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Anti-stress - 1 >>> Episode suivant

Legul
20 décembre 2022
Tout avait commencé par une simple blague entre collègues : « Peut-être qu'une bonne pipe te ferait du bien ! ».

L'ambiance de travail était excellente entre Emilie et moi depuis que notre précédent chef de service était parti. Cela faisait plusieurs années que je supportais ce supérieur aussi désagréable qu'incompétent et qui avait entraîné le départ de plusieurs collègues à cause de l'ambiance délétère au bureau. Emilie était arrivée dans le service il y a 2 ans dans ce contexte et, en effectif réduit pour réaliser nos missions, nous nous étions très rapidement bien entendu et serré les coudes.

Les soirées entre couples (avec ma femme et le conjoint d'Emilie) avaient permis de transformer une relation de travail en relation de bonne camaraderie, voire d'amitié.

Lorsque notre chef nous a appris son prochain départ et le souhait de la direction de me nommer en tant que remplaçant à la tête du service, je savais que la tâche ne serait pas simple mais que j'aurais tout le soutien nécessaire de ma collègue.

Dès les premières semaines de ma prise de fonction, j'ai pris la mesure de la tâche qui m'attendait vu l'état de bordel faramineux de la plupart des dossiers laissés par mon ancien chef. Avec l'aide d'Emilie, avec qui je comptais redresser ce service, nous avons enchainé les soirées de travail et les heures supplémentaires. Nous avons ensuite lancé un recrutement pour renforcer le service mais qui, avec les délais d'entretiens, de réponses, de préavis, ne serait effectif que plusieurs mois après.

Cependant et malgré les merdes que nous devions gérer au quotidien, l'ambiance était toujours aussi bonne grâce à ces perspectives de renouveau pour le service. L'ambiance était même franchouillarde entre Emilie et moi avec des blagues de cul ou d'humour (très) noir qui fusaient régulièrement. Cette absence de retenue était un moyen pour nous de relâcher la pression lorsque les journées devenaient trop dures.

C'était donc lors d'une de ces soirées de travail, que nous passions dans l'espace cuisine/pause de notre service, avec quelques bières en renfort, qu'Emilie avait lâché cette blague, tandis que je me plaignais des dossiers merdiques et du manque de soutien de la direction et que je blaguais sur mon ulcère et mon hypothétique pendaison !

- Peut-être qu'une bonne pipe te ferait du bien ! 
- Une pipe ? Qu'est-ce que ça peut bien être ? avais-je répondu en faisant référence à la Cité de la peur pour dédramatiser avec un peu d'humour une réalité.
- Ah... ça ne va pas mieux à la maison ?
- Bah, ça ne va pas si mal en réalité... C'est juste qu'entre mon boulot et les réunions de Céline, on est complètement crevés. Donc le cul n'est plus vraiment une priorité...
- Mince, désolée... En tout cas c'est clair une bonne pipe te changerait les idées !
- Je sais et c'est bien pour ça qu'on a recruté une fille célibataire et plutôt bien roulée ! Pour qu'elle me suce à la demande !!
- C'est vrai que les CV, on s'en fout un peu ici, ils t'ont bien nommés chef !
- Salope ! Et toi, on t'a recruté pour ton CV peut-être ??
- Pour les filles, c'est d'autres arguments qui jouent... avait répondu Emilie, avec son second degré habituel, tout en se soupesant à deux mains sa poitrine généreuse et en écartant un peu les pans de sa chemise.



- Exact ! avais-je répondu en essayant de ne pas trop plonger mon regard dans ce décolleté affolant. Mais comme la petite nouvelle n'est pas encore là, il faut bien faire sans ! On s'y remet ? proposais-je enfin dans un sursaut de sérieux afin de dissiper mon embarra.

Nous nous sommes donc replongés dans nos calculs avec le sourire et une nouvelle bière. Emilie avait, c'est vrai, une très belle poitrine. Mais pas que. Elle était vraiment jolie avec des formes tout justes généreuses comme il faut.



Une bonne vivante, amatrice de bière et de gras, qui n'avait pas honte de son petit ventre et de son « gros cul » comme elle le disait. Personnellement, je trouvais que son cul n'était pas gros, je trouvais qu'il avait la taille idéale pour le malaxer et lui donner des petites tapes. Ce que je ne faisais pas, évidemment ! Ma collègue était vraiment bien roulée, avec les quelques petits défauts qui en font une fille superbe mais « normale » et la rendent encore plus désirable.



Mais, comme moi, Emilie était en couple. Et si j'avoue volontiers avoir plusieurs fois dévoré du regard son cul ou son décolleté quand les occasions se présentaient, il ne s'était jamais rien passé entre elle et moi. Il n'était pourtant pas facile de résister à la tentation lorsqu'on travaille au quotidien avec une telle femme !



Pour compliquer encore ma situation, il se trouvait que l'ambiance à la maison n'était pas rose et malgré, je pense, un amour sincère entre ma femme et moi, l'activité sexuelle était au plus bas. Avec la fatigue causée par ces nouvelles fonctions, cette situation ne m'a d'abord pas pesé puisque j'y contribuais moi-même. Mais malgré tout, je restais un homme assez friand de sexe et mes envies reprenaient le dessus sur la fatigue. Céline, ma femme, était bien plus accaparée par ses dossiers et les réunions étaient nombreuses. Je ne pense sincèrement pas qu'elle en profitait pour me tromper car ses journées étaient réellement très chargées pour en avoir suivies quelques-unes à l'époque où je l'accompagnais parfois dans ses déplacements. Simplement, il n'y avait plus de place pour le sexe dans son cerveau qui, le soir venu, préparait la journée suivante avant de s'endormir. Donc, hormis quelques petites baises très espacées et juste pour me faire plaisir, d'après ses propres termes, rien de bien excitant ne se produisait plus dans notre lit.

Ainsi et malgré mes envies et besoins, lorsque Emilie fît cette allusion à mon besoin de pipe, je préférai plaisanter en faisant porter cette fonction sur notre future collègue.

Une demi-heure plus tard, je relevais la tête, vraiment désespéré par l'ampleur de la tâche qui nous attendait encore. Conscient que notre productivité baissait à mesure que la soirée avançait, je proposai à Emilie d'arrêter là pour ce soir.

- Une petite dernière ? me proposa-t-elle alors en désignant les bières au frais dans une glacière que nous avions apporté pour l'occasion.
- Allez ! De toute façon je suis tout seul ce soir, Céline est en déplacement.

Emilie se leva donc en direction de la glacière, pris 2 bières qu'elle décapsula avec expertise. Elle m'en tendit une puis trinqua avec moi avant d'avaler une grande gorgée. Puis, au lieu d'aller se rassoir à sa place, elle posa sa bière et tourna ma chaise d'un coup sur le côté pour me dégager de la table. Elle s'accroupit aussitôt en essayant d'ouvrir mon pantalon. Comprenant ses intentions après un bref instant d'absence, je lui pris alors les mains pour l'arrêter et lui demandai :

- Qu'est-ce que tu fous ?
- Un truc qui te fera le plus grand bien !
- Mais attend, on blaguait tout à l'heure ! Tu as pensé à Fred ? A Céline ?
- Céline ne te baise plus et Fred, j'en fais mon affaire, on n'est pas à ça près ! On ne va offusquer personne, crois-moi !
- Mais quand même...
- Julien, franchement, t'es un peu con des fois ! Tu bosses comme un malade pour le service et tu te plains tout le temps que tu vas péter un plomb. Et honnêtement, si tu pettes un plomb pour de vrai et que je dois tout gérer toute seule, je suis dans la merde. Et je pèterai un plomb à mon tour ! Alors tu vas maintenant te taire et me laisser faire. Je vais te tailler une bonne pipe, comme on a dit, qui va te faire un bien fou et tu verras que demain, tout ira mieux !

Je n'osais même pas répondre. J'avais envie d'une pipe, c'était évident. Et j'avais envie qu'Emilie me la fasse. De plus, c'est elle qui la proposait avec des arguments solides ! Comment, face à ce constat, refuser une telle occasion ? Et de toute façon, le temps de réfléchir à la situation, Emilie avait déjà sorti mon sexe de mon pantalon et elle commençait à me branler doucement. « C'est trop tard pour revenir en arrière » me dis-je intérieurement en voyant ma collègue commencer à me masturber doucement, à m'embrasser le gland et à donner un premier coup de langue sur ma queue encore un peu molle.



Passé le moment de surprise et de doute qui m'avaient perturbé au point de mettre un petit moment à bien bander, ces premiers contacts de sa langue et de ses lèvres sur mon sexe donnèrent enfin à mon membre toute sa vigueur et sa dureté. Emilie marqua une pause en regardant ma queue et eut un haussement de sourcil.

- Un problème ? lui demandais-je.
- Non, aucun...
- Bah on dirait que si... Tu as des remords ?
- Pas du tout ! C'est juste que je ne m'attendais pas à... un truc de cette taille !

Flatté par cette remarque, je n'osai cependant pas répondre de peur de paraître prétentieux pour un truc qui finalement ne dépendait que de mon héritage génétique ! Je laissai donc Emilie continuer de déposer des petits bisous sur mon sexe et d'y donner des coups de langues de plus en plus appuyés. Je vis alors un rictus gêné sur son visage et je devinai très bien qu'il s'agit alors de l'odeur sans doute forte de mon sexe en cette fin de journée de travail.

- Désolé, la journée a été longue, dis-je en guise d'excuses.
- T'inquiète ! répondit Emilie en prenant un verre d'eau sur la table.

Elle avala une grande gorgée puis en repris une autre qu'elle garda dans sa bouche. Puis, doucement, elle posa ses lèvres sur mon gland et aspira progressivement ma bite dans sa bouche remplie d'eau. Même si je comprenais la fonction de nettoyage de cette manœuvre, la vive sensation de fraicheur sur ma queue me gâcha un peu le plaisir de pénétrer, pour la première fois, la bouche de ma si belle et si attentionnée collègue.
Après quelques va-et-vient avec sa bouche, Emilie me libéra un instant pour avaler l'eau et commenta :

- Et voilà ! Toute propre !
- Originale, ta technique...
- Mais efficace ! On continue, chef ?
- Avec plaisir, répondis-je avec moins d'embarras qu'il y a quelques secondes, le « mal » étant fait.

Sans que je m'en doute et n'y soit préparé, l'ardeur et le talent d'Emilie se déchainèrent alors. Ma collègue goba à nouveau ma queue et, tout en salivant abondamment pour la lubrifier, la pompa avec gourmandise. De sa main droite, elle continua d'ouvrir mon pantalon plus amplement pour en sortir toute ma bite ainsi que mes couilles. Sans cesser de me sucer, elle me branlait doucement et me malaxait délicatement les testicules.



La pipe était divine et j'aurais voulu qu'elle dure indéfiniment. Mais je sentais qu'à ce rythme, je ne ferais pas long feu. Fort heureusement pour ma fierté, Emilie marqua une pause dans sa fellation et me demanda, tout en me branlant tranquillement :

- Tu aimes ?
- C'est excellent ! Tu as un don !
- Je sais, c'est pour ça que j'étais si sûr de moi en te proposant une pipe ! Je suis moins douée avec les massages...

Emilie me fit alors un clin d'œil pour ponctuer cette dernière phrase et repris sa pipe là où elle l'avait laissée. Elle me pompait le gland, me léchait le sexe de bas en haut, léchait et gobait mes couilles et faisait même mine de me mordre la queue avant, heureusement, de simplement l'embrasser.



La pipe était vraiment divine et Emilie semblait y prendre beaucoup de plaisir. Elle me suçait très goulument, en léchant, pompant ou mordillant ma queue. Cela n'avait rien de mécanique ou de forcé et son plaisir visible ne faisait que renforcer mon propre plaisir. Surtout, cela me changeait des rares moments d'intimités avec ma femme pendant lesquels je sentais très bien qu'elle se forçait.



J'étais donc aux anges mais je n'osais cependant trop la toucher de peur d'aller trop loin et de briser le charme. Je me contentais de lui caresser son bras posé sur ma cuisse. C'est à nouveau elle qui fît le premier pas en me prenant la main et en la posant sur sa tête pour, semblait-il, que j'accompagne son mouvement.

Je m'exécutai donc en glissant ma main dans ses cheveux et en accompagnant le va-et-vient de sa tête sur ma queue. A force de suivre le mouvement, je fini même par l'inciter doucement à m'avaler un peu plus profondément ou à rester un peu plus longtemps sur ma queue. Emilie jouait le jeu et suivait mes instructions sans râler.



Mais alors que je pensais à aller encore un peu plus loin, Emilie releva la tête d'un coup.
- Tu me préviens, quand tu n'es plus loin ?
- Ok !
- Sans faute, hein ?
- Promis !

Ce retour à la réalité me fît me souvenir que malgré la situation incroyablement excitante, nous n'étions pas dans un film porno ! Emilie, ne comptais manifestement pas accueillir ma semence dans sa bouche et je n'aurais de toute façon pas osé lui proposer.

Je décidai donc de me calmer un peu et me contentai d'accompagner les mouvements de têtes de ma belle collègue en les accentuant un peu. Enfin, cette longue et délicieuse pipe ainsi que les timides mais agréables tentatives de gorges profondes eurent raison de mon endurance, fort peu entrainée ces temps-ci. J'annonçai donc mon éjaculation imminente à Emilie qui se retira alors et, tout en me masturbant, plaça sa main en coupelle sous mon gland.

Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour me faire venir dans sa main et, en réalité, bien au-delà. La période d'abstinence que je venais de traverser était telle que mon éjaculation me surpris moi-même par sa force et son abondance. Mon sperme s'échoua aussi bien par terre, que sur son avant-bras et que dans sa main, presque remplie.



- Putain, quelle quantité ! s'exclama Emilie avec un sourire étonné. C'est clair que ça faisait un moment que Céline ne s'était pas occupée de toi.
- Oui, un long moment, comme tu dis, répondis-je entre deux soupirs de soulagement et de plaisir.
- Julien, tu sais que j'ai appris dernièrement que la masturbation était autorisée chez les garçons depuis... plusieurs millénaires ! commenta-t-elle avec sarcasme en s'essuyant la main avec un mouchoir.
- Ça va, hein ! Je n'avais pas la tête à ça non plus. Juste, trop de trucs à penser, trop de fatigue.
- Je sais, Julien, je sais, répondit Emilie plus sérieusement. Et c'est bien pour ça qu'il ne faut pas que tu hésites, maintenant, à me demander ce genre de petits services pour te détendre.
- Vraiment ?
- Vraiment.
- Bon, je n'y manquerai pas !

Ainsi se termina une soirée de travail qui s'annonçait pénible et banale et qui, en réalité, fût jouissive et déterminante. Pourtant, dans les jours qui suivirent, je n'osai jamais demander à Emilie une petite pipe afin de me détendre. Malgré ma réponse sûre de moi en conclusion de cette soirée, j'avais en réalité été surpris par le fait qu'Emilie me propose de refaire cela régulièrement. Je pense que, dans ma tête de mari jusqu'ici fidèle, un accident de passage lors d'une soirée compliquée et avec une collègue libérée était quelque chose de « pardonnable ». Il était fort probable que je me leurrais alors sur la capacité de Cécile à me pardonner cet écart mais, si celui-ci se répétait, cette mince probabilité volait en éclat.

Durant la fin de semaine ainsi que celle suivante, j'évitai donc de trop râler et de me plaindre de mes dossiers car je sentais qu'Emilie, avec ses remarques humoristiques, surveillait en réalité mon état de stress. Lors de nos discussions du midi ou de nos échanges professionnels, j'essayais de me montrer positif sur nos dossiers afin d'éviter que l'affaire de la pipe ne reviennent sur le tapis.

Cependant, un jour, le travail me rattrapa. J'étais à mon bureau devant mon ordinateur lorsque je reçu un mail m'indiquant des erreurs dans un dossier de subvention géré par mon précédent chef et exigeant des compléments, dont je n'avais jamais entendu parler, dans un délai très court. Je lâchai donc un énorme « putain !!» qui dût s'entendre jusqu'au bureau voisin puisque Emilie arriva alors pour savoir ce qui se passait. Enervé et inquiet par ce nouveau dossier merdique, je lui décrivis brièvement la situation et, du coup, ouvrit les vannes sur mon mal-être à propos de l'ensemble du travail et de l'ambiance à la maison.

Et alors que je pensais qu'Emilie allait m'engueuler d'avoir laissé cette situation s'installer, elle répondit simplement « ça va aller ». Puis elle s'accroupi devant moi, passa sous mon bureau et ouvrit avec le sourire mon pantalon pour en sortir mon sexe mou. Je savais pertinemment ce qu'elle allait faire et je jure ici que je ne m'étais pas plains pour que cela arrive.

J'ai donc abandonné toute idée de lutter contre ma collègue qui, déjà, léchait et embrassait mon sexe pour le faire durcir.



Celui-ci pris rapidement de la vigueur et toute l'expertise d'Emilie pût alors s'exprimer. Comme la dernière fois, elle me pompait, me léchait, me mordillait et me branlait avec talent. Durant ses va-et-vient sur ma queue, je l'entendais gémir discrètement, preuve que la pipe lui plaisait également à elle.

Il ne lui fallut pas plus de 10 minutes pour me faire monter à la limite de l'orgasme. Me souvenant de sa consigne lors de notre première expérience, je lui annonçai entre deux soupirs de plaisir que j'allais bientôt jouir. Mais contrairement à la fois précédente, elle continua la fellation en gémissant plus fort et fini par accueillir ma semence dans sa bouche. C'était la première fois qu'une femme me laissait jouir dans sa bouche lors d'une pipe et cette sensation était incroyable.

Emilie resta les lèvres jointes sur mon gland et me regardais intensément avec un sourire coquin pendant que je me vidais en elle.



Puis elle me libéra et se redressa, la bouche toujours pleine. Elle me fît alors des gestes pour me demander un truc, incapable de parler.

- Tu veux quoi ? Ah, un mouchoir ?
- Hum Hum, répondit-elle en acquiesçant
- Tu pourrais avaler ! lui dis-je par provocation en lui tendant un mouchoir propre.
- Ça m'arrive... articula-t-elle enfin après avoir vidé le contenu de sa bouche dans le mouchoir. Mais il faudrait que tu évites de m'envoyer un demi-litre de sperme à chaque fois, chef ! Là, c'était trop pour moi...
- Ok, je tacherai de m'en souvenir la...

Mais je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'Emilie m'attrapa fermement par les couilles et me dit d'un ton sévère :

- Arrête avec tes « je n'y manquerai pas » ou tes « je tacherai de m'en souvenir ». Tu viens de péter un plomb pour un dossier que tu arriveras très bien à gérer et tu le sais alors que ça fait une semaine que tu me dis que tout va bien. Je t'ai pourtant proposé de me demander de te sucer quand ça n'allait pas ! N'importe quel mec en profiterait pour demander deux pipes par jour ! Mais toi, au contraire, tu préfères m'éviter et t'enfoncer tout seul dans ton stress !
- Je sais, je suis désolé...
- Tu n'aimes pas ce que je fais ?
- Si c'est délicieux, c'est juste que j'avais peur d'abuser et d'aller trop loin. J'avais peur aussi que tu considères que j'usais de mon lien hiérarchique pour te demander ça.
- Le lien hiérarchique ? Depuis quand on en s'en préoccupe de ce truc-là ? Tu te cherches des excuses, Julien...
- C'est possible. Je suis désolé, vraiment.
- Je te crois, mais maintenant on fait à ma manière. Une pipe minimum par semaine.
- Hein ?
- Tu as très bien entendu. Certains collègues vont boire des bières une fois par semaine pour décompresser ; et bien, pour nous, sera une pipe. Les bières, on en boit de toutes façons plus souvent que ça ! Une pipe par semaine et même plus si j'estime que tu as besoin d'une dose supplémentaire. Et ce n'est pas négociable.
- Tu veux vraiment que ce soit organisé comme ça ?
- Ah, après, si tu veux une petite gâterie juste par ce que tu en as envie, hors du cadre de ton « traitement », tu es libre de me la demander ! Et je te dirais oui... ou pas ! On n'est pas des machines, non plus...

Ainsi commença une nouvelle étape de notre relation de travail. Une fois par semaine, Emilie me rejoignait dans mon bureau et me suçait, officiellement pour me déstresser. Les deux premières fois, la pipe était conforme au deal et aux deux occasions précédentes : fellation délicieuse, éjaculation sécurisée dans le creux de sa main et basta. C'était bon mais trop professionnel et cadré à mon goût.

Aussi me décidai-je progressivement à tester Emilie sur certaines évolutions et à pimenter ce petit jeu. J'avais de toute façon fait le deuil de ma fidélité et j'étais décomplexé vis-à-vis du couple formé par Emilie et Fred Elle m'avait, en effet, expliqué un jour que Fred l'avait convaincu, il y a 2 ans, de faire un plan à trois avec une de ses collègues qui se sentait seul.

- Et tu as accepté ? demandai-je étonné alors que nous buvions une bière un soir après le travail
- On a d'abord mangé une ou deux fois avec sa collègue pour faire connaissance. Je l'ai trouvée bien foutue en effet et, lors d'une soirée un peu arrosée chez nous, on a décidé de franchir le cap.
- Et c'était bien ?
- Franchement oui, le pied ! Mais, en y repensant ensuite, j'ai trouvé que Fred et elle étaient très à l'aise pour une première fois. Donc je pense qu'ils avaient déjà un peu flirté, voire plus, et qu'il m'a demandé ce plan à trois pour pouvoir la baiser.
- Et ça ne t'a pas rendu jalouse qu'il la voie tous les jours au boulot.
- Bizarrement non... Je me doutais bien qu'ils devaient fricoter dans mon dos mais je voulais surtout éviter qu'il ne tombe amoureux de cette greluche ! Et comme elle a finalement changé de boulot peu de temps après, tout est revenu à la normale.
- Mais du coup, tu estimes que tu as aussi droit à un écart, je suppose...
- Exactement ! En plus pour nous, ce ne sont que des pipes, alors que lui, il l'a sauté !
- Et je ne t'ai même jamais vu toute nue, c'est dire... ajoutais-je pour tenter un truc.

Emilie se leva alors pour ranger ses affaires puis se retourna et répondis enfin à ma remarque avec une tête intriguée :

- C'est vrai, mais en même temps, le deal c'est que je te suce pour gérer ton stress. Pas plus.

Je me levai à mon tour pour prendre mes affaires et lui répondis :

- Je sais, je sais. C'est juste que tu joues avec ma bite régulièrement et que tu me déshabilles presque entièrement et que je n'ai même pas pu voir ne serait-ce que tes seins... C'est bizarre, je trouve... Mais c'est peut-être que moi, hein. Allez, bonne soirée, à demain !

J'avais fait exprès de sortir du bureau en la laissant sur cette réflexion qui, vu sa tête, la faisait cogiter !


A suivre...

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