctionne ici.


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Daphnée sortit et je la suivis. Dès que je fus dehors, Fabienne vint s'agripper à mon bras :
- Donc, Pierre nous a envoyé dans un village nudiste !
Daphnée l'entendit et se retourna :
- Fabienne, venez. Je vais vous expliquer. Ce n'est pas exactement ce que vous croyez.



En marchant, Daphnée expliqua à ma femme la raison de la nudité des gens ici. Comme on progressait, la chaleur, la fatigue et le poids des valises, me donnèrent envie effectivement de me débarrasser de mes vêtements. Alors que notre hôtesse tentait de convaincre Fabienne du bien fondé de la nudité en ce lieu, nous passâmes devant une petite cabane où se trouvait un homme dont les yeux me firent frissonner : ils étaient totalement blancs et laiteux. Je fus arraché à cette vision par Daphnée qui s'arrêta soudain et émit un gémissement terriblement indécent, un peu comme si elle avait eu un orgasme.


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Aussitôt, elle se confondit en excuse.
- Je suis désolée...
- Vous allez bien ? interrogea Fabienne.
- Oui... Je ne comprends pas... ça arrive parfois...
Voyant que je regardais la cabane devant laquelle nous étions arrêtés et son étrange occupant, Daphnée m'expliqua :
- C'est la maison de Siro. C'est le sculpteur du village. Il est aveugle de naissance mais c'est un sculpteur incroyable. N'hésitez pas à passer le voir à l'occasion.
Nous approchâmes enfin d'une petite maison en bois :
- Voici votre logement pour la semaine. Comme vous le voyez, ce n'est pas gigantesque mais ça reste confortable.


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En entrant, Fabienne inspecta tous les angles de la pièce principale :
- Il n'y a pas la clim ?
Daphnée rigola :
- Non... L'électricité du village est produite par un champ plus au sud où nous avons des panneaux photovoltaïques mais nous devons nous contenter du minimum, à savoir la lumière et les réfrigérateurs. L'eau est à température ambiante, ce qui est suffisant. C'est aussi pour cela que les vêtements sont vite oubliés ici.


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Elle nous invita à la suivre dans la cuisine. Fabienne l'interrogea :
- Mais dites-moi, la nudité, c'est bien joli, mais ça ne pose pas de problème ?
- Quel genre de problème ?
- Du genre viol ou harcèlement...
- Oui, je vois ce que vous voulez dire. Et bien, disons que c'est un peu différent ici. Vous semblez un couple très soudé et fidèle et ce que je vais vous dire va peut-être vous choquer. Ici, les gens viennent prendre du plaisir, se détendre. Si on a une envie de sexe et que les deux personnes sont d'accord, on le fait.
- Quoi ?!
Fabienne était abasourdie :
- Vous voulez dire qu'ici, tout le monde baise avec tout le monde ?
- Non. Seulement ceux qui sont d'accord !
Fabienne se tourna vers moi :
- Je t'interdis de coucher avec qui que ce soit, c'est clair !
Avant que je ne réponde, Daphnée dit en se caressant la poitrine :
- Dommage, j'avais l'impression que je plaisais un peu à Cédric...



Fabienne rugit :
- Ne vous avisez pas de toucher à mon mec.
Elle se tourna vers moi :
- Et toi, arrête de te rincer l'œil sur ses nichons...
Daphnée posa la main sur son épaule :
- Fabienne, calmez-vous, c'était une plaisanterie et je suis certaine de la fidélité de Cédric. Venez, je vous montre la chambre.
Elle nous montra le lit en nous expliquant :
- Je précise que le lit ne sert qu'à dormir. Vous verrez que pour faire l'amour, c'est bien plus agréable en extérieur, dans le sable ou sur un tapis de mousse.


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Encore une fois, Fabienne était médusée :
- Vous voulez dire que les gens font l'amour en public ?
- Pas forcément. Rien ne vous interdit de vous mettre à l'écart. Mais comme tout le monde est nu, l'attentat à la pudeur n'est pas à craindre. L'important est de respecter l'autre. Si le spectacle d'un couple en plein ébat vous dérange, passez votre chemin, c'est tout.
Un homme appela à l'extérieur. Daphnée s'excusa :
- Je vous laisse, j'ai à faire. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis à l'accueil ou à proximité.


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Elle sortit. Pendant que Fabienne inspectait chaque recoin de la cabane, je me mis à la fenêtre et entendis malgré moi la conversation que notre charmante hôtesse avait avec un homme en érection :
- J'ai vu votre femme il y a vingt minutes. Elle vous cherchait et je l'ai finalement vu partir peu après avec les deux japonais.
- Ah zut. Elle s'est amusée à m'exciter toute la journée et maintenant elle me plante comme ça ?
Daphné passa la main sur l'érection du gars :
- Je peux vous arrangez ça, si vous voulez...
Le gars se contenta de hocher la tête pour acquiescer. Aussitôt, Daphnée se mit à genoux et engouffra le sexe turgescent.



Je n'en revenais pas. Ils faisaient ça juste devant notre porte. Dans mon dos, Fabienne commentait le logement tout en continuant son inspection :
- Par contre, c'est vrai que c'est super bien aménagé niveau confort. Tu as remarqué ? Il n'y a pas de vitres aux fenêtres. Sans doute pour que l'air circule. C'est vrai que l'air est vraiment étouffant. On est mieux dehors, mais si c'est pour tomber sur quelqu'un à poil ou un couple qui baise, autant rester dedans.
Je ne fis pas de commentaire et continuai à me rincer l'œil en regardant Daphnée à l'œuvre. Le type se redressa soudain et le sperme se mit à jaillir, inondant le visage de la métisse et coulant dans son cou.


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Même si j'ai toujours été fidèle à Fabienne, l'atmosphère de ce lieu commençait à me donner des idées et j'en venais à me demander dans quel contexte j'allais pouvoir bénéficier d'une telle faveur de la part de Daphnée sans que cela ne devienne une cause de divorce. Daphnée ouvrait maintenant grand la bouche pour accueillir sur sa langue les dernières gouttes qui s'échappaient du gland.



- Merci Daphnée. Vous êtes super !
- Mais de rien, ça me fait plaisir aussi.
Le gars repartit avec le sexe encore gonflé qui pendouillait tranquillement contre ses cuisses. Daphnée se releva et se tourna vers moi. Elle savait manifestement que j'avais observé la scène :
- Je suis bonne pour retourner me doucher. Ce ne sera que la quatrième de la journée.



Elle se leva et repartit en direction de l'accueil. Je compris que, quand je l'avais surprise sous la douche, si nous étions arrivés un peu plus tôt, nous l'aurions probablement surprise en pleins ébats avec un homme. Le lieu me plaisait énormément mais il était certain que ce n'était pas du tout le cas pour Fabienne. Nous avions une petite semaine pour tirer profit de nos vacances.


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